Forum de FilmDeCulte

De Fenyang à Paris, et pendant plus de cinq mois, Jia Zhang-Ke promène sa caméra des backstages aux podiums d'un défilé de mode. Caméra au poing, le cinéaste s'intéresse à la création de la troisième collection de prêt-à-porter de la styliste chinoise Ke Ma intitulée "Inutile", ainsi qu'au cheminement intellectuel réalisé en amont.



Même si c'est autrement plus prenant que l'abstraction de Dong, le nouveau JZK ne m'a pas empêché de piquer plusieurs fois du nez, faute de liant entre cette boutique Prada de Shanghaï, cette seule créatrice chinoise de vêtement équitable qui traîne ses oeuvres dans la terre pour éradiquer l'anonymat d'une production mondialisée, ces mineurs à poil et ce cri magnifique d'un gosse qui fait tournoyer son linge à bord d'un scooter.
3-4/6

J'étais assis pas loin derrière toi, t'es sorti comme un gros bourrin pendant le générique de fin en dérangeant les superbes filles de ta rangée qui étaient encore assises.

Sinon, j'ai bien aimé le film.

4/6

Excuse-moi mais en ce moment j'ai le coeur brisé. Donc plutôt que gerber mon mal être sur ce forum, je préfère kicker les étudiantes en psycho qui font semblant de rester en pâmoison devant un générique en chinois. Gare à tous ceux qui s'aviseraient de gêner mon passage pendant Capitaine Achab ce soir.

Ok, je te croiserai donc après les courts roumains et je ferai comme si je ne t'avais pas reconnu. Pas envie de me faire kicker l'anus.

Tu as fait des progrès en com' depuis ton opération? J'aimerai bien t'entendre parler un de ces quatre sans ton accent si senor je vous apporte votre mocchiato. N'y vois pas malice, je suis désespéré, je ne sais pas ce que je fais.

J'y travaille. C'est épuisant, mais ça viendra.


Jette-toi par la fenêtre, ça devrait plaire à ZaZaZa.

Sorti aujourd'hui avec une affiche qui ressemble très peu à l'image balancée par DPSR :



8 salles en France, ça risque de faire du tort à Asterix.
Et puis bon, vu dans une des précieuses salles. Le film est mineur, parfois ennuyeux, souvent attachant, mais jamais scotchant. Trop de travellings (inutiles ?) mais pas mal de sensations filmiques sympathiques. Quelques passages un peu pourris (l'exposition à Paris qui est elle-même un peu miteuse) pour pas mal de plans audacieux dans leur approche à contre-pied d'une envie de documentaire "objectif". Ce qui rend finalement le film peu politique à mon goût et tend plutôt à faire sentir le spectateur qu'il doit réfléchir sur ce qu'il voit. Pas forcément convaincant ici, Jia Zhang Ke reste pertinent face à ce qu'il filme (les décadrages notamment) et on comprend qu'il n'est pas dupe. Mais comprendre ne suffit pas et Useless pêche par ce manque.
3,5/6

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Un film dont j'aurai oublié jusqu'à l'existence dans 4 mois. De Jiji, j'aime bien Still Life, Platform et Plaisirs inconnus très vite fait (me souviens essentiellement de *la scène du bus*), et quand j'entends que Jean-Marc Lalanne le cite comme un des 5 plus grands cinéastes actuels, ma joue droite se gonfle et mon index appuie un peu dessus (car je suis un débateur aux grandes ressources), là je trouve ça plutôt sans intérêt.

1-2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair