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...au titre original autrement plus classe, The Damned Don't Cry :



Le meurtre du gangster Nick Prenta déclenche une enquête sur la mystérieuse et mondaine Lorna Hansen Forbes qui a aujourd'hui disparu...

A la manière des Possédées dont il partage la même structure en flash-back (et l'actrice aussi donc), Esclave du gang déploie un décor de film noir où le monde n'est pas fait pour les gentils, investi peu à peu par le mélodrame féminin via le personnage de Joan Crawford. Un personnage de femme forte et blessée qui se sert de ses hommes pour grimper les échelons qui se présentent à elle, mais le regard posé par le réalisateur est un peu ambigu, à la fois moderne dans sa façon de caractériser une femme pressant les hommes comme des citrons pour en recueillir tout le jus, et plus traditionnel dans son dénouement (). Ca reste efficacement mené, et même si les personnages masculins ne sont pas à la hauteur, Joan tient la baraque comme d'hab.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair