Forum de FilmDeCulte

J'ai jamais compris ce que les réalisateurs voyaient dans ce script.

Je l'avais lu il y a un moment et même s'il y a une certaine efficacité - mon pote Steven Knight est loin d'être un manchot - j'avais trouvé ça faible et ça m'avait laissé l'impression qu'il manquait un acte entier.

Quoiqu'il en soit, je comprenais pas ce que David Fincher, et plus tard Derek Cianfrance, y voyaient. Et donc il échoue entre les mains de John Wells, anciennement un super prod télé (Urgences, The West Wing), aujourd'hui un réalisateur très moyen (The Company Men, Un été à Osage County) qui signe un film joli à regarder (you can't go wrong with foodporn) et plutôt rythmé, mais qui passe trop vite sur plusieurs points thématiques.

C'est dommage. C'est dommage de créer une équipe de personnages caractérisés en 2-3 coups de cuillères à pot pour finalement ne quasiment pas les exploiter, c'est dommage de pas exploiter à fond l'aspect créatif de la cuisine, c'est dommage de rester constamment à la surface de tout.

Alors c'est pas aussi mauvais que je le craignais, il y a même un ou deux retournements pas trop mal vus, mais ça reste moyen.

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Voilà un film où le héros incarne un idéal de masculinité plus conforme à celui de Saint-Just.
Marrant comme un acteur peut se faire enfermer dans un rôle. Depuis The Hangover qui l'a rendu célèbre, Cooper joue ce beau gosse vulnérable et immature mais encore masculin. Limitless, c'est ça, pareil pour Silver Linings Playbook.
Même American Sniper.



Il joue son moi putatif si on en croit cet extrait de wikipédia.

Vous imaginez American Sniper avec Matt Damon? C'est fou comment le physique et la vibe d'un acteur peuvent, au fond, déterminer sa carrière.

Ce qui m'éclate toujours avec Bradley Cooper, c'est de voir qu'il joue les beaux gosses ultimes aujourd'hui alors qu'il débutait dans Alias comme le mec friend zoné...


Sinon, il a joué Elephant Man au théâtre, peut-être verra-t-il ses rôles changer par la suite...

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Il a dû lire un article sur return of the kings pour passer de bêta à alpha.

J'ai bien été conditionné par le cinéma hollywoodien. Sans prévoir le retournement avec Omar Sy, je me demandais comment il pouvait accepter d'être traité de la sorte.
Le film m'a répondu quelques instants plus tard sans que je m'y attende vraiment. Ah la magie du cinéma américain.
D'accord avec FF sur le film qui se suit bien et très plaisamment sans être vraiment bon (ça va deux secondes, l'indulgence).
Réplique symptomatique pour rejoindre le reproche fait par FF:"Vous connaissez les Sept Samouraïs?", "J'aimerais que mon équipe soit comme eux".
Ce qui restera, au niveau de ce qui nous est montré, lettre morte ou presque.