Léo a écrit:
C'est pas mal, c'est plutôt intéressant et quelquefois joli, c'est prenant quand on est patient.
j'en parlais avec noony ce matin : c'est mon dada, mon défaut et ma qualité, apparemment, cette envie de rendre le spectateur patient.
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C'est sûr qu'il y a un effet d'annonce avec les oiseaux et qu'après, du fait de cette annonce, pendant les 2/3 minutes qui suivent, on se fait chier grave.
faut pas déconner non plus, si tu te fais chier parce que pendant trois minutes c'est calme, ça doit être compliqué ta vie de cinéphile.
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Donc je dirais qu'il y a un problème de structure au début: pourquoi mettre ces cartons au début ?
ça, c'est la lutte acharnée de mon directeur de mémoire, moi je ne voulais pas en mettre. Noony, était heureux de son côté que j'en mette un, donc bon...
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pourquoi commencer à l'extérieur pour plonger à l'intérieur (on peut peut-être commencer dans la "forêt" et sortir après, ça fait une surprise, ah la vache on n'est pas dans la forêt on n'est à la BDF !) ?
c'est la structure du split-screen mais ça ne marchait plus en plein écran, on n'avait pas l'impression que c'était le même lieu, on ne comprenait pas.
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Après, ça prend avec les oiseaux, aussi bien à l'image qu'au son. Ils sont très concrets puis deviennent presque abstraits, au début on comprend qu'on est loin et puis d'un seul coup on a l'impression de regarder des trucs au microscope, tout ça est très harmonieux et fort.
merci pour ça, ça me fait vraiment plaisir, c'était tout l'enjeu.
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Bon, si j'étais ton putain de prof (tiens, tu bosses avec NT Binh, c'est marrant, je le connais un peu), je me foutrais grave de toi pour être resté à 50 mètres du mec avec son vautour, là... Tu peux croire ce que tu veux, Zad, tu peux écouter Zohiloff autant que tu peux, mais ce qui est difficile quand on fait du cinéma, c'est pas de filmer ce mec-là de 50 mètres, c'est d'être avec lui. Tu ne pourras pas essayer de me faire croire que tu es à cette distance pour des raisons esthétiques.
alors tout simplement : je ne suis pas resté à 50 kilomètres du bonhomme, d'ailleurs tu as un plan final sur lui de dos, si tu fais bien attention. Nous étions deux pour filmer, l'un d'en face, l'autre juste derrière lui c'était le principe de mise en scène que j'avais mis au point) (mais on a aussi des interviews de lui, de face et de profil, dans les 10h30 de rushes).
et au montage, c'est ainsi qu'il est apparu qu'il fallait monter, donc si, si, c'est un choix artistique.
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Putain, le mec arrive et il te donne tout sur un plateau: du spectacle (un vautour ! enfin un genre de vautour...), du suspens (que va-t-il se passer ?! va-t-il manger les étourneaux ?), et toi tu chipotes ! C'est impardonnable. Je trouve ça un tout petit peu snob.
une buse de harris, j'ai pas l'impression de chipoter, mais je peux pas t'enlever ton impression.
j'ai plutôt l'impression de l'héroïser, si je puis dire, avec le plan gun, etc.
Binh voulait que j'appelle le film "l'effaroucheur", genre Schwarzie est un fauconnier.
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Bon, il manque un peu une fin quand même...
ça se discute, mais oui, je pense que de toute façon il faut que je développe, ce que je ferai dans mon montage multi-écrans futur.
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On a l'impression qu'il y a souvent des plans trop longs. Quelquefois c'est de 15 secondes, quelquefois c'est de 6 images.
c'est possible, j'ai hélas monté essentiellement seul.
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J'aime beaucoup le titre qui apparaît à la fin. Beau et marrant. Et puis je suis content que tu aies filmé ce "X" parce que keske c'était beau de voir ça la nuit quand on passait en métro !
ravi que ça t'ait plu!