Forum de FilmDeCulte

Catherine et Oracio sont conseillers immobiliers et enchaînent les visites de deux biens : une grande maison bourgeoise « piscinable, vue RER », et un petit appartement moderne situé en plein triangle d'or de Bougival. Malgré des visites agitées, ils ne perdent pas de vue leur objectif : provoquer le coup de cœur chez les potentiels acheteurs, le vrai, l’unique qui leur fera oublier tous les défauts. Celui qui leur fera dire « Wahou ! ».

Il y a quelques années était sorti un documentaire sur Woody Allen que j'ai pas vu mais dans la bande-annonce, il expliquait qu'il notait les idées qui lui venaient sur des post-it et qu'il les ressortait quand il voulait écrire un film. Devant Wahou!, j'ai vraiment l'impression que Podalydès a utilisé le même "procédé", reliant des saynètes de visites d'appartements par des profils divers autour de deux personnages de conseillers, et non agents, immobiliers.

Le résultat se situe quelque part entre la chronique et le film à sketches et l'on sent bien que, comme dans Bancs publics, déjà structuré de cette manière, le cinéaste cherche à raconter quelque chose sur le logement, le foyer, les gens qui font visiter ces lieux et ceux, notamment des couples d'âges et d'origines socio-professionnelles différents, qui les visitent mais l'écriture est trop paresseuse, dans un premier temps pour vraiment amuser (humour faible, absence de chute ou presque pour chaque segment) mais surtout pour qu'un propos digne de ce nom prenne réellement forme. Le synopsis formule un peu cette idée mais le film n'est pas assez cuit pour aller plus loin.

C'est pas méchant mais c'est clairement le moins bon Podalydès, qui ne vieillit décidément pas très bien.

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Par amour pour Dieu seul me voit, j'ai failli le voir mais t'as éteint les dernières braises.

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Comme un avion n'est pas si loin, je garde espoir.

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#lesfilmsde12h30alugcdissy

J'ai détesté. Pas décroché un sourire. Et c'est pas une expression, je n'ai littéralement pas décroché un sourire. Quelle souffrance quand même que cette comédie qui pue le renfermé, affreux film de boomer (le jeune stagiaire avec son skate mdr). La majorité des scènes tu te demandes juste où est le gag, quel est l'intérêt (la scène avec Roschdy Zem, la scène avec Manu Payet...), tellement c'est posé là tel quel sans rien autour. Eddy Mitchell commence à faire de la peine, Azéma s'en sort à peu près mais le reste pfiou quelle souffrance. J'aime bien les premiers films de Podalydès mais très rapidement il m'a fait chier, même ses plus connus m'emmerdent comme Liberté Oléron que je trouve sympathique environ 30mn avant de décrocher. Mais là, il y a presque plus de comédie, c'est juste d'une platitude satisfaite assez consternante.

0/6

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CroqAnimement votre

Ex-amateur du Poda des débuts, j'avais apprécié la version longue de Dieu seul me voit, après la version courte. Puis j'ai revu il y a deux ans la version courte qui avait à mon sens considérablement vieilli (la scène dans le restaurant moldave, par exemple).

D'habitude je suis assez voire très client du Podaverse mais là ce fut en effet un belle déconvenue. Typiquement un film de confinement torché, produit à la va-vite avec ses potes.
Un triste enfilage de sketchs rarement voire jamais amusants, avec des petits moments qui marchent et plein d'autres qui embarrassent.

Même les retrouvailles Mitchell-Azéma déçoivent.

Nan vraiment, fallait pas. J'ai pas tout vu mais bon, ça semble être le pire film de Bruno.

1.5/6 genre

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le prototype du film anecdotique, j'aurai oublié que je l'ai vu dans environ 3 mois.

3/6 je suis sympa parce que mes parents kiffent et ils ont voulu que je le matte avec eux.