Forum de FilmDeCulte

Ce film de Billy Ray raconte l'histoire vraie de la traque, par un jeune agent du FBI, de Robert Hanssen, un responsable de la CIA qui, pendant 15 ans, a monnayé des secrets d'Etats à l'URSS.

Hanssen est joué par Chris Cooper et l'agent, Eric O'Neill, par Ryan Philippe.

Billy Ray, après SHATTERED GLASS, confirme son goût pour les ambiances de bureau un peu paranoïaques et les mecs qui se perdent dans leur duperie.

Le film est très sobre et froid. Tout se déroule à Washington durant l'hiver et rien que ça, ça donne au film un cachet une ambiance un peu hors du temps assez enveloppante.

Le film reste malgré tout un thriller, mais un thriller qui sait rester très simple, très retenu, et qui surtout ne porte pas de jugement sur ses personnages.

Un bon petit film qui vieillit bien.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

L'histoire de l'agent double Robert Hanssen (Chris Cooper), un membre du FBI qui avait vendu des secrets américains à l'Union soviétique et à la Russie, et de son subalterne Eric O'Neil (Ryan Philippe) chargé d'enquêter sur lui.

Le film tente par tous les moyens de nous faire sentir l'ambivalence de Hanssen, à la fois traitre et patriote, bon chretien et pervers, charismatique et minable etc etc... Mais non, ça passe pas. Manque d'ampleur de la mise en scène, flou total des enjeux du film, stéréotypes grossiers du scénario (ah oui, agent du FBI ça te ruine un couple). Plus des côtés nanar étonnants. On te dis le type est louche et effectivement, il a le DVD de Zorro dans le coffre de sa voiture (un indice !). Plus tard on le voit mater en boucle Catherine Zeta-Jones dans Haute Voltige.
Verdict du FBI : pervers sexuel.

Bon Ryan Phillipe s'en sort, et le film a pour lui une sorte de modestie qui fait que, conscient de ses moyens, il se concentre sur ses dialogues champ/contre-champ dans une sorte de profil bas parfois sympatique (du coup l'affiche qui nous promet du mouvement avec les images des deux moments ou quelqu'un sort un flingue sans tirer un coup de feu est assez mensongère).

Bref, c'est pas Ennemi d'Etat, ni Raison d'Etat. 2/6

Sortie le 28 Novembre 2007

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Pré Carré

effectivement, si on peut à priori plutôt se réjouir de la sobriété de la mise en scène, elle tombe dans l'excès inverse et passe à côté de son sujet. les seuls moments où on se réveille un peu sont ceux où le personnage de ryan phillippe est à deux doigts de se faire gauler (la sacoche et la voiture en gros). c'est bien peu pour un film plus ambitieux que ça.

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En débutant <b>Agent Double</b> par des images d’archives du ministre de la Justice, John Ashcroft, commentant l’arrestation de Robert Hanssen et la gravité de ses crimes, Billy Ray désamorce tout suspense cheap qu’un moins bon film aurait exploité de bout en bout. Ici, point de twist ou de faux semblants tardivement révélés. Le film est froid, sobre, et il s’intéresse moins aux arcanes du mensonge et de l’infiltration qu’aux ressorts humains de la mission. Il partage d’ailleurs de nombreuses qualités avec le précédent film de Ray, <b>Le Mystificateur</b>, autre histoire vraie sur un journaliste mythomane qui révélait déjà la fascination du réalisateur pour la duplicité. Chris Cooper, magnétique comme jamais, campe un Robert Hanssen terrifiant d’intelligence et d’agressivité. Face à lui, Ryan Philippe joue bien de son stoïcisme pour créer Eric O’Neill, le discret agent du FBI chargé de le faire tomber. C’est sur le lien entre Cooper et Philippe que se focalise le gros du film, tout suspense grossier restant largement en sourdine. Le squelette de la relation père-fils qui se noue peu à peu entre eux achève de donner à <b>Agent Double</b> une étrange et insolite sensibilité.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Une chouette surprise ! C'est solide, carré, bien joué et tout.

Ca mérite un bon petit déplacement, allez-y.

4/6

Mouaif, à part l'ambiance et le face à face entre Ryan Philippe et un excellent Chris Cooper qui arrive à jouer les connards tout en semant un peu d'ambiguité, le reste est rendu peu passionnant par le fait qu'on sait déjà tout ce qui va se passer, et que ça se passe, bien linéairement, déjà vu, 2-3/6

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Janet