Forum de FilmDeCulte

Toujours pas de top pour ce double gagnant de la Palme d'or .

1967 : Pas de larmes pour Joy (Poor Cow)
1969 : Kes
1971 : The Save the Children Fund Film
1971 : Family Life
1979 : Black Jack
1980 : The Gamekeeper
1981 : Regards et Sourires (Looks and Smiles)
1986 : Fatherland
1990 : Riff-Raff
1990 : Secret défense (Hidden Agenda)
1993 : Raining Stones
1994 : Ladybird (Ladybird Ladybird)
1995 : A Contemporary Case for Common Ownership (court-métrage documentaire)
1995 : Land and Freedom
1996 : Carla's Song
1997 : Les Dockers de Liverpool (The Flickering Flame) (documentaire)
1998 : My Name Is Joe
2000 : Bread and Roses
2001 : The Navigators
2002 : Sweet Sixteen
2002 : L'un des courts-métrages du film collectif 11’9’’01 - September 11
2004 : Just a Kiss (Ae Fond Kiss)
2005 : Tickets coréalisé avec Ermanno Olmi et Abbas Kiarostami
2005 : McLibel, coréalisé avec Franny Armstrong (documentaire)
2006 : Le vent se lève (The Wind that Shakes the Barley)
2007 : Chacun son cinéma - segment Happy Ending
2007 : It's a Free World!
2009 : Looking for Eric
2010 : Route Irish
2012 : La Part des anges (The Angels' Share)
2013 : L'Esprit de 45 (The Spirit of '45) (documentaire)
2014 : Jimmy's Hall
2016 : Moi, Daniel Blake (I, Daniel Blake)
2019 : Sorry We Missed You

_________________
CroqAnimement votre

J'en ai vu très peu en fait :

1995 : Land and Freedom
5/6, découvert hier soir, mon préféré sans doute, il trouve un juste équilibre entre ampleur romanesque et propos politique d'une rare pertinence (et très actuel) dans ce cadre quasiment invisible au cinéma de la guerre civile espagnole.

1998 : My Name Is Joe
4/6, beau souvenir de Peter Mullan dans ce rôle de prolo alcoolique.

2002 : Sweet Sixteen
4/6, souvenir diffus d'un film très brut, très énergique et sombre. Sans doute l'un de ses meilleurs.

2002 : L'un des courts-métrages du film collectif 11’9’’01 - September 11
vu ce film collectif mais aucun souvenir.

2006 : Le vent se lève (The Wind that Shakes the Barley)
2/6, vu à Cannes, effarement devant l'annonce de la Palme d'or. Le film me semble échoue un peu là où réussit Land and freedom. Trop classique, trop banal. Quasiment aucun souvenir.

2012 : La Part des anges (The Angels' Share)
4/6, très sympa, le côté comédie de Loach que je connaissais moins fonctionne très bien. C'est malin et attachant.

2013 : L'Esprit de 45 (The Spirit of '45) (documentaire)
3/6, un documentaire très "reportage télé didactique" sur l'Angleterre post deuxième guerre mondiale. Instructif à défaut d'être passionnant ou bouleversant.

2016 : Moi, Daniel Blake (I, Daniel Blake)
2/6, vu à Cannes, effarement bis devant l'annonce de la Palme d'or. Le film est pas détestable du tout, au contraire il est plutôt noble dans ses intentions mais c'est d'une lourdeur, d'une artificialité quand même...

_________________
CroqAnimement votre

Pareil, mon préféré de lui.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste

BOUM, pareil (ou plutôt POUM), j'adore. Il faut vraiment lire Hommage à la Catalogne d'Orwell, le mec décrit le stalinisme dès 1937, c'est fascinant.
Pas vu beaucoup de Loach sinon, alors que certains me tentent bien, mais ses derniers ont l'air assez lourdauds...

J'ai toujours eu beaucoup d'affection pour ce réalisateur, plus pour son humanité et son engagement que pour son génie cinématographique, peut-être. Du cinéma toujours ancré dans la réalité, toujours au plus près de l'humanité des personnages.

1990 : Riff-Raff
Les débuts de Robert Carlyle dans le rôle d'un jeune ouvrier qui débarque sur un chantier où il y a des gros soucis de sécurité.. Déjà énormément de Loach dans ce film: la précarité, la solidarité, l'humour,.. Film pas ouf mais très attachant. 4/6

1993 : Raining Stones
Un peu pareil que le précédent mais avec une meilleure histoire, plus forte: un chômeur dans la dèche fait tout (y compris des conneries) pour pouvoir payer la robe de communion de sa fille. Vraiment touchant. 4/6

1994 : Ladybird Ladybird
Ca c'est une claque. Loach nous bouleverse avec cette ahurissante histoire (vraie) et ce perso inoubliable de femme blessée par l’amour volé, piégée par sa rage. Vraiment secouant. 5/6

1995 : Land and Freedom
Sans hésiter son plus grand film, qui cumule toutes les qualités de son cinéma. Vraiment magnifique. 5.5/6
Et puis c'est un film clé dans la filmo de Loach puisque c'est sur ce film qu'il rencontre Paul Laverty, qui deviendra son fidèle scénariste à partir du film suivant.

1998 : My Name Is Joe
Un tout grand Loach qui prend aux tripes avec un Peter Mullan phénoménal. 5/6

2000 : Bread and Roses
Le DVD m'attend.

