Forum de FilmDeCulte

Je savais qu'il servirait à quelque chose ce Timur...

Une fois cadré par la machine hollywoodienne, le metteur en scène russe canalise ses délires visuels outranciers dans un univers taillé pour lui : le comic book.

Ici, les ralentis poussés à l'extrême sur des actions abusives ont leur place et font l'intérêt d'un film qui reste bien basique le reste du temps.

Heureusement ça se prend pas la tête et ça propose un petit background sympathique pour cette "Fraternité" d'assassins.
Dans l'adaptation, on perd le côté "superméchants" (dans la BD, c'était des supervillains qui avaient éradiqué tous les superhéros de la Terre en 1986) mais on exploite davantage ce qui y était bon (la formation de Wesley) tout en conservant l'esprit "FUCK YOU" du comic book original.

La première heure reprend assez fidèlement le récit de Millar puis la 2e part un peu en couille et s'étire.
C'est ballot vu que jusque là ça allait, McAvoy est sympa, Jolie et Jolie (mais les bras d'anorexiques c'est non), Common est charismatique, Kretschmann c'est mon pote et surtout, Timur a calmé son hystérie qui caractérisait les affreux Nightwatch et Daywatch, les Underworld sovièt.

Peu de temps après, on oublie le film dont on ne retient que ces quelques séquences extrêmes (les meurtres, les voitures qui volent, la scène bondienne du train, le dernier gunfight...et le plan du clavier).

3,5/6

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Certaines séquences sont plutôt bien foutu grâce aux idées visuelles de la mise en scène, mais je n'ai pas pu m'empêcher de trouver que tout cela faisait un peu "Matrix du pauvre". Là où les Wachos sont très investis par leur découpage au point dans faire la matière (la matrix, ho ho ho) de leur film, Timur ne fait qu'illustrer son film, se reposant un peu trop sur un scénario hyper rabattu. Du coup, sans la distance nécessaire, y'a deux trois scènes qui m'ont un peu dérangé...

2,5/6

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N'écoutez pas Film Freak

Bon, eh bien moi j'ai bien aimé...

Je ne connaissais pas l'existence de ce film genre 2 heures avant la projo, mais je trouve que c'est finalement assez fun tout ça.
Alors oui, ça casse pas 3 pattes à un canard, c'est post-matrixien à DONF, mais c'est assez jouissif dans l'ensemble. Les scènes d'action c'est du grand n'importe quoi A PEINE justifié (mais juste ce qu'il faut pour que le réal se lâche), le scénar a été vu 12000 fois (l'initiation d'un jeune bureaucrate raté qui se fait chier dans sa vie par une nana belle et entraînée PUIS par le vieux briscard de service et son équipe qui l'accueillent genre "he's the one"... Ouhlà j'ai déjà vu ça quelque part ), mais y'a un truc, quelque part.
Ah oui, comment on dit déjà ? DECOMPLEXE
Le film a l'avantage d'être court, et contrairement à Jumper auquel il fait aussi beaucoup penser (même genre, même public visé, effets spéciaux très réussis), on accroche grâce à l'acteur principal au quota sympathie élevé là ou Anakin-mes couilles trainait son regard "maintenant-ça-va-chier" tout en mollesse.
Bon, reste Angelina qui ne sait rien faire à part être Jolie (ouhlà), franchement minable (elle a quoi ? 4 phrases ? et le reste du temps elle regarde ce qui se passe collée contre un pilier... belle prestation).

Je note quand même que le film sait être violent et n'édulcore jamais (je ne me rappelle pas voir du sang dans Jumper pour le coup), même si ça reste ultra-graphique et ainsi désamorcé, et finalement 12 fois plus comic-book dans ses cadres et son rythme que Matrix 2 ou 3 quoi.
Bien aimé la musique aussi, bizarrement (Elfman me faisant chier depuis pas mal de temps maintenant), et les gueules de seconds couteaux bien ex-URSS qu'on a pas l'habitude de voir.
En fait, pendant tout le début je me suis dit "putain c'est ça que j'attendais des suites de Matrix...", et puis la seconde partie retombe pas mal et retourne sur un terrain trop conventionnel et sans surprise.

5/6 pour la première heure, 3/6 pour la seconde...
Un bon 4/6 tout content quand même

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Netflix les gars, Netflix.

Oui ça fait plaisir de voir du blockbuster rated R.



Après Iron Man, t'as décidément du goût pour les BO pourries.

Je crois que c'est une des rares partitions d'Elfman où on ne le reconnaît (presque) aps du tout...C'est plus zimmerien.

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Bah c'est pour ça que j'ai bien aimé !

Et puis apprend à quoter, toi, sinon c'est 1 mois de stage chez Rotary

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Netflix les gars, Netflix.

La BO de The Kingdom était magnifique et supra fraîche pour du Elfman.

bon wanted c'est exactement ce que j'attendais, bourrin, brainless, sans queue ni tête, invraisemblable mais j'attendais pas non plus une analyse sociologique sur la vie des tueurs à gage au début du XXIeme siècle. un 4/6. un bon film d'été.
ah je viens de voir en lisant les avis ici qu'Elfman avait signé la musique, ya deux trois trucs qu m'avaient mis la puce à l'oreille, ya deux trois accords qui me faisaient penser aux BO de Spidey, ben elle arrache sa partoche là

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lBordelais bordelique The next time an actor has to act scared when he only has a wooden T-Bar to track, they will ask, “Hey, where’s Stan Winston?” Steven Spielberg

Sympa. De l'entertainment bien con et bien bourrin comme j'aime.

4/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

3 180 000 résultats pour Wesley Gibson dans Google.

Pile poil ce à quoi je m'attendais : un blockbuster un poil con, efficace, et qui sait rester dans ses rails, sans jamais trop partir en live (la déception hancock est encore fraiche).
C'est bourré d'idées visuelles :



Par contre, faut être tolérant au niveau des films bordeliques, ya beaucoup de bruit, ca en devient même parfois fatigant : le coup de la scène au ralenti avec le héros en plein trouble et sans son, si ce n'est quelques bruits étouffés. Je kiffe. Mais quand on nous fait ça toutes les 5 minutes, ça devient bourratif.

Bof. Le scénario m'a vraiment ennuyé et seul un personnage, le principal ça tombe plutôt bien, est intéressant. Beaucoup de clichés qui se veulent soit revendiqués soit détournés pour beaucoup de roues libres ou tout simplement de caricatures ; ellipses vraiment faciles ou twist ringard, c'était assez pénible en y repensant.
Sur la forme, y'a des idées intéressantes et des options contemporaines de variation spatio-temporelles qui m'ont rappelé les essais d'un Hark ou d'un Lee. Des fois c'est bien, dynamique et tout (le dernier gunfight est cool), des fois c'est pas bien, moche et sans rythme (les travers du too-much américain qui m'ont rappelé les derniers délires de Spielberg ou des Wachowsky mais en trop sérieux ou pas assez radical pour faire mouche). Et puis c'est pas un champ/contre-champ en contre-plongée qui crée de l'originalité dans un dialogue convenu.
Donc, on s'embête pas mal et en fait, le film est bizarrement balancé et quelques rares fulgurances formelles ne cachent pas un manque d'invention dans l'écriture et dans la construction. La séquence de l'apprentissage est caractéristique : une ambition de frapper le spectateur avec de bonnes idées (glauques et ironiques notamment), mais au final un intérêt tout limité par un manque cruel de conviction et un développement au goût de déjà vu.
2/6

C'est rigolo. Et le film n'est jamais aussi plaisant que lorsqu'il y va à fond dans la déconne et le freestyle (le début, le gros gunfight final).

Par contre, dès que ça se prend au sérieux (le truc sur la foi là... le destin... ) c'est pénible.

C'est pas top mais ça reste infiniment plus plaisant qu'un Jumper.

Non non Jumper au moins c'est un "vrai film".

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Alors c'est un vrai film bidon.

Et je vois pas en quoi Wanted serait un faux film. C'est une pochade mais avec du savoir faire. C'est pas l'horrible chose avec Bellucci et Owen là.