Forum de FilmDeCulte

Mai 1980, fuyant une manifestation réprimée par l'armée, Hyun-woo, jeune militant socialiste, trouve refuge dans la montagne auprès de Yoon-hee. Après avoir vécu une histoire d'amour passionnée, Hyun-woo fait le choix de retourner à ses activités politiques. Incarcéré dès son retour en ville, il sortira de prison 17 ans plus tard. Il redécouvre alors son pays et se souvient de son passé avec Yoon-hee.

Jamais vraiment rentré dans cette histoire désamorcée par un montage pataud, qui peu à peu gagne en linéarité mais reste souvent froide, malgré quelques reconstitutions plus fortes émotionnellement. Pas de pas de trois après les réussites Une femme coréenne et The President's Last Bang même si ça reste honorable.

3/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Avec ce mélodrame sensible et en même temps déstabilisant, Im Sang Soo confirme magistralement son statut de grand cinéaste coréen en réussissant sur les deux tableaux : le politique et le romanesque. Two thumbs up.

5,5/6

Franchement, vas-y. C'est sans danger.

Pareil. Des scènes qui, sur le papier, devraient fonctionner, comme l'adieu devant le bus, ne fonctionnent pas : aucune émotion, mise en scène un peu hasardeuse... Dans l'ensemble le film est agréable, assez prenant, sans défaut majeur, mais c'est vraiment plat (sauf les reconstitutions vraiment bien foutues). Le montage est d'une lourdeur incroyable, complètement déséquilibré, avec 20 flash backs pendant 5 minutes puis aucun l'heure qui suit... Le mélange de tragique et de burlesque, assez typique du cinéma coréen actuel, semble ici une recette appliquée (le repas avec la salade et les larmes... bof). J'avais pas accroché à fond au President's Last Bang, mais ça avait le mérite d'être jusqu'au-boutiste, cynique et mordant, jouant à fond la distanciation. Ici, c'est cul entre deux chaises.

Pas complètement au niveau de la claque du President's last bang mais en tout point remarquable: Quel autre réalisateur au monde peut aujourd'hui prétendre transcender autant les genres en passant d'une torche humaine à un spleen dans le frigo sans que ça puisse virer au passe-plats?
5/6

C'est fou, ce désir de retrouver à tout prix chez un auteur ce qu'il a fait dans son film précédent. Alors oui, par rapport à son dernier bang bourré de cynisme, Le vieux jardin semble en apparence plus sage, plus académique, mais sa mélancolie m'a beaucoup plus touché cette fois-ci... Le sentiment très doux que le temps s'aplatit, comme lors d'un voyage intérieur, alors qu'on assiste clairement à un avant et un après... J'ai trouvé les ellipses ingénieuses et vraiment subtiles, dans cette façon de gérer les différentes tonalités (alors que ça aurait pu être très démonstratif, mais non). Im Sang Soo filme très bien la confrontation entre le désir d'individualisme et la vocation politique de tout un peuple.

C'est pas ça du tout, mais ça lui réussissait mieux. SELON MOI, si tu préfères.

t'inquiète, Jericho veut nous dire que la politique des auteurs, c'est dépassé.

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Euh, non, pas toujours, ça dépend des cas...

Vu cet aprés-midi (on était 5 dans la salle dont 3 bénévoles bossant pour le ciné).
Je l'ai trouvé agréable et suis rapidement rentré dans l"histoire que j'ai trouvé émouvante.Néanmoins, j'ai trouvé la fin un peu longue : 3.5-4/6

un peu pareil que johnny
très déçu, après un President's last bang assez jouissif.
là, rien ne m'a touché, me suis surpris à n'avoir rien à foutre de la gueule des persos, la mise en scène est globalement sans intérêt (j'ai pensé, à mesure qu'on s'enfonçait dans le mélo, "hollywoodien"... le mot n'est pas juste, il veut pas dire grand chose, mais là, tout de suite, je trouve pas mieux... la scène de fin fait vraiment cliché de mélo je trouve... mais plus précisément, disons qu'on est souvent en plans rapprochés, et qu'il y a beaucoup d'artifices gratos et surlignés) et très inégale (les reconstitutions de manifs sont impressionnantes, et en même temps assez bizarres, notamment les pauvres effets de montage foireux, alors que techniquement c'est très solide -- l'utilisation du feu, notamment, est assez épatante), un scénario super-mal fichu (c'est pas tant des choix de montage, là, ça sent les choix d'écriture, l'envie de déconstruire pour complexifier... gratuitement... mais ça semble pas décidé au montage)...

Voilà, je suis bien embêté, je ne me suis pas une seule seconde senti concerné par le film, malgré toute la bonne volonté des acteurs (bien castés -- l'actrice est sublime -- bien dirigés, mais pas toujours bien servis par la direction artistique -- le vieillissement de l'acteur est assez bidon).

Sinon, je pige pas la stratégie de distribution. Le titre veut rien dire (je me demande si le titre original signifie la même chose) et l'affiche est gravement mensongère (on se croirait devant un truc façon De l'eau tiède sous un pont rouge ou je ne sais quoi... bah pas du tout...).

L'affiche originale ne trompait pas sur la marchandise comme ça :



je sais pas bien comment noter ça mais si vous insistez 2/6

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Moi j'ai vraiment pas mal aimé, ça a mis un peu de temps à que je m'y accroche mais à la fin le film avait gagné une vraie force émotionnelle.

Ca m'a fait pensé un peu à Peppermint Candy (les regrets de la vie mélés à l'histoire de la corée), en pas mal plus light tout de même.