Tetsuo a écrit:
Sholey c'est sympa. C'est un peu vieillot mais y'a un certain charme, une ambiance western tragique avec un sous-contexte homosexuel amusant. Et les chansons sont biens. Et puis y'a un petit intérêt historique : c'est le film le plus vu au monde !
Ouaip j'avais vu ça, d'où la curiosité face au monument (mais je me retiens aussi dans l'idée qu'en ce moment, là, à l'autre bout du monde, un indien qui fait ma quête cinéphile à l'envers s'apprête à se lancer un divx des Chtits et va avoir mal...)
Citation:
Par contre j'ai pas tenu jusqu'à la fin de Sawariya, j'ai trouvé ça insupportable.
Rhooo, à ce point ? La deuxième partie est moins réussie, mais ca se regarde.
Black avait quelques bonnes idées aussi si tu veux te risquer, et pas de chansons. Mais c'était un peu flemmard.
Je note pour
Kuch Kuch Hota Hai (mais tiens, un autre film avec Shahrukh Khan, quelle surprise).
En fait, en découvrant
Devdas (qui était mon premier Bollywood), je me disais que l'admiration énorme pour le film venait simplement du fait que je découvrais toute la production avec, mais plus ça avance, plus je remarque que c'est quand même un sommet qui a ses qualités propres.
Cosmo a écrit:
Devdas, c'est un peu genre des nanas qui courent pendant trois heures dans des couloirs éclairés à la bougie en hurlant "Devdaaaaaaaaaas"... C'est mimi mais ça pourrait durer 30mn en tout que ça serait finalement la même chose. C'est ce que je reproche aux deux ou trois films bollywoodiens que j'ai vus : leur durée pour raconter des trucs finalement très communs.
Mmm, c'est un fil rouge qui revient sur trois scènes... Moi je trouve que le fait de passer par la prostituée (et surtout à la relation héroïne-prostituée) permet justement d'éviter la répétition ad nauseam des deux amants qui se courent après, et qui fait que la seconde partie est tout à fait digeste, contrairement à quelques autres Bollywood vus (d'ailleurs on y trouver parmi les gros morceaux du film : la visite au bordel, la danse à la cérémonie, le final). Que ca joue sur des tics (la fille qui se coure les couloirs le sari au vent), c'est vrai, mais c'est aussi toujours renouvelé d'une façon ou d'une autre, et puis c'est un plaisir esthétique flamboyant qui fait la base même de ce qui motive ce cinéma, donc ça me gêne pas, au contraire.