Forum de FilmDeCulte

Oui mais justement, je pense qu'il (radio toy) a compris qu'il s'agissait d'une ellipse ! C'est juste une façon de dire que l'ellipse est assez mal foutue. Moi j'étais vraiment comme Chabat dans La Cité de la peur, au moment où Farugia balance la 2nd bobine trop tôt. Et pourtant, je sais ce qu'est une ellipse. L'impression qu'il manque un plan, quelque chose.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

N'importe quoi !!

http://www.comingsoon.net/news/movienews.php?id=18170


Casino Royale has shot past the worldwide record for a James Bond movie, thanks mostly to a strong international performance over the Christmas holiday weekend, reports Variety.

The 21st 007 installment earned $14.5 million at 6,300 theaters overseas during the weekend through Sunday, lifting the foreign total to $304.4 million -- the 41st biggest international gross of all time. It's only the fourth 2006 movie to clear $300 million, joining Pirates of the Caribbean: Dead Man's Chest, The Da Vinci Code and Ice Age: The Meltdown.

With domestic gross near $144 million, "Casino" has a worldwide total of $448 million -- $17 million better than Die Another Day, the previous best Bond performer.

tiens je vais faire remonter un topic que les plus acharnés ont tenu à flot pendant presque 2 mois...
j'arrive après la bataille. même si de bataille il n'y a apparemment pas eu (je n'ai pas lu la totalité des 20 pages tartinées), tant le film a remporté les suffrages d'une grande partie de cette assemblée.
c'en est fini pour moi des films de martin campbell... j'ai pourtant essayé (j'ai vu 4 de ses derniers films sur les 12 dernières années). et je suis presque séduit par "vertical limit", mais là c'est trop!
je comprends votre trip un peu fétichiste sur james bond, les origines du personnage, sa complexité je veux bien. même si craig (l'homme à tête de cul) est incapable de restituer une quelconque complexité d'âme.
mais quelle bouillie visuelle! 2h30 de souffrance! j'exagère un peu mais j'ai quand même regardé ma montre plusieurs fois (signe qui ne trompe pas).
je suis étonné que vous ayez à ce point été touchés par un film qui ressemble aussi ouvertement à un produit.
je sais que je suis toujours frappé du même mal devant un film de martin campbell; l'impression de faire partie de l'équation, le sentiment étrange que le spectateur que je suis doit désirer la scène qui suit puisqu'elle est là, que je fais partie du processus de production, de la chaîne...
c'est un peu frustrant.

Woooooooooooooow

Les Bond, je les ai tous vus - et plusieurs fois, mais dans le désordre, et sans souvenir précis (tel élément dans tel film, tel méchant dans tel autre, je mélange tout). Je ne suis pas un puriste de Connery, et j'aimais bien Brosnan, mais comme tout le monde ses aventures m'avaient refroidi et j'avais envie de changement (voire de tout arrêter et que des Bourne - Hunt - Bauer continuent d'exploser).

J'ai accroché sans mal à tous les comédiens, y compris Lazenby et Moore, même si moins (quand même...). Je n'ai jamais été fan des gadgets, même gamin, et les derniers volets étaient sur ce point particulièrement crétins.

Je suis un fan absolu des deux volets Bourne, et j'ai vraiment beaucoup aimé le MI:III de l'année passée.

Bref.

Eh bien ce Bond se situe entre les deux, et j'ai adoré. J'avais un peu peur que Campbell me gâche la fête, ou que ce soit le scénario, mais finalement le premier fait admirablement son travail, et le second est assez irréprochable (voire même remarquable sur certaines joutes de dialogue entre Vesper et Bond).

Je trouve le film dense, bourré de bonnes choses, et le rythme tant décrié ne m'a pas du tout gêné.

Daniel Craig est génial. Je n'avais aucun doute sur le comédien, mais j'espérais tellement en Bond... je veux dire il est au-delà de l'attente. Sauvage, intelligent, charismatique... Il aurait fait un magnifique T-1000 (c'est ce que je n'arrêtais pas de me dire à le voir cravacher comme un dingue dans les scènes d'action)...

Mon seul regret : ne pas être tombé amoureux de la James Bond girl (). Mais bon, Potente dans le Bourne ne m'inspirait pas beaucoup plus...

5/6 (une mise en scène plus inspirée et c'était le 6)

sans doute le meilleur Bond pour moi
je pense que ça a réconcilié pas mal de monde avec cette saga.
Craig est époustouflant de charisme et d'efficacité, Green est hallucinante de charme et d'intelligence, seul Le Chiffre est à mon sens légèrement en dessous.
Les scènes d'actions n'ont pas le côté m'as-tu-vu des derniers opus, on y croit, Bond se bat comme le ferai un militaire, simple et efficace, ça n'explose pas dans tous les sens pour un oui ou pour un non, les cascades sont bien dosées.
J'ai trouvé l'intrigue un peu bateau et trop alambiquée, je me suis retrouvé un peu perdu à une ou deux reprises. A mon sens le seul "point faible" du film, même si j'ai sû apprécier le fait que l'on s'attarde sur la personnalité de James, que l'on apperçoive ses failles et que l'on voit l'homme plutot que l'espion pour une fois.
J'ai aussi noté que nous n'avions pas eu la démonstration façon télé-achat du nouveau gadget de james, faut dire que sans le vieux K c'était dur, mais ça prouve à mon sens que le cycle Bond s'est relançé pour notre plus grand plaisir, abandonnant ses habituels standards.
5/6

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On a frôlé la fissure anale...

Okay... tu sais ce qui t'attends:

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

LOL!

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le couteau c'est pour graver "Pandor was here" ?

il se pourrait que j'y prenne du plaisir

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On a frôlé la fissure anale...

