Forum de FilmDeCulte

lol, tosgra !

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N'écoutez pas Film Freak

assez puéril oui.

C'est parce qu'il devait être dans le tien que je l'ai pas trouvé ??

Bon film pour toi; moins pour moi et alors ?

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Faut avouer que...
Jusqu'à la fin de l'avis et cette comparaison avec Cogan, on se demande si Noisette vient de voir son premier Tarantino au mieux ou, au pire, son premier film après Mission Evasion ou Cogan donc.

"Y 2h de bavasseries", mince alors.

Je le dis au début : c'est mon 2ère Tarantino; le 1er était Django Unchained dont le rythme est totalement différent.
C'est une question de ressenti pour chacun. En ce qui me concerne, j'ai bien accroché avec Django et je me suis emmerdée avec Jackie Brown. J'aurais préféré qu'il en soit autrement, mais oui 2 H de dialogues interminables dans le sens où ce qui pourrait être dit en 10 mn avec autant d'attractivité l'est en 20 mn ou plus ? J'ai pas minuté .

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

C'est sûr que Django c'est pas bavard....................

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Je te conseille Reservoir Dogs, pour continuer ton ascension dans le merveilleux univers de Tarantino. Pour le coup, c'est très bavard. Et puis enchaine toute sa filmographie.

C'est quand même un élément fondamental de son style, critiquer Tarantino pour ça c'est comme si on critiquais Leone pour ses gros plans sur les visages !
Le côté "bavard" de ses films n'est pas un problème en soi, l'important c'est que les dialogues soient inspirés.
Sinon il vaut mieux voir ses premiers films en priorité, pour moi ses meilleurs...

Tout à fait d'accord et c'est là où, pour moi, ça a péché dans Jackie Brown alors que c'était absolument jouissif et attractif dans Django

"Je te conseille Reservoir Dogs, pour continuer ton ascension dans le merveilleux univers de Tarantino. Pour le coup, c'est très bavard. Et puis enchaine toute sa filmographie."

Oui, dès que je peux, je jouerai à Alice au pays des merveilles d'autant plus que Réservoir Dogs est moins long, je crois, que Jackie Brown; donc même si je m'ennuie, je risquerai pas de m'endormir et de rater la scène de tuerie dont j'avais vu quelques moments bien gores.

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Douglas Sirk

Une Histoire vraie (The Straight Story, David Lynch, 1999)
Ça mériterait sans doute un beau topic (si l'un de vous est motivé (<-- haha !)), mais je ne vais faire que répéter ce qu'on en dit partout : surprenant de voir Lynch fournir un film aussi simple et dépouillé, de le voir s'interdire le moindre détour : straight, littéral, tout droit. Il faudrait un jour faire un travail sur ces réals qui, à un moment de la carrière, décident de se confronter au dépouillement du classicisme le plus pur, comme pour se mesurer à leurs propre capacité à raconter une histoire quand il n'y a plus aucune manière derrière laquelle se cacher. Lynch ne s'est pourtant pas nié. Déjà parce que la vie tranquille que ses films investissent d'un cauchemar ne tient pas d'une peinture sarcastique : ce désir de quiétude, cette tendresse inquiète, font aussi partie de son cinéma. Et aussi parce que l'étrangeté n'est pas absente du film : elle s'y insinue seulement en douceur, discrètement, notamment par la lenteur soutenue du rythme, et son immédiate mélancolie. On peut aussi revenir un peu du flot d'éloges que le film avait reçu à sa sortie, et remarquer que les différents segments sont inégaux, que le récit se contente parfois un peu de son simple postulat, et que parce qu'il veut effacer toute trace de son intervention, Lynch rend d'autant plus visible les moments maladroits où il se réinvite un peu trop clairement (la scène des récits de guerre bruités, par exemple). Mais l'ensemble est touchant, on prend considérablement le temps de s'attacher à ce vieil homme, à observer ses réaction, son intériorité. C'est vraiment un joli projet, et un joli film.




Victor et le manoir aux secrets (Das Haus der Krokodile, Cyrill Boss, 2011)
Un gamin solitaire emménage avec ses sœurs dans le manoir de son grand-oncle, ancien chasseur en Afrique, et découvre qu'une petite fille y est morte quelques décennies plus tôt... C'est un téléfilm pour enfant, il n'y absolument rien à aller y chercher, mais je pense que petit ce serait devenu quelque chose comme ma VHS-fétiche-revue-mille-fois. Déclinant en mode soft le registre du film d'épouvante mélancolique, le réal chiade une imagerie de maison hantée au passé triste, faisant explorer à son héros un cheminements d'énigmes, de passages cachés, de secrets, etc. C'est très joliment décoré, éclairé, le tout ressemble à un beau livres d'images. Bref, si vous avez des petits cousins à occuper un dimanche après-midi, vous pouvez tenter, je pense que ça leur plaira (mais évitez la VF, qui est immonde).

Tu penses à qui d'autre ?

Mmm voyons voir... Burton avec Big Fish ? Aronosky avec The Wrestler ? Pas du pur classicisme dans les deux cas, mais un pas volontaire vers le dépouillement et la simplicité. J'allais dire Gus Van Sant mais chez lui c'est carrément devenu une part entière de sa carrière. Doit y avoir des exemples plus évidents, je réfléchis.

J'ai du mal à voir du dépouillement dans Big Fish...à moins qu'on parle de la photo moche.

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Retour à l'aube (Henri Decoin, 1938)
Danielle Darrieux s’ennuie profondément dans sa campagne, et a un jour l'occasion de se frotter pour quelques heures à la grande ville, où elle rencontre évidemment le loup. Petite surprise. Le ciné français de l'époque a tendance à irriter gentiment, alors on craint le pire avec ses films et réals secondairesi… C'est indiscutablement "petit" (on sent grave les modes éphémères que le film adopte, les petits effets calculés et mal digérés de choses vues ailleurs, l’absence d'une ambition réelle), mais finalement ça se regarde à peu près. Il faut faire avec tout les clichés que le film charrie, que ce soit sa complaisance populo ou son penchant années folles, et il faut passer outre le moralisme pénible et machiste qui fleure de toute cette histoire. Mais il y a des choses à prendre.




L'Anniversaire (Diane Kurys, 2005)
Il y a pire que le film bourge sauce TF1 qui ne se rend pas compte qu'il se complait dans l'étalage vulgaire du plaisir du fric : le film qui décide en plus de t'en parler. Un patron de chaîne de TV rappelle à lui les amis d'une radio libre gaucho qu'il a trahi pour monter son empire... Une heure trente de comédie ingrate, pour finalement enfin nous dire, façon Les petits mouchoirs, qu'en fait "l'argent fait pas le bonheur" (putain merci, on savait pas), mais surtout pour rajouter que mine de rien, quand même, si, faut pas déconner... Le plus puant, bien sûr, reste la façon dont chaque grand nom est venu cyniquement encaisser son chèque dans ce truc terne et nul.

J'en trouve dans la concentration de l'histoire autour du simple échange père/fils, jusqu'à en faire le climax, et dans l'absence de stylisation de tout ce qui tient au fantastique, et dans le refus d'appliquer son habituelle imagerie au reste. Après, certes, la sensation de grand écart tient sans doute d'avantage à la description d'une famille relativement paisible (notamment son couple de parents), vu de l'intérieur comme un cocon et non de l'extérieur comme un truc dysfonctionnel, et à la relative réalité du monde décrit.