2001 : The Navigators
Loach VS les effets dévastateurs de la privatisation du rail en Grande-Bretagne. Film nécessaire, et un bon cru pour Ken. 4/6

2002 : Sweet Sixteen
Encore une claque, avec un de ses plus beaux personnages. 5/6

2004 : Ae Fond Kiss
Pas le plus mémorable mais plutôt une bonne surprise. Un petit Loach mais c'est réussi. 4/6

2006 : The Wind that Shakes the Barley
Ca m'avait quand même bien remué. Est-ce que ça vaut une Palme, sans doute pas, mais ça reste un film important, et pas que dans sa filmo. 4.5/6

2007 : It's a Free World!
Un bon cru qui vaut surtout pour la perf de Kierston Wareing, mémorable personnage. 4/6

2009 : Looking for Eric
Celui-là je n'ai pas trop accroché. Un peu lourdingue. 2.5/6

2010 : Route Irish
Vraie sortie de route ici, j'ai vraiment détesté. Ultra chiant, avec des persos détestables. 1/6

2012 : The Angels' Share
Un de ses rares films qui est ouvertement une comédie. J'aime beaucoup. 4.5/6

2014 : Jimmy's Hall
Mouais. C'est sympa, la romance est plutôt touchante mais.. vite vu vite oublié. 3/6

2016 : I, Daniel Blake
Du 100% pur Angry Old Ken. C'est évidemment trop manichéen (surtout pour une Palme..) mais la force de dénonciation et d'engagement de Loach est vraiment marquante. Une fois de plus, une ode à la solidarité, et moi ça m'a boulversé. 4.5/6

2019 : Sorry We Missed You
Angry Old Ken, pareil à lui-même (mais encore plus vénère), s’attaque aux effets désastreux de l’uberisation du travail. Un opus fort et désespéré. 4.5/6

Mon top :

1. Land and Freedom
2. My Name is Joe
3. Ladybird Ladybird
4. Sweet Sixteen

5. The Angels' Share
6. I, Daniel Blake
7. The Wind That Shakes the Barley
8. Sorry We Missed You

9. Raining stones
10. The Navigators
11. Riff-Raff
12. It's a Free World

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je recommande aussi les écrits d'Orwell ; je n'aime pas Land and Freedom.

_________________
There is no such thing in life as normal

J'ai juste vu ça :
2004 : Just a Kiss (Ae Fond Kiss), qui est très bien, 4/6

Mais c'est un réalisateur qui m'attire pas du tout. Le dolorisme social, c'est pas ma came en art.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Il a eu une période bénie dans les 90’s, avec Raining stones, Land and freedom, Ladybird... Mais depuis que j’ai vu ses premiers (Pas de larme pour Joy, Kes, Family life), je les ai trouvés bien plus forts.
J’aime bien Sweet sixteen et Just a kiss, mais son cinéma a quand même perdu en éclat ce qu’il a gagné en radotage ces vingt dernières années.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Parce que tu n'es pas marxiste.

1967 : Pas de larmes pour Joy (Poor Cow)
1969 : Kes
1971 : Family Life
De très loin sa meilleure période, qui s'inscrit dans la droite ligne du cinéma social britannique du début des années 60 (La Solitude du coureur de fond de Richardson ou Samedi soir, Dimanche matin de Reisz), plein de vitalité et beaux personnages principaux.
4.5 à 5/6 (les deux derniers sont ses meilleurs films)

1981 : Regards et Sourires (Looks and Smiles)
1990 : Riff-Raff
1993 : Raining Stones
Moins forts que les précédents, à la même époque Mike Leigh lui est nettement supérieur.
4/6

1994 : Ladybird (Ladybird Ladybird)
Loach ouvre son cinéma au misérabilisme.
3/6

1995 : Land and Freedom
A l'époque m'avait passablement ennuyé, je ne vois aucune différence avec Le vent se lève.
3/6

2002 : Sweet Sixteen
Encore un cran en dessous des années 90.
3/6

2006 : Le vent se lève (The Wind that Shakes the Barley)
Idem Land and Freedom.
3/6

2009 : Looking for Eric
Sympathique sans plus.
3/6

2016 : Moi, Daniel Blake (I, Daniel Blake)
Son film que j'ai le plus apprécié de tout ce que j'ai vu au XXIème siècle.
4/6

2019 : Sorry We Missed You
Charge trop la mule.
3/6

Tu vas ouvrir celui de Bille August dans la foulée?

C'est marrant j'ai failli faire une vanne sur Bille August . Mais ça m'a étonné qu'il y ait pas de top, bien la preuve du paradoxe Loach, un réalisateur avec une carrière quand même impressionnante et des prix prestigieux dans tous les sens mais qui est d'une certaine manière un peu méprisé par la cinéphilie mondiale.

Sinon merci pour toutes vos réponses, ça me donne envie d'en rattraper (notamment ses premiers).

_________________
CroqAnimement votre

Ne réduisons pas le forum FdC à la cinéphilie mondiale

Le top Lubitsch n'a été ouvert que récemment, et il n'y a toujours pas de top Chaplin...

Il faut absolument voir les 3 premiers, à minima Kes et Family life. Par contre je conseille à Arnotte de prendre plusieurs paquets de mouchoirs avec lui.

Certes mais d'une certaine façon je trouve que c'est assez signifiant. Pour Chaplin ça me surprend plus.

_________________
CroqAnimement votre