Tom a écrit:
juste une gestion qui en passe par une configuration un peu plus complexe à analyser qu'une esthétisation : jonglage des points de vue, espace, etc.
Je me répète, mais chez Cronenberg dans "A history of violence", il y a au moins deux séquences où la mise en scène de Cronenberg est excessivement complexe, tout en étant aussi particulièrement limpide d'un point de vue narratif (aucun discours sur la violence).
1) la séquence au début où Mortensen est agressé dans le "diner" et tue les deux agresseurs
2) La séquence où Ed Harris débarque à la maison familial de Mortensen : la gestion des différents personnages, de l'espace, des enjeux différents pour chaque personnage est impressionnante.
Pour ce que ça vaut aussi - j'ai le souvenir d'un bonus DVD qui retrace un peu les "différentes séquences de violence" avec des commentaires de plusieurs intervenants sur le film. Bon, j'ai pas un souvenir impérissable du bonus - comme toujours, toutes les considérations psychologisantes, ou les discours sur les personnages sont inintéressants, mais lorsqu'ils abordent les considérations terre à terre sur la mise en place de ces séquences et les questions qui se posaient au moment de les tourner, je trouvais ça pas mal... à l'époque.