Forum de FilmDeCulte

Nan mais le mec c'était pas ton pote.

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J'ai bien compris... Mais en fait ma vanne n'était pas finie, je voulais rebondir sur The Hole et j'ai pas réussi.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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Film bien trop bavard pour moi.
Cela a du sens mais c'est bien trop de mots pour dire si peu. D'autant que je ne m'identifie à rien du tout (personnages ou discours) et là était sans doute le problème.,
Reste l'intérêt de l'histoire biblique et de son interprétation : il est notamment intéressant de voir que Judas vu en complice héroïque de Jésus et non en traître. Comme dans le supposé Évangile selon Judas retrouvé il y a quelques années.

Et je suis déçu de la bande sonore, celle choisie sur l'introduction étant pourtant très scorcesienne. Le reste étant bien moins cool.

HERESIE.

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La BO est de Peter Gabriel tiens.
http://www.allobo.com/bo-la-derniere-te ... -2060.html
Je trouve ça chiant.

Meilleure BO du monde.

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Il y a trente ans (Monde du 25 octobre 1988)

Je surkiffe ce film. Il est vraiment tout en haut de mon top Jesus.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Je préfère le prequel avec Charlton Heston

Si le but de Scorsese était de nous faire ressentir la douleur de Jésus lors de son calvaire, c'est réussi. C'est très nettement son plus mauvais film parmi ceux que j'ai vu, interminable, baignée d'une soupe World insupportable, des acteurs méconnaissables (hallucination dès la première scène de Harvey Keitel, quelle idée saugrenue de lui donner le rôle de Judas et de le typer tel un mafieux hyper vénère? Pas beaucoup mieux pour Willem Dafoe que j'apprécie en général, quelques scènes totalement WTF tel l'ouverture du tombeau de Lazare tout droit sortie d'un film de Kung-Fu), une réalisation dont je me demandais parfois qui était aux manettes de Scorsese ou Schrader (la dernière partie fantasmée lors de la crucifixion avec sa lumière rouge cramoisi font énormément penser à Mishima ou La Féline). Sans exagérer, La Vie de Brian traite probablement mieux de la vie de Jésus.

Pour ce ce qui est du scénario, la totalité des défauts du film n'incombe forcément pas totalement à Schrader. Il est tiré d'un roman de Kazantzakis que je n'ai pas lu et dont je ne connais pas la valeur, mais il me semble pour le moins superficiel de réduire les questionnements de Jésus au seul fait qu'il ait envie de tirer sa crampe mais que cela ferait de lui un pécheur et ne serait pas conciliable avec son ascendance présumée divine. Je suis loin d'être un expert en religion, mais il me semble que seul le catholicisme et certains courants minoritaires protestants prônent l'abstinence, pour le reste (juif, musulman, orthodoxe, majeure partie des églises protestantes) le sujet du rapport sexuel est beaucoup moins problématique. Dans tous les cas, plausible ou non j'ai peine à imaginer que cela puisse être la seule de source de doutes qui auraient habité le messie. C'est en tout cas la seule sur laquelle Scorsese à décider de s'appesantir.

Par contre là où le scénario de Schrader est seul responsable des errements du film, c'est dans les choix de ce que des évangiles il a décidé de montrer. Et là on est dans une surenchère de la monstration. Il faut voir la putain Marie-Madeleine se faire prendre toute la journée par ses clients. Il faut voir Jésus réaliser ses miracles, du changement de l'eau en vin à la résurrection de Lazare, son emportement au temple lors de l'expulsion des marchands (plutôt deux fois qu'une), l'arrivée de Judas avec les troupes romaines (scène par ailleurs identique à celle du Roi des rois de de Mille, avec lequel il partage une même fascination pour le personnage de Marie Madeleine). Comme un constat d'échec, d'un film qui devrait se concentrer sur l'intériorité de Jésus on se retrouve avec un condensé de bravoure, comme si de l'incapacité à faire ressentir ses doutes intérieurs Scorsese en était alors réduit à au moins confirmer sa destinée messianique en accumulant les preuves (les miracles) à priori les moins discutable possibles.

1/6

Perso je suis en admiration complète devant la tête de Dafoe que j'ai trouvé excellent ici.

Pour le reste je redoutais un film un peu cheap au début et au final je suis partagé. Certaines sont très fortes et classes, mais suis-je le seul malgré tout à trouver que le film manque d'ampleur ? Y'a quand même un côté "l'histoire de Jésus c'est un illuminé qui monte une secte et convainc 30 mecs de renverser des étals dans un palais et qui se fait buter".

3-4/6

ça m'a quand même donné envie de revoir du Scorsese.