Forum de FilmDeCulte

j'ai une terrible envie de dire "comme d'hab", je peux?

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Tu peux, tu peux sans problème (mais je crois pas l'avoir vu ailleurs que dans ce film).

Boot camp, le nouveau Duguay.

Un groupe d'adolescents à problèmes est envoyé dans un camp de réhabilitation. Mais ce que leurs parents pensaient être un centre luxueux et calme s'avère, en réalité, être un véritable cauchemar.

Apparemment il sortira pas en franc,e si j'ai bien compris.
Bah rassurez-vous, on loupe rien.
Mais alors rien, hein.

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Christian?

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oui, oui, pardon (planète hurlante!)

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J'ai de la sympathie pour ce mec à l'époque où il enchaînant Planète Hurlante, Contrat sur un terroriste et L'Art de la guerre.
Surtout le second.

Puis après il est retourné là d'où il est venu, nanars et téléfilms.

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Femmes au bord de la crise de nerf, Almodovar:

Ah vraiment bien sympa, celui-là est plus atypique et je préfère quand il ne se prend pas du tout au sérieux Pédro, comme ici. Y'a des idées de mise en scène excellentes, et même si ça manque un peu de liants par moments ça passe plutôt vite, le film est assez amusant. Mon film préféré du réalisateur pour l'instant.

Le pavillon d'or de Kon Ichikawa (1958). Un film sur-dépressif qui parle d'un bègue qui n'aime pas la vie (Raizo Ichikawa, incroyablement vide) et qui rencontre un infirme qu'a pas de vie (Tatsuya Nakadai, allumé). Avec un moine qui ne croit pas en sa foi et la mère-veuve du bègue qui cherche à se faire aimer de son fils, ce dernier n'en ayant rien à faire de sa tête. Ca se finit sèchement de la pire des façons et il n'y a aucune psychologie.
Le film est chiant mais ça reste une douche froide assez incroyable d'ultra-pessimisme. Rien que pour ça ça vaut le coup.

Badlands, de Terrence Malick.

Celui que j'aime le moins des quatre... Ca fait bizarre que je dise ça, car hohooo que c’est beau. (c’est juste que les trois suivants sont de solides 6/6, quoi, ici c’est un gros 5/6)

Pour un premier film, c’est du quasi miraculeux. A voir, à revoir... Comme tous les Malick.

Le petit doucmentaire/featurette genre “30 ans après” est assez sympa, avec quelques bons souvenirs d’époque, parfois cocasses. Ah tiens, on apprend aussi que Jack Fisk (décorateur de tous les Malick, un grand..) et Sissy Spacek, encore mariés aujourd’hui, se sont rencontrés sur ce film-là. Enfin bref.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je viens de découvrir le Baron de Munchausen. Je connaissais rien du film, mais je m'attendais pas trop à ça. J'imaginais un film nawak avec un humour à la Monty Pythons (Eric Idle oblige) et des décors Gilliamesque. J'ai découvert un très beau film, aux décors grandioses et grandiloquents, à l'histoire intimiste, sur la défaite de l'imaginaire face au progrès et au pragmatisme. C'est un film très riche (rien que les décors, les costumes, les scènes de guerre, c'est ), au casting sans fautes (je t'aime Uma Thurman ), à l'imagination débordante.
5.5/6

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"Comment je me suis disputé avec Eric Barbier" de Arnaud Desplechin.

C'est toujours aussi bien.

C'est quoi ? Doc ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'était apparemment comme ça que Desplechin voulait initialement baptiser Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle).

Et effectivement, c'est aussi bon que dans mon souvenir de gamin de 13 ans.

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Et pas seulement que pour les seins de Marion Cotillard!

Robocop. Je l'avais vu une fois étant gamin, d'ailleurs ça m'étonne vu la violence du truc. Je veux bien croire les infos pour une fois, un gosse de 11 ans a certainement vu 8000 meurtres à la télé. Rien que dans les Power Rangers, à chaque épisode ils détruisent plein d'immeubles. Ca fait des centaines de morts. Bref.
J'ai beaucoup pensé à Starship Troopers de ce même Verhoeven. La même approche second degré d'une société fascisante, avec ses persos hyper caricaturaux et ses pubs moralement très douteuses. C'est court, ça pète de partout, ça se laisse regarder sans problèmes. Mais je préfère largement Starship Troopers quand même.
Au rayon humour involontaire, impossible de ne pas avoir en le méchant le Red de that 70's show, et le robot tueur ED machin m'a fait comprendre d'ou il vient (jeu des références à l'envers : plein d'apparitions par ci par là dans des trucs comiques, par exemple South Park où on le voit plusieurs fois, et là je découvre l'original).
Bref vachement sympa. 4.5/6

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