Forum de FilmDeCulte

Au niveau de la BO, j'espère qu'un jour ils sortiront la VRAIE BO du film, et non pas juste les chansons chantées par les acteurs. Je veux toutes les musiques du film !

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ouf! Revu le film ce soir (un petit décrassage oculaire et sonore entre deux Star Wars) et la magie a opéré à nouveau. Je ne devais pas être en bonne forme quand je l'ai rematté l'autre fois, je n'en sais rien.

Je lui remets un 6/6 bien mérité. La BO tue autant qu'il y a 35 ans. Indémodable. Je vais remettre en piste ma platine vinyle pour me la réécouter et l'autre disque de Paul Williams aussi.

http://www.youtube.com/watch?v=ubrLDM-761E

http://www.youtube.com/watch?v=nazHQXNGwJU

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« La réalité est un endroit sympa à visiter, mais je n’aimerais pas y vivre. » David A. McIntee

lol the hell of it ... elle m'étais restée des semaines dans la tête apres la premiere vision du film ... quelle expérience de dingue ce film, au ciné ca doit etre quelque chose

J'ai décidé de me citer plus souvent...

Putain, la déception !

Je l'ai revu lors d'une petite séance découverte avec 2 de mes enfants et ma jeune amoureuse. On s'est bien fait chier, moi le premier... Il a pris cher, mais vraiment. Il reste quelques fulgurances, quelques éclats (certaines séances traitées comme dans un film muet, dans la prison notamment) mais musicalement, je trouve ça déjà très pénible, et donc de nombreux moments musicaux semblent interminables...

Bref, le cheminement inverse d'Umanimo...

Heureusement, on s'est fait Blow Out dans la foulée et c'est toujours aussi bon.

Assurément un des plus grands trucs qu'on puisse faire avec une caméra et une équipe technique. Et cette BO... Old Souls, c'est juste une des meilleures chansons jamais composées, quoi.
6/6, à chaque fois.

Pour les parisiens qui auraient envie de le voir au ciné, il y a une salle qui envisage de le diffuser à partir de la rentrée. J'en reparle quand j'aurai plus d'infos.

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Tu oublies les acteurs.

J'apprends à faire concis.

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Senor Concis. Ou en anglais, Sir Concis.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'ai ri.

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Ah ben voilà je me sens moins seul.

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CroqAnimement votre

J'avais vu ce film avant même Blow Out donc il y a près de 20 ans. Et je n'avais que moyennement accroché.

Toutefois, là où je pensais vraiment revoir mon avis à la hausse, comme pour Pulsions, je n'ai pas été entièrement conquis.

Je vois parfaitement aujourd'hui ce qui avait pu me déplaire à l'époque (les genres musicaux, le côté un peu cheap du costume du Phantom) et qui aujourd'hui me parlent davantage (j'aime quasiment toutes les chansons, surtout celles juste au piano, j'adore le look du Phantom) mais il demeure des parti-pris qui ne me parlent pas.

On est en 1974 et Brian aime encore beaucoup (trop) la comédie et cela n'a jamais été un genre où je l'ai trouvé particulièrement bon. Alors autant certains détails s'inscrivent dans la comédie musicale et peuvent m'amuser, autant ses accélérés débiles et son grand angle de mes couilles lorsque l'on suit Winslow me bourrent. Je trouve le film tellement plus réussi quand il est tragique que je peine à comprendre les variations de ton.

Enfin si, je comprends, parce que le film assume sa démarche de cocktail, mélangeant les influences littéraires (Le Fantôme de l'Opéra et Faust mais aussi Dorian Gray, un peu de Proust) dans un film sur la scène musicale, la musique du passé, celle du futur, qui parle plus largement d'art et de création, où l'on refait le plan-séquence de La Soif du mal tout en le détournant (c'est littéralement une mise en scène, avec fausse voiture et faux Beach Boys) et l'amplifiant (rajoutons un split-screen!) et où une parodie de Frankenstein adopte des décors de film expressionniste allemand et donc on peut passer d'une scène de comédie outrancière à une scène de voyeurisme tragique suivi d'un suicide qui ne marche pas...

Mais justement, je trouve que ça part un peu dans tous les sens, de façon décousue, et que les thématiques auraient gagnées à être vraiment explorées moins superficiellement, la frustration en art notamment mais surtout ce rapport à la nostalgie, au passé (le mec s'appelle Swan, il produit un groupe de pop rock rétro gominés puis de surfer music alors qu'on est en 74). En l'état, le film opte pour une approche plus iconique, réduisant le tout à de grandes figures (le duel/duo Phantom/Swan est génial) et à de grands mouvements (la découverte, l'accident, les meurtres, le suicide, la fin), comme cette romance précipitée.

J'avoue également rester sur ma faim en termes de mise en scène. Y a vraiment un tournant avec Carrie dont le climax, qui rappelle celui de ce film-ci, est un véritable festival là où Phantom of the Paradise reste plus timide à ce niveau.

Malgré tout, je dois avouer que le film vieillit plutôt bien, qu'il vit en moi, que j'y repense et qu'il ne m'en reste que ce que j'ai aimé, cette réinterprétation osée, moderne, post-moderne même, d'histoires classiques, qui accouche d'un instantané d'une époque, d'une folie, moins daté que parfaite capture.

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Qu'est-ce qu'il y a de proustien dans ce film?

Le mec s'appelle Swan, la voix off qui introduit le film et le présente dit qu'il a lancé à lui seul la "nostalgia wave", les deux premières chansons qu'il a produites et qu'on entend dans le film sont des genres du passé (du rock de greaser et du surfer rock), il a passé un pacte avec le Diable pour garder son apparence jeune...

On peut dire qu'il est...à la recherche du temps perdu?

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Swan n’est pas le narrateur, au-delà du nom il n’y a pas de similarité avec Proust, je ne pense même pas que de Palma prenne son inspiration de là, plutôt Tchaikovsky?

Et?


En vrai, j'ai jamais lu Proust, donc je vais pas m'avancer davantage. Mais ce que j'en connais me semblait coller.


Pour le coup, je ne vois aucune similarité avec Le Lac des cygnes.

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