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Hop



Ah la photo te donne envie hein.

Dans Paris suit les aventures sentimentales de deux frères et dessine ainsi le portrait d'une famille dont la devise serait "Prend la peine d'ignorer la tristesse des tiens".

Voilà ce qu'en dit Allociné. Le film s'ouvre sur le narrateur, Garrel, qui s'adresse au spectateur (petit truc décoratif un peu superflu finalement) en se demandant si une histoire d'amour peut valoir la peine de se balancer d'un pont. Ca sera le point de départ de l'un des deux récits mêlés dans le film: d'un côté la dépression de Duris, séparé de sa compagne, de l'autre la grande vadrouille parisienne et nouvelle vague de Garrel qui lève les nanas par douzaine dans la journée.

Le film vaut essentiellement pour sa liberté dans le ton, dans la structure narrative, dans l'interprétation. Ca va te yaourtiser Cambodgia de Kim Wilde ou te raconter un conte pour enfants en intégrale, comme essayer de tenir en équilibre sur ce sommet tremblant entre désespoir rampant et légereté plus lumineuse, quelque chose de très réaliste dans les situations et les relations contrariées entre les personnages - ça se prend moins tragiquement au sérieux qu'un Ma Mère par exemple, qui empilait ses scènes ampoulées jusqu'à l'improbable. Duris, Marchand, Pisier sont parfaits, même Garrel est pour la première fois supportable. Et Honoré n'a pas son pareil pour filmer un dos (enfin si, mais il le fait bien).

Mais ça donne un peu le cafard quand même. Joli film sinon.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

J'avais trouvé ça plaisant, mais très "littéraire". Interprété magnifiquement avec quelques moments de pure grace (la danse ou Kim Wilde, je prends!) mais finalement très "parisien".

Par contre, la culotte d'Helena Noguerra, j'achète.

Ah oui c'est ultra littéraire. Du coup c'est parfois très brillant, d'autres fois plus poussif (Garrel qui n'arrive pas à articuler son texte...). Mais ça nourrit le côté à la fois très authentique dans la relation des personnages ou les situations, et plus déréaliste entre la chanson au téléphone et ces dialogues très écrits comme tirés d'un des bouquins d'Honoré, cet équilibrisme marche plutôt bien je trouve, donne un peu de caractère au film, qui lui-même fait déjà le grand écart entre les situations noirissimes et la façon dont les personnages y réagissent.

Très "parisien" oui même si je le prends pas comme un défaut (ou une qualité)...ma seule réserve (sur le fait que je mette pas 5 ou 6) c'est que je trouve le traitement parfois trop distancé, dilettante, joueur, j'arrive pas à trouver le mot juste. Quelque chose qui fait que pour moi ça en reste à un joli petit film.

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Doll, it's a heartbreaking affair

«Avant la haine, avant les coups, de sifflets ou de fouets, avant la peine et le dégoût, brisons là, dis-tu.»

Une pure merveille, peut-être la plus belle surprise venant du cinéma français cette année. Une grande liberté de ton héritée de la Nouvelle Vague, à qui Honoré rend un hommage ludique et non passéiste. Et tous les acteurs sont à leur top dans ce joli conte parisien sur la douleur des sentiments. Et Guy Marchand porte super bien la robe de chambre.

5/6

pas encore vu, qui fait la critique finalement?

et Louis Garrel est largement supportable dans Les Aamants réguliers, non mais oh...

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C'est d'ailleurs le seul truc supportable dans ce film.

Il a un petit air de JP leaud, Garrel là.

C'est sans doute voulu.

Bah ça devrait sortir, tu me diras ce que tu en penses quand tu le verras...si tu as un coup de coeur, no problemo. Sinon je m'en occuperai, on verra.



Oui j'aurais dû préciser dans 2 des 3 films de l'année passée avec lui que j'ai vus. Bon pour une fois il n'a pas trop de conneries à dire, ça aide.

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Doll, it's a heartbreaking affair

découvert en ouverture de la Rochelle en présence d'Honoré, Garrel, Marchand.

Et globalement déçu. La première partie est absolument : montée n'importe comment, jeu affecté des comédiens, dialogues surécrits et assez laids... J'ai eu très peur. Vient une deuxième partie en forme d'hommage à la nouvelle vague, légère et vaguement amusante, mais franchement rien de folichon, l'impression diffuse que tout cela est vain et creux...

Puis arrive, tardivement, une dernière partie, où se dévoile ce qu'aurait du être le film de bout en bout: ça commence avec une scène absolument splendide (la plus belle du film) qui pourrait être juste ridicule et qui, pourtant, soudain, rend le film sensible et touchant, quand on n'y croyait plus. La suite reste sur cette note d'émotion palpable, et permet un beau crescendo final, qui ne suffit pas à rattraper l'antipathie de la 1ère partie et la vacuité de la 2ème, mais mérite d'être vue.

Elle n'est hélas pas assez longue, à mon goût, pour jusitifier plus qu'un 2/6

ps: rien à redire sur les acteurs, qui semblent s'éclater, tout comme Honoré, qui s'amuse comme un petit fou... Mais on a l'impression qu'ils font mumuse entre eux et que nous, spectateurs, sommes tenus à l'écart de tout ça... Tout ça est souvent d'une grande vanité...

ps2: et donc, la critique est pour toi, bliss

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Apparemment...



...c'est l'affiche définitive

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Doll, it's a heartbreaking affair

Suis un peu d'accord avec le commentaire précédent malheureusement, et même s'il y a de bons comédiens et de très jolis moments, en particulier sur la fin et que j'adôôôôre Cambodia (encore plus par Duris).

Sinon le côté très écrit me gène vraiment et fait perdre toute spontanéité et naturel au film (et/ou aux comédiens).
Les 15 premières minutes sont épouvantables.

2-/6

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- I go from day to day - I know where the cupboards are- I know where the car is parked - I know he isn't you - Never you -

J'aimerais bien connaitre le ratio d'entrées Paris / Province de ce film
Parce qu'avec le titre et l'affiche, ça fait vraiment film intello parisien...

En plus, les plutôt bonnes critiques presses associées au qualificatif "littéraire" dans les critiques non presse me font craindre le pire...
Jamais compris pourquoi les films ultra littéraires avec toujours de super bonnes critiques presse.

Pour moi, le film évite justement tous les écueils chiants du film d'intello parisien...

Je comprends pas trop les avis négatifs dans ce topic mais bon...

J'ai eu un peu de mal en sortant, vraiment parce que pour moi le film est à de multiples reprises pollué par une posture, des choses qui me paraissent beaucoup plus superficielles.
Mais ce film mûrit bien. Il est porté par des acteurs impeccables, et en laissant décanter tout ça, c'est touchant, au final.