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Ah vous voulez du scoop?



Shizuku est une jeune collégienne un peu romanesque et passionnée de lecture. Un jour, elle remarque que presque tous les livres qu'elle a lus ont été empruntés auparavant par un certain Seiji Amasawa. Intriguée, elle décide de découvrir qui est ce mystérieux personnage...

Ghibli méconnu et pour cause adapté par Miyazaki d'un manga autour de la naissance du sentiment amoureux chez une écolière sans aucun élément fantastique. Kondo était d'ailleurs le favori d'Hayao pour reprendre les rênes du studio Ghibli mais sa mort prématurée trois ans après la sortie de ce film inédit en France a tout remis en cause. Chronique sensible de l'enfance à hauteur d'adulte, ce Kondo reste quand même quelques crans en-dessous des déchirants films réalistes de Takahata et souffre de quelques longueurs.
4/6

C'est pas Country Roads le titre de ce film? Un ghibli que j'aime vraiment beaucoup, c'est très adolescent et il y a pas mal de défauts mais je ne me lasse pas de le voir.
A noter que le Baron et Muta du "Royaume de chats" viennent donc de là.

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I can feel my thoughts are circling like vultures do

Non, Country roads c'est le titre de la chanson extraite du film.

Ouais je pensais que c'était aussi le titre anglais du film en fait, perso j'appelle ce film "Mimi" vu qu'on me l'avait passé sous son nom japonais à la base et là j'apprends que le titre français c'est "Si tu tends l'oreille". Chouette!

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Rayon Ghibli méconnu, je conseille aussi "Omoride Poroporo".

En VF c'est Si tu tends l'oreille. Et j'ai trouvé ça vachement bien.

Avec Miyazaki au scénario, on retrouve les thèmes de prédilection du cofondateur du studio Ghibli, comme le travail acharné dans le cadre de l'accomplissement de sa passion et comme révélateur de personnalité, l'héroïne forte et indépendant, la naissance du sentiment amoureux et les conflits qu'il implique, mais le film développe aussi une certaine normalité dans son environnement et son récit qui font penser à Takahata, et a une patte propre dans son esthétique visuelle, avec une veine plus réaliste (la description de la banlieue de Tokyo est excellente, notamment son aspect très "quotidien").

Il y a peut-être quelques longueurs mais cela correspond bien à cette période qu'est l'adolescence, et le film réussit à nous plonger dans cette ambiance de doutes et d'espoirs typiques de cet âge de la vie.

Si vous aimez les films du studio, je recommande chaudement (merci Degryse d'ailleurs), c'est sur Netflix (comme à peu près tout le catalogue en fait).