Forum de FilmDeCulte

Vu au festival d'Arras.

Alex, une adolescente de 15 ans, porte un lourd secret : mi-fille mi-garçon, elle est aujourd'hui contrainte à un choix que ses parents n'ont pas osé faire pour elle à sa naissance.

J'ai été soufflé par la force de ce film. Tout y est puissant, le décor, magnifique nature argentine et la force du pacifique, les acteurs qui sont bluffants (Alex jouée par Ines Efron est incroyable), le scénario, les dialogues.

Ce film remet à plat pas mal de trucs, des préjugés qu'on peut avoir, et on est tès ému par ce père qui se demande si il n'aurait pas du l'opérer à la naissance. Mais Alex est forte et s'accepte telle quelle est, et c'est ça qui fait la force du film. L'accepetation de cet(te) fille/garçon pour ses deux sexes. Et le père qui alterne les "ma fille" et "mon fils".

Vraiment bouleversant.

5/6

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Ah oui, j'ai vu ce film à la Semaine de la Critique.

J'avais bien aimé. Un sujet casse-gueule traité avec beaucoup de délicatesse... Et Ricardo Darin est génial.

Sinon je trouve vraiment que Martín Piroyansky ressemble beaucoup à Gerard Darmon



C'est une des seules photos de lui que j'ai trouvé, mais dans le film c'est encore plus frappant.

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Beaucoup d'ados dans la salle, tout à l'heure, j'étais surpris.
Mais en voyant le film, beaucoup moins.
C'est très ado, je trouve, justement. Du film d'ado pour ado.
Avec foison de symboles, pas grand chose à raconter en somme (toute la première partie, jusqu'au point de... bascule, c'est uniquement de la compilation de symboles sexuels plus ou moins explicites, et entre les deux, de rares dialogues chiants et décousus), une photo bleue pour l'emballage, et des dessins pour agendas... Le tout avec des teintes de naturalisme à la française, avec un faux rythme, une mise en scène qui n'y touche jamais et de vrais morceaux d'ennui dedans...

Bon, moi ça m'a fait chier.

Mais en étant honnête, je trouve que la scène centrale, .. dommage que ce soit si téléphoné et que passé cette scène, le film n'arrête pas de s'émouvoir d'avoir eu cette audace... parce que c'est une très belle audace...

(d'ailleurs, voir comme la bande-annonce ferait presque croire à de la teensploitation! pour un peu t'as l'impression d'aller voir une espèce de croisement entre Maladolescenza et le cinéma de Marconi)

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Pas mal du tout. Je trouve le film très réussi dans sa partie adolescente, surtout la nana hermaphro et les deux mecs qui l'entourent, quelque part entre Gus Van Sant et le retour mâtiné de sensationnalisme reposant. Le film a des couilles tout en faisant dans la dentelle en brassant des sujets qui auraient pû être traités de manière beaucoup plus bourrines comme l'hermaphrodisme, l'homosexualité, l'inceste, le viol, l'acceptation de soi. Et réussir à parler de ça sans tomber dans le fait divers et surtout donner du sens à deux ou trois scènes variment très fortes mérite à lui seul le déplacement. Psychologiquement parlant Lucia Puenzo est très forte.

A contrario dès que les familles entrent en jeu avec tout le côté le jugement de la société et le secret pesant qu'il ne faut pas divulguer, comment vivre avec ça, je trouve que ça retombe, qu'on ressasse un peu les mêmes scènes et qu'on avance plus, à l'image d'une fin qui fait un peu office de fin de non recevoir. Et puis parfois ça s'éternise un peu, ça fait trop drame zen.
4/6

Je me serais bien concentré sur le couple d'ados qui apporte ses meilleures scènes au film, en terme d'audace, de trouble, d'intensité - là je trouve ça très réussi. Avec une pudeur qui va bien avec la finesse psychologique du traitement. C'est plus conventionnel quand on en vient aux familles, le soufflé retombe un peu, mais ça reste vraiment bon malgré tout.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah sinon: à ma séance, ça se marrait bien.

*pouet*

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