La reine Margot, Patrice Chéreau
Sans doute le film qui détonne le plus dans la filmo en général plus axée sur le glauque de Chéreau. Ce qu'on retient le plus du film, plus le côté très folasse revendique par Anglade et Greggory dans leur composition (face à une Adjani que je n'ai objectivement jamais vu aussi bien dirigée, y a pas photo par rapport à des purges genre La repentie, et dire que c'est Virna Lisi qui a eu le prix d'interprétation à Cannes alors qu'avec son fron dégagée, elle ressemble plus au crâne en bocal des tortues Ninja), c'est la musique saisissante, très baroque roccoco qui accompagne les scènes de massacre.
4/6
Mirage de la vie, Douglas Sirk
Lé mélo ultime de Sirk sur les occasions manquées d'une actrice qui a préféré sa carrière à l'amour de sa vie, sur une fille qui rejette sa mère noire après s'être fait contaminer par l'hypocrisie des convenances, sur le mensonge, l'ambition, et les ambiguités des apparences. Mille coudées au-dessus des pâles imitations que sont
Loin du paradis ou plus récemment
Angel.
5/6
Mister Freedom, William Klein
J'adore cette affiche. Pour le reste ce délire pop art où un superman US facho vient en France libérer le pays du péril coco lorgne joyeusement avec le Z, avec un Big Jim qui se bat dans le metro contre Philippe Noiret et un dragon gonflable pour sauver l'honneur d'un espion nommé Monsieur Formidable joué par un Yves Montand dopé aux amphètes. Avec aussi la très sexy Delphine Seyrig en dangereuse manipulatrice soixante-huitarde.
2/6
Homopunx (Cazzo)
Et maintenant du porno, parce que c'est toujours mieux que de se toucher sur du Jared Leto. Et voilà un peu le Streamside day de la baise gay avec cet Homopunx du studio allemand déjanté Cazzo films où on s'envoie en l'air dans les plumes et la crème pâtissière avec des tenues pailletées improbables, des têtes de lion et d'ours polaire, avec plein de petits frenchy qu'on connait de près ou de loin comme Brice (sur la jaquette) la diva BTS hygiène vainqueur du premier Hot Cast avec un accent so cute et ses petites tenues de matelot (et qui a pris comme nom de scène... Brice Farmer... kikoo lol mdr) et Jules le mec ultra tatoué qui a une religion bizarre qui le conduit à ne manger que des oeufs mollet. C'est un peu le film vers lequel j'aiguillerai ma mère pour lui montrer que baiser, ça peut être bien fun.
la bande annonce
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5/6
Ink Storm (Raging Stallion)
L'éternel problème des fils de studio américains c'est qu'il dure trois heures avec en général six scènes non connectées d'une demie heure... Mais bon c'est le succès de cet hiver grâce évidemment au canonesque mégabombassissime Phillip Tanzer, rebaptisé Logan McCree, que j'avais déjà repéré il y a deux ans quand il faisait ses show berlinois et la couve de Pref. Depuis il s'est fait tatouer et il a pris des pecs et du cul juste ce qu'il faut pour devenir le mec le plus bandant de la galaxie, et topper un cancrelat barbu et une scène versatile avec un sugar daddy. Faudra-t-il attendre la quarantaine pour se faire Tanzer, soit encore trois quinquennats de Nicolas Sarkozy? Plus dure sera la vie. Sinon la thématique du film est le tatouage est le film se laisse voir sur avance rapide, avec notamment une scène de tatouage de la bite de quinze minutes (le mec est très laid, mais j'ai eu mal pour lui) suivie d'une scène de bareback sympathique mais bareback. A noter que la scène la plus pourrie (sans Tanzer donc) est en apothéose à la toute fin, ce qui est finalement assez logique pour un film de trois heures.
4/6
Donne-moi ton cul, de Fabien Lefait
un film critiqué sur ecranlarge Alors c'est un peu toute la loose du porno hétéro avec ces mecs beaufs à bide à bière qui ne ressemblent à rien, si ce n'est à flatter le gueux qui se tape des barres en se disant que même en regardant Cauet, il aurait des chances de culbuter des étudiantes en psycho. Je pensais que c'était un pastiche de
Prête-moi ta main, j'avais lu un court article dans le numéro d'été special sexe des Inrocks et je me demandais par quel trésor d'ingénuosité ils auraient pu jouer sur l'aspect parodique du film de Lartigau, qui repose aussi beaucoup sur les scènes en famille. Que nenni mon bon, c'est un film avec trois lignes de dialogue où Sebastien Barrio veut enculer une nana alors qu'elles lui disent toutes non sauf à la fin où il en trouve une qui dit oui. Bref ça relativise l'ambition du truc. Je suis langue de vipère, mais il y a une scène de deux minutes où Barrio mange des spaghettis avec une gueule de Droopy et où il est censé dire à son meilleur pote chauve bide à bière que rholala aucune fille ne veut se faire enculer. Soit à peu près uen vingtaine de mots de dialogue. Le réalisateur est tellement enfoiré qu'il en a tiré un bêtisier qui sert de générique de fin. Et Chloé Delaure n'a rien à voir avec Chloé Delaume, l'écrivaine du
cri du sablier (!!!) café de Flore prise de tête.
0/6