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Premier film de Bong Joon-ho, réalisateur ensuite de Memories of Murder et The Host.



Un étudiant en fin de cycle cherche le moyen de financer son professorat, tandis que sa femme, enceinte, ne cesse de lui rabâcher qu’elle est la seule à faire vivre leur foyer. Ses ennuis ne s’arrêtent pas là : s’y ajoute un chien qui n’arrête pas d’aboyer dans l’immeuble. Un soir, il part à la recherche du roquet avec des envies de meurtre.

Mais pourquoi et what's the point dis? C'est un peu ce qui fleurit après le visionnage de ce film qui laisse apparaître des traces de ce qui fera le cinéma du réalisateur ensuite, dans son aisance formelle et sa capacité à varier les tons. Mais le non-rythme interminable et le récit nébuleux sont assassins, pour ma part coma assez sanglant (malgré certaines idées bien chouettes qui semblaient taillées pour moi).

Barking Dogs Never Bite: 2/6
Memories of Murder: 5/6
The Host: 4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'ai bien marché moi, la sauce a pris avec des trouvailles de mise en scène assez réjouissante ainsi qu'une excellente photo (même si le jaune contre le rouge ça commence à devenir un classique). Le film est bien amer et pessimiste, ce qui fait que même si comédie noire il y a le film peut-être assez déprimant à l'arrivée. L'ambivalence des personnages dans leur coté humain et/ou misérable à un aspect presque italien à la sauce coréenne...

L'assurance dont fait preuve le cinéaste pour faire exister comme un monde à part ce petit univers de tours HLM, avec son fantôme "Chauffage Kim" (scène de récit géniale) et son syndic qui informe par haut parleur, m'a franchement emballé. C'est assez proche de "The Host" dans la chronique sociale comme dans l'esthétique mais débarrassé de codes de genre un peu lourds. Celà se traine sur la fin mais c'est un premier essai vraiment réussis à mon sens. Je quitte un immeuble et un logement pourri en ce moment ce doit aussi être pour ça que le film m'a pas mal parlé, petite catharsis

5/6

Pareil, le film m'a paru un peu long. Mais dès ce premier film, on peut remarquer que Bong Joon-ho a trouvé un style qu'il ne lachera plus.
Long travelling, caméra glissante.
2.5/6

Film qui, déjà, montre la maîtrise de Bong, et illustre déjà les thèmes qui feront son cinéma. La solitude, le quotidien, l'humiliation, la corruption, tout y est déjà, en plus de ce léger décalage dans le ton qui culminera dans ses films suivants. Malheureusement, il peine encore à raconter quelque chose, et nous à piger ce qu'il veut nous dire avec cette histoire qui tourne bien en rond.

3/6

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Je mets un demi point de plus car je trouve le film très drôle, mais ouais, pareil.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."