Forum de FilmDeCulte

Parce que, en gros, il s'intéresse plus à la manière de filmer ses scènes et ses personnages qu'à ces derniers.

Sauf que je trouve que l'intention et le sens y sont trop clairement définis et guident les images plutôt que de les laisser en pleine expansion. Ca m'ennuie.



Parce que, en gros, il s'intéresse plus à la manière de filmer ses scènes et ses personnages qu'à ces derniers.

A History of Violence

Pas du tout fan de Cronenberg. Pas que je trouve ça mauvais mais ça me laisse froid. Je vois un peu trop où il veut en venir avec ses délires organiques. Ca manque de spontanéité tout ça. Et puis paf ! un film tout con, une histoire ultra simple et derrière une vraie richesse thématique : l'Amérique et sa violence, l'homme et son animalité. Avec trois fois rien, Cronenberg dit beaucoup. Et puis quel acteur !

je ne vois pas trop ce que tu reproches aux personnages de Heat ou Révélations.

sinon d'accord avec toi sur Malick, cinéaste pompeux et chiant (sauf qu'en ce qui me concerne, j'ai dormi pendant la projection du Nouveau monde, l'exception ce serait plutôt les Moissons du ciel et encore le film m'a déçu à la revision)

essaie de voir Dead zone, un film très série B dans l'esprit avec un vrai propos derrière même si un peu grossier.

De manière générale, je trouve les personnages de Mann trop désincarnés et schématiques, ils reposent plus sur des artifices de scénario qu'autres choses...

je ne comprends pas la seconde partie de phrase.

Moi non plus, Mann est un des cinéastes américains actuels qui intellectualise le moins et apporte une grande importance aux personnages justement.

Carrément. Collateral quoi !

Encore que dans celui ci je peux comprendre qu'on y trouve un côté schématique, un rapprochement de l'icône comme dit skip, mais Mann évite la totale radicalisation pour imprimer une certaine épaisseur à ses personnages.

The insider surtout oui. Comment on peut voir des artifices de scénario dans les personnages de The Insider? Ou Heat.

C'est ce qui est très fort dans ce film, cette limite de variation, fluctuation entre le schématisme iconique et la pure sensation de l'être. Et comme ça se retrouve à l'image (ah la boîte de nuit), on ne peut décemment pas dire de Mann qu'il fait du vide.

Il faut que je revois The Insider, IL FAUT. Ca fait des mois que je le dis.

Et après tu prétends aimer Mann?