Forum de FilmDeCulte

Lorsque Bill et Hal, des jumeaux, trouvent dans le grenier un vieux jouet ayant appartenu à leur père, une série de morts atroces commence à se produire autour d'eux...

Si vous vous étiez toujours demandé à quoi ressemblerait un épisode de Destination Finale en nul, Ozgood Perkins a la réponse pour vous. Là où les morts accidentelles de l'autre saga sont savamment distillées pour exploiter la tension et maximiser l'humour si besoin, The Monkey se précipite, expédie. Alors on va dire que c'est à-propos car le film pense développer un discours sur l'absurdité et l'absence de sens de la mort tout comme il sous-traite sa thématique de l'hérédité potentiellement toxique - pour info, Perkins est le fils d'Anthony, qui a caché son homosexualité et son SIDA, et de Berry Berenson, qui est morte quand son avion a percuté la Tour Nord du WTC - mais ça donne surtout une écriture chaotique (tirée d'une nouvelle de Stephen King laaaaargement extrapolée) et donc un film clairement torché qui quémande le rire du spectateur si fort qu'il en devient lourd.

Vraiment, je vais arrêter les frais avec Perkins. Sur les cinq longs qu'il a fait, j'en ai vu trois et c'est trois fails et ce dernier indique que même en changeant de registre, il est pas bon.

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Marre de ces réals de genre dont je crois que le film qui buzze est leur premier (en l’espèce, LONGLEGS) alors qu’ils en ont fait douze avant.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'aime bien Longlegs pour son ambiance réussie. Vu ce week-end February, meme qualité pour l'ambiance, le film souffre de sa lenteur mais j'aime bien la structure et les scènes de meurtres. Après quand tu te résumes, c'est finalement une intrigue trop lambda. C'est un réalisateur qui a de vraies qualités, ce qui explique son buzz, mais le résultat est trop souvent inégal. Toutefois convaincu de son potentiel.

Non ce qui explique son buzz c’est que le cinéma d’horreur bénéficie d’une mansuétude énorme d’une poignée de fans par rapport à d’autres genres.

Ce que je voulais dire, c'est que son Longlegs a des qualités qui le font un peu ressortir d'autres faiseurs dans le genre. Je vise évidemment sa capacité à créér une ambiance. Mais après oui c'est un cinéma pas exempt de défauts.

C'est surtout le marketing. Ses trois premiers films sont passés inaperçus.

Longlegs a cultivé le mystère durant sa promo et The Monkey a surfé sur la soudaine notoriété du réal (avec des "from the twisted mind of Ozgood Perkins").

Ça force. Et la Force ça marche sur les esprits faibles.

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Ah mais après que ça a été bien vendu, je dis pas le contraire. J'aime plus le Perkins que toi, je ne l'encense pas mais je comprends que ça accroche certains fans du genre. Hier, j'ai lu ta critique sur February. De mon coté, j'ai trouvé ça moyen et je te rejoins parfaitement sur le coté lent, pour dire chiant du bouzin, mais il y a des cotés que j'ai bien aimé (l'ambiance et les meurtres). Bref, tout n'est pas à jeter, il y a des qualités, mais ouais ça serait temps qu'il fasse un bon film. Son Monkey, je suis curieux de le voir, juste pour comparer avec le Romero.

Cosmo qui fait des critiques TéléStar sur Facebook plutôt que de poster ici, LA HONTE.

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Haha, pas ma meilleure en effet, torchée vite fait sur le téléphone. A la fin je ne savais même plus si j'avais aimé ou pas le film

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
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