On est tous un peu fou à notre manière.

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"Si tu vis dans l'ombre, tu n'approcheras jamais le soleil." Mesrine-L'instinct de mort.

J'ai revu le film et je suis encore complètement sous le choc/charme.

Je trouve que c'est une merveille absolue à tous les niveaux. Pendant tout le visionnage, j'hallucinais complètement en me disant que c'était Martin Campbell qui avait pondu un film aussi magistralement interprété, mis en scène, monté, écrit. C'est vraiment un joyau.

Le personnage de Bond, tout d'abord, me touche plus que tout. Tout le délire sur son égo, son arrogance, sa fierté mal placée... et la manière dont il apprend à canaliser cette énergie, comment il apprend de ses erreurs... tout ça me touche incroyablement.

C'est la grosse thématique engleienne vu que CONAN LE BARBARE et BATMAN BEGINS me touchent pour les mêmes raisons.

Le moment où Le Chiffre a gagné au poker, que tout le monde le félicite, et que Vesper lâche Bond, qu'elle croit incapable de gagner, me fascine. Bond voit Le Chiffre se faire congratuler et décide de take matters in his own hands alors il chope le couteau et va pour tuer le méchant.

J'adore cette espèce de saillie de brutalité au milieu du film, ce moment complètement cash, complètement humain et spontané. Pfff... j'adore.

Le film navigue constamment entre une espèce d'oeuvre théorique, avec plein de petits détails rétro (les fondus enchaînés, faut pas chercher à comprendre, j'adore), ce côté "distance sur soi-même" et sur le genre du film d'espionnage et du film bondien... et en même temps il y a des irruptions brutales de "charnelité" (ça se dit ?) dans le film.

Après que Bond se soit battu avec Isaach de Bankolé, il y a cette scène toute simple où il va se laver et panser ses plaies dans la salle de bain. J'adore l'utilisation de la caméra à l'épaule, du corps de Bond mis à nu, etc.

Ensuite je sur-adore les apparition de petits moments humains dans le film: Le Chiffre qui s'énerve lorsque tout le monde se met à commander la boisson de Bond à table. M. Mandel le banquier qui fait sa vanne moisie sur la Suisse et l'espèce de plan n'importequesque sur Craig où son regard semble exprimer "Mais cette blague est pourrave!". Et puis ces détails très prosaïques: Bond qui envoie son petit e-mail de démission, Vesper qui va à la banque...

Sans oublier Le Chiffre qui ne peut s'empêcher de réprimer un rire nerveux lorsque Bond is cracking wise pendant la scène de torture.

J'adore aussi cette ambiance inimitable de resto désert en fin de soirée lorsque James et Vesper vont se restaurer après avoir gagné.

Enfin bref vous l'aurez compris j'adore ce genre de détails.

Et évidemment je ne parle même pas de cette scène complètement disproportionnée par rapport au reste du métrage, la fameuse séquence de Bond en convalescence...

... avec tout l'échange avec Vesper sur l'armure, "Whatever is left of me", le sourire et le petit doigt. J'adore leur relation, elle est tellement vraie et jolie.

Ensuite il faut aussi parler du montage absolument MAGISTRAL du film. Franchement ça faisait quelque temps que j'avais pas vu un blockbuster monté avec autant de fluidité et d'imagination. Les scènes de baston sont parfaitement rythmées, les scènes plus calmes trouvent toujours le ton juste, ah bref c'est vraiment trop bon.

Bon voilà j'abrège. Ah si si j'adore aussi l'espèce de rythme complètement original du film. Ce gros frontloading d'action, puis cette interminable séquence de Casino, complètement osée, la mort inopinée du méchant, ce troisième acte bizarre.

Raah c'est trop, c'est trop.

Ce film rentre dans mon panthéon personnel.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est dingue, mes parents ont EXACTEMENT les mêmes chaises dans leur salon.
*mon père serait-il un agent secret?*

*fifty years after the fair*

J'ai un peu de mal niveau rythme, comme l'impression d'avoir un long prologue d'une heure avant d'entrer dans le lard. Au-delà de ça, Bond, ça n'a jamais été mon truc (juste vu les Brosnan presque par "automatisme" et vu Dr No - que j'ai beaucoup aimé en plus) et j'ai pas eu de lumière divine qui m'a aveuglé tel le lièvre traversant le périph.

Mais j'ai bien aimé. Campbell ne fait pas de miracle mais l'action est solide, et ce qui me plaît le plus ici tient dans un casting nickel. Craig, comme tout le monde l'a dit depuis deux ans, fait un Bond qui sort des images d'Epinal du charmeur félin buveur de Martini pour une brute bourrine plus flippante que charmeuse (le regard soutenu vers Caterina Murino autour de la voiture, plus psycho que Don Juan). J'aime bien ça. Sinon rien à voir mais je trouve rigolo de voir comme le film insiste amoureusement dans le filmage de ses muscles, au sortir de l'eau, à soigner devant le miroir, complimentés par le Chiffre (l'impression que Judi Dench va finir par lui caresser le torse et qu'une barre de lapdance va tomber du ciel dans le casino). La poupée méchante.

Je trouve Eva Green parfaite (alors que jusqu'ici je l'avais trouvé au pire nulle, au mieux drôle - mais je suis pas certain que son rôle dans A la croisée des mondes soit pensé comme funny). Leur couple marche super. Les scènes avec le Chiffre marchent super. Celles avec M pareil. Tout ça c'est ce qui me met bien dans le film, tout ça renforce les enjeux.

C'est dommage que ça soit pas un cheveu plus resserré, mon excitation serait un peu moins diluée.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair