Forum de FilmDeCulte

A 57 ans, Bad Blake, chanteur de country, vit toujours sur la route, jouant des vieux hits dans des bars de troisième zone et des salles de bowling. Ce qui lui reste de célébrité disparaît peu à peu. Le mieux qu'il puisse espérer aujourd'hui, c'est de faire la première partie de Tommy Sweet, qui fut son jeune protégé et à qui il a tout appris.

Le versant country du Quand j'étais chanteur de Gianolli avec une mise en scène plus fonctionnelle. Typiquement le genre de petite chose humble contre laquelle tu t'y reprends à deux fois avant de lancer d'éventuels cailloux, le film tient sur Gyllenhaal, Farrell et Bridges, son côté loser mélancolique et son oh-mais-quelle-humanité-se-dégage de ces charentaises.
3/6

Le versant country de The Wrestler je dirai, avec effectivement une mise en scène plus fonctionnelle (pour ne pas dire inintéressante).
Et effectivement, t'enlèves la performance de Bridges, y a plus de film. C'est même que le film tient sur lui, c'est surtout qu'il n'y a rien d'un tant soit peu original, il est le seul intérêt.
La première moitié se suit vraiment sans déplaisir, quand c'est encore fun.
La deuxième moitié avec ses déconvenues convenues, ça devient plus relou.

3/6

PS : Gyllenhaal nommée à l'Oscar du Meilleur Second Rôle pour ça? Sérieux? Elle est bien mais y a rien de fou là.

_________________

L'affiche est classe.

Ca se regarde sans déplaisir, ça se regarde surtout pour Jeff Bridges. Il est impérial ici. Le tout est début est troublant: on dirait le DUDE qui se serait trouvé un job.
L'ensemble est pépère mais humble. Mais je trouve le script un peu mollasson, je le trouve assez faiblard dans la romance, et les dialogues manquent de piquant.
Bon, il y a de jolis moments, et une cool BO.

3,5/6

Un truc qui m'énerve: pourquoi donc "uncréditer" Farrell? Pour un effet de surprise...? Je trouve ça poseur, c'est nase.

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Vu dans l'avion (conditions pas idéales, mais bon, l'occasion de rattraper des choses) et j'ai trouvé le film assez juste, évitant la complaisance ou l'exagération.

La BO est sublime, et la mise en scène discrète laisse de la place aux acteurs sans leur laisser trop en faire ou bouffer les scènes. Tout le monde est par ailleurs excellent, notamment Bridges, bien sûr, mais aussi le petit monde qui l'entoure, des visages qu'on a plaisir à croiser, des voix qu'on aime entendre...

4.5/6

Ennui absolument abyssal pour ma part. Je suis déjà pas fan des persos alcoolos-pathétiques-sur-la-voie-de-la-rédemption à la base, mais le film n'aide pas en foutant un à un les pieds dans tous les clichés possibles, dans un académisme dénué du moindre relief (le décor final tout ouvert, peut-être ? Mais ça doit être tout). Du coup, la performance de Bridges m'indiffère : elle ne sert à rien, c'est juste un numéro de cirque vain, je n'ai aucun de plaisir à la suivre.

Enfin voilà quoi, impression d'un film pour rien. Heureusement que Gyllenhaal aère un peu (même si elle a rien de bien transcendant à jouer).

C’est toujours aussi mollasson, Scott Cooper ? Quel ennui devant ce film qui enquille les rebondissements plus convenus les uns que les autres (Bridges qui paume le môme, franchement...), et les scènes musicales sans le moindre intérêt (zéro rythme, zéro mise en scène). Reste Bridges, et les autres autour.
2/6

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Il a même fait pire.

Pas encore vu Hostiles cela dit.

_________________

J'ai téléchargé Les brasiers de la colère, je redoute maintenant.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

C'est beaucoup mieux quand-même. Tu as toujours les défauts propres à Scott Cooper mais souvenir pas désagréable du film (attention hein on est très loin de tutoyer les sommets). Et puis Christian Bale est impeccable comme toujours.