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A ruthless thief and his expert crew stumble onto the heist of a lifetime.

Ayant obtenu les droits de la série complète des Parker écrite par Richard Stark/Donald Westlake, Shane Black ne se contente pas d'adapter le premier ouvrage, déjà porté à l'écran par John Boorman et Brian Helgeland, utilisant le même point de départ avant d'en dévier pour, j'imagine, piocher ça et là dans les différents tomes. Je n'ai lu aucun des volumes (ni vu aucune des autres adaptations exceptées les deux susmentionnées) et à vrai dire, je m'en fiche, moi je suis là pour voir un film de Shane Black. Mais alors qu'il sort d'une expérience peu concluante sur un blockbuster et qu'il œuvre ici pour une plateforme, le cinéaste choisit de mêler l'univers hard boiled original, son registre de prédilection, avec le cahier des charges de l'action à surenchère, quelque part à mi-chemin entre l'échelle de ses scénarios des années 80/90 et ses films de franchises en tant que réalisateur.

Dans l'absolu, pourquoi pas? Black n'est pas manchot et l'introduction passe habilement des bons mots à une course-poursuite gonzo qui m'a surtout rappelé l'ouverture dantesque et YOLO de Six Underground, mais la suite se fait tout de même un peu longuette même si la désinvolture générale, dans l'humour mais également dans la violence, typique de l'auteur, amuse régulièrement. Disons que le film porte bien son titre.

Mais une fois passé le morceau de bravoure central, joyeusement démesuré (malgré des VFX aussi peu terminés que l'image ne semble pas étalonnée), le récit s'enlise pour de bon dans sa mécanique de heist movie à rebondissements éculés et retournements prévisibles, s'étirant péniblement jusqu'à 2h08. Si encore le film avait quelque chose à raconter, ça irait. Après tout, Iron Man 3 possède un tiers central character-driven qui constitue tout le cœur du projet, mais en revenant semblablement à un univers familier, Black signe pourtant son film le plus creux et impersonnel, sa patte existant par touches superficielles mais son regard sur la figure du héros étant résolument absent.

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Vu la moitié hier soir avant de m'endormir comme une merde et sincèrement pas certain de le terminer. Pas loin de trouver ça nullissime. Le perso de Wahlberg est antipathique au possible et en effet j'ai aussi pensé à Six Underground lors de la poursuite du début avec ses CGI dégueux (et violence animale pour moi c'est gros red flag direct). Même sentiment d'un auteur perdu dans les algorithmes des plateformes. Et puis tout le côté Shane Black hyper forcé avec le buddy movie sorti de nulle part à travers le perso improbable de Lakeith Stanfield, le côté Noël... Ca devient franchement autparodique au niveau des colombes de John Woo. Bref j'y reviendrai si je le termine mais le mec a totalement perdu le mojo (trouvé ça d'ailleurs assez mal écrit).

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CroqAnimement votre