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MessagePosté: 10 Sep 2013, 02:17 
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Un jeune homme insignifiant va voir sa vie bouleversée suite à l’apparition inattendue de son sosie...

Après le très inventif Submarine, Richard Aoyade choisit d'adapter à sa sauce Dostoïevski, plongé dans une bureaucratie kafkaïenne nocturne à la Brazil éclairée bleu nuit et jaune néon comme dans un cauchemar à la De Palma. Sombre farce sur un mec transparent et timoré qui voit l'arrivée de son sosie parfait version charismatique et sociable mais totalement incompétent qui l'éclipsera totalement en se servant de son expertise , The double offre un des plus grands comiques de ces dernières années à un Jesse Eisenberg, une fois de plus phénoménal. Le style d'Aoyade est au croisement de Gondry pour ses bidouillages travaillés et Tarantino pour le sens du rythme, avec un soundtrack juste au bon tempo. Quand on quitte la drôlerie noire pour retomber dans la schizophrénie et la parano pure, le film se fait quand même moins irrésistible, comme si la sophistication de la mise en scène souffrait de retomber dans des contingences pures de scénario. Mais The double reste assurément à voir, rien que pour ses dialogues jouissifs et la performance exceptionnelle d'Eisenberg.
4/6


Dernière édition par DPSR le 06 Oct 2013, 23:01, édité 1 fois.

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MessagePosté: 10 Sep 2013, 15:03 
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DPSR a écrit:
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Un jeune homme insignifiant va voir sa vie bouleversée suite à l’apparition inattendue de son sosie...

Après le très inventif Submarine, Richard Aoyade choisit d'adapter à sa sauce Dostoïevski, plongé dans une bureaucratie kafkaïenne nocturne à la Brazil éclairée bleu nuit et jaune néon comme dans un cauchemar à la De Palma. Sombre farce sur un mec transparent et timoré qui voit l'arrivée de son sosie parfait version charismatique et sociable mais totalement incompétent qui l'éclipsera totalement en se servant de son expertise , The double offre un des plus grands comiques de ces dernières années à un Jesse Eisenberg, une fois de plus phénoménal. Le style d'Aoyade est au croisement de Gondry pour ses bidouillages travaillés et Tarantino pour le sens du rythme, avec un soundtrack juste au bon tempo. Quand on quitte la drôlerie noire pour retomber dans la schizophrénie et la parano pure, le film se fait quand même moins irrésistible, comme si la sophistication de la mise en scène souffrait de retomber dans des contingences pures de scénario. Mais The double reste assurément à voir, rien que pour ses dialogues jouissifs et la performance exceptionnelle d'Eisenberg.
4/6


Mouais, ce serait pas mal si ça bouffait pas à ce point au ratelier de Brazil et du Locataire... Et ca vieillira sans doute encore plus vite visuellement que le Gilliam.


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MessagePosté: 10 Sep 2013, 15:36 
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grunt a écrit:

Mouais, ce serait pas mal si ça bouffait pas à ce point au ratelier de Brazil et du Locataire... Et ca vieillira sans doute encore plus vite visuellement que le Gilliam.


Ohlala mais t'as vu plus de deux films potables cette année?


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MessagePosté: 10 Sep 2013, 17:01 
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DPSR a écrit:
grunt a écrit:

Mouais, ce serait pas mal si ça bouffait pas à ce point au ratelier de Brazil et du Locataire... Et ca vieillira sans doute encore plus vite visuellement que le Gilliam.


Ohlala mais t'as vu plus de deux films potables cette année?


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MessagePosté: 15 Aoû 2014, 00:02 
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DPSR a écrit:
Après le très inventif Submarine, Richard Aoyade choisit d'adapter à sa sauce Dostoïevski, plongé dans une bureaucratie kafkaïenne nocturne à la Brazil éclairée bleu nuit et jaune néon

Pensé aux mêmes refs.

Citation:
Le style d'Aoyade est au croisement de Gondry pour ses bidouillages travaillés et Tarantino pour le sens du rythme

Pas pensé à ces refs DU TOUT.

Citation:
Quand on quitte la drôlerie noire pour retomber dans la schizophrénie et la parano pure, le film se fait quand même moins irrésistible, comme si la sophistication de la mise en scène souffrait de retomber dans des contingences pures de scénario.

Voilà. Première moitié amusante, deuxième moitié mi-convenue, mi-"je sais pas comment finir mon film".

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MessagePosté: 15 Aoû 2014, 20:33 
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Inscription: 25 Mai 2013, 14:55
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quel film bizarre.. quand je l'ai vu déambulé, anonyme, seul, dans cette entreprise dont on ne connaît rien j'ai, comme au dessus, tout de suite pensé à Brazil. c'est tellement une référence que bon.. j'ai eu l'impression d'être devant un film d'un autre espace temps avec ce drôle de train et cette vie sans vie. J'ai aussi pensé à Fight club avec ce personnage qui vient tout chambouler et qui a l'air de sortir tout droit de sa tête. j'ai aussi vu un peu de Korine (ça ne m'a d'ailleurs pas du tout surprise de le voir au générique de fin). C'est intriguant mais aussi angoissant (pour le personnage) et énervant (t'as envie de lui mettre une tarte pour qu'il se bouge) et la curiosité s'est muée en agacement avec ce montage très serré qui agresse un peu, ces violons qui cassent les oreilles, il y a aussi quelques longueurs et des incompréhensions.. (genre la fin.) Jesse est évidemment très bien même si le choix n'a rien de surprenant (je veux dire que si on voit bien un acteur jouer ce personnage c'est lui).


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MessagePosté: 25 Aoû 2014, 10:57 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
J'ai trouvé ça parfaitement vain. On sent qu'il y a avant tout une volonté visuel de créer quelque chose d'un peu singulier proche de la SF. Le problème est que premièrement c'est quasi un décalque de Brazil et que deuxièmement ce que le film raconte est s'avère totalement vide. On peut prédire précisément ce qui va se passer tant tout est verrouillé et sur des rails, le réal trop obsédé à faire de jolies images et de jouer avec les sons. Du coup on a un peu le sentiment de regarder ces courts-métrages bien foutus et soignés mais totalement vides qui ne savent que vendre quelques idées plastiques mais sont incapables d'incarner quoi que ce soit. Le film rentrerait d'ailleurs très bien dans la catégorie "antiquaire' de Tom.
Après ce n'est pas détestable non plus, j'ai une certaine sympathie pour Eisenberg et je suis fan Wasikowska donc j'ai du mal à être totalement négatif. Mais c'est typiquement le film que j'aurai oublié dans 6 mois tellement il a glissé sur moi sans s'accrocher à rien.

2/6

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 11 Avr 2015, 15:47 
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Messages: 182
Pas vraiment pensé à Gilliam pour ma part, oui le film est kafkaïen, et vu que Brazil avait comme référence un univers kafkaïen on peut-être tenté de faire le rapprochement, mais la mise en scène n'est pas vraiment la même,.. l'écriture non plus. Les dialogues sont très marrants, le film est excellent dans l'humour absurde, surtout dans la première heure avant qu'il ne prenne un chemin plus dramatique. Je pense que ça vieillira très bien, c'est beaucoup mieux à mons sens que Submarine le premier film d'Ayoade, ici la mise en scène à une vraie personnalité, il y'a une vraie direction artistique. Il n'y a que la fin en fin de compte qui est un peu décevante, moins émouvante qu'elle n'aurait pu l'être, mais cela n'empêche que le philtre mélancolique balai tout le film c'est indéniable, mais avec un climax en dessous du reste. Très bon quand même.

4/6


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