Baptiste a écrit:
Mais trop pas, j'ai meme precise "dans l'esprit de quelqu'un au moins". Je me prends pas pour un dieu du cinema, je suis meme un gros newbie, mais ca n'empeche pas que je donne mon avis sur ce qui fait un chef d'oeuvre universel c'est tout. A chaque fois que je donne mon avis faudrait que je mette "Attention les gars c'est juste mon avis!!" ?
"Universel", ça n'existe pas.
La plupart des films considérés comme des "chefs d'oeuvres" ou des "classiques" sont justement souvent assez difficiles d'accès pour le grand public...je doute que Citizen Kane et 2001 soient considérés comme des films "divertissants" par une grande partie du public (et je parle pas uniquement de l'individu lambda qui va voir Taxi 4, je parle de cinéphiles sur ce forum même qui n'accroche pas à ces deux films pourtant estimés par beaucoup - presse et spectateurs et profession - comme parmi les plus grands films jamais de l'Histoire).
Leproblème, il est dans la forme que tu donnes à tes propos...
"Cinéma plein" c'est parfaitement crétin comme appellation...ça "n'existe" pas ça aussi...ça n'a même aucun sens...
Je suis un grand amateur de blockbusters et d'entertainment mais il ne me viendrait jamais à l'idée de dire que Psycho de GVS (que je n'aime pas) vaut moins que War of the Worlds de Spielberg (que j'adore).
Le cinéma, comme tout art, est assez riche pour permettre aux artistes de s'exprimer comme ils le souhaitent...une oeuvre d'art n'est pas FORCEMENT faite pour tous et n'a pas à l'être.
Evidemment, vu qu'il s'agit d'un art industralisé, commercialisé, le public et l'appréciation du public jouent un rôle important dans son existence mais il ne FAUT ABSOLUMENT PAS que cela devienne un facteur dans la création d'une oeuvre (qu'elle ait pour ambition d'être un chef d'oeuvre ou non, "universel" ou non)...
PS : putain je parle comme Eisenhower sur la fin là...
"In the councils of government, we must guard against the acquisition of unwarranted influence, whether sought or unsought, by the military-industrial complex. The potential for the disastrous rise of misplaced power exists and will persist. We must never let the weight of this combination endanger our liberties or democratic processes. "