Forum de FilmDeCulte

Que dire... sublime premier film, plein d'humanité, de beauté, d'inspiration, de modestie... écriture vive et inventive, ancrée dans le réel, personnages denses et touchants, dialogues d'une intelligence rare... Minetto et sa scénariste Cécile Vargaftig inventent un ton et une énergie en parfait accord avec la petitesse de leurs moyens, pour livrer une oeuvre ample, faisant du social sans faire du sordide, du beau sans faire du faux, de l'amour sans faire du miel... le tout avec une liberté de mise en scène et de narration qui résonne parfois des meilleurs échos de la nouvelle vague...

Alors oui, le manque de blé fait que les couleurs sont parfois un peu ternes, oui il y a sans doute quelques maladresses, mais c'est un vrai morceau d'humain, un vrai morceau de cinéma, qui fait battre le coeur à la vitesse mouchetée d'un appaloosa au galop...

ça donne envie d'écrire comme ça.

au moins 5/6

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voila donc un film pour lequel tous mes signaux d'alarme sont au rouge.

Parfois, je me demande si les avis de Zad ne m'ont pas fait éviter plus de films que ceux de Freak m'en ont faits voir.

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any man's finest hour, his greatest fulfillment of all he holds dear, is the moment when he has worked his heart out in a good cause and lies exhausted on the field of battle - victorious.
- Vince Lombardi
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quoi te répondre, sinon va chier?

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"va chier" me semble parfait, ma chère boussole qui indique le sud.

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any man's finest hour, his greatest fulfillment of all he holds dear, is the moment when he has worked his heart out in a good cause and lies exhausted on the field of battle - victorious.
- Vince Lombardi
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ça commence comme du sous Blier et ça continue sur de la bouillabaisse utopique d'extrême gauche avec Laurence Côte en clocharde braconnière à bâcher. Bref une grosse merde. Mieux vaut aller voir la môme ou le dernier Mocky qui sort la semaine prochaine.

Sympa votre petit ping-pong à tous les deux.

Si seulement il y avait discussion ce serait intéressant.

C'est un peu ce que j'attends, crois-le bien...

mais quelle discussion?
c'est tellement péremptoire et définitif, ses petites phrases, à DPSR, que ça sert juste à rien d'envisager la discussion.
D'autant que c'est seulement de la provoc, cette envie de déterrer un film vu y'a des mois.

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Ah mais je suis totalement d'accord avec toi! C'est à lui que s'adressait cette petite pique d'ironie!

La question n'est pas là mon cher Noony à quoi perdre son temps à argumenter contre Zad qui va sûrement m'agiter le fardeau de la complaisance pour un public d'auditoire bovin dont même les membres éminents du CNC ne se déplacent pour voir Lady Chatterley qu'après une moisson de Cesars et non après le florilège d'avis emballés de gens de goût en Novembre dernier. Bref pour l'avis prescripteur tu repasseras grognasse.

Cette provoc facétieuse n'avait juste pour but de te dire à toi cher lecteur cinéphile chauve, cher promoteur des dates de sortie fluctuantes de Still life et cher lecteur proactif WWF arrivé sur ce forum au détour d'un clic après un culculte Brian Auistin Green attention tu es peut-être en train de ranger en dossier classé un doc autrichien qui sort dans une combi de dix salles à tout casser et peut-être même pas dans un seul UGC vilainie suprême, cet électrochoc incroyable à cause d'un mec qui met 1-2 à Elephant, Last days, le nouveau monde, la science des rêves et la saveur de la pastèque.

Bref je sais me faire concis pour mon public qui, rappelons-le, me mérite bien.

voire.

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J'avais voulu y aller à l'époque mais la problématique du taux de rotation des salles m'avait bien eu à l'époque. Je remercie les exploitants qui ressortent les films d'ailleurs.

Sinon, je ne bosse plus pour le CNC.

Et j'étais arrivé sur FDC une après midi d'ennui à l'époque ou je bossais chez les suicidés au losange...

Le film n'a jamais quitté Paris depuis sa sortie. OUT.

En fait DPSR nous rend visite une fois par semaine quand ses parents lui laissent Internet le dimanche. Ainsi, il peut nous éclairer de ses précieux avis unilatéraux, copiés-collés d'un pseudo-technikart de bazar, au hasard d'un beau paragraphe sans ponctuation (et oui, avec ça risquerait de faire un peu plus réfléchi et un peu moins poseur-"Danger!").