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Hae-won est une jolie trentenaire célibataire. Contrainte à partir en congés, elle se rend à Moodo, une petite île sur laquelle elle passait ses vacances étant plus jeune. Elle y retrouve Bok-nam, son amie d’enfance, soumise à la volonté tyrannique de ses habitants et à des humiliations quotidiennes.
Bok-nam supplie Hae-won de l’aider à s’échapper, mais celle-ci refuse de s’impliquer dans une situation qui s’apprête à basculer dans l’horreur…

Dans la catégorie jeunes pousses le podium cannois revient incontestablement à Belle épine dans la catégorie jeunes qui veulent du cul, à Two gates of sleep version sublimation d'une réalité pas très funky et la dernière pépite pour ce gigantesque panard de cinéma de genre, par un ancien disciple de Kim-Ki Duk qui enterre le maître, est visuellement à tomber, aussi ambitieux dans l'image que dans la narration, avec un montage très nerveux et une esthétique renversante. Evidemment, c'est sud-coréen. J'aime particulièrement comment le film démarre sur un personnage de banquière assez antipathique qui se retrouve noyée sous les embrouilles pour ensuite embrayer sur l'île la faisant passer ensuite au second plan, que l'espèce de thriller du début devienne soudain slasher qui y va franco de porc. Dans le registre d'une humanité plus pourrie tu meurs, Bedevilled creuse le même sillon que The housemaid ce qui peut rebuter un public plus désireux de déambulations en Toscane ou de tea-dance chez Ozu, mais pour les petits sadiques qui sa cachent derrière chaque cinéphile, la serpe en vaut la chandelle.
5/6

mythique rencontre entre Jusqu'en enfer et Battle Royale. Un film sous le haut patronage d'Imamura.

5/6 parce que c'est un peu long

Toi tu devrais noter City of life and death sur tes tablettes de projo, j'ai vu qu'on le sortait enfin le 21 Juillet.

j'ai déjà pris ma place.

Je ne pige pas l'hallucination collective sur ce film passé par la Semaine de la Critique mais surtout par Gérardmer (où il a eu le Grand Prix), ce qui aurait dû être un indice sur sa qualité.

J'ai trouvé interminable la première heure qui n'existe vraiment que pour forcer le trait sur absolument chaque personnage de manière à avoir envie de les voir tous mourir et même cet inévitable progression de la situation est exécutée sans le moindre intérêt dans la seconde moitié.

Non seulement c'est programmatique en diable à chaque. fucking. étape mais cette approche pas finaude pour un sou n'a vraiment rien à dire sur les violences faites aux femmes ou sur la société coréenne au-delà d'une vulgaire allégorie sur les pauvres qui se tuent à la tâche et les privilégiés lâches derrière leurs bureaux.

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Découvert aussi récemment et meme avis

Lancé par hasard après vu quelques notes élogieuses de mes followings et pas trop convaincu. Une histoire qui prend bien trop son temps pour se mettre en place. Plus d'une heure pour comprendre la situation (une femme est exploitée et maltraitée par son mari et finit par péter les plombs) et une dernière demi-heure boucherie en mode rape & revenge vénère mais un peu gênant au niveau du point de vue sur son personnage de femmes brisée qui ne peut réagir que dans la folie et la violence. Alors c'est cathartique tous les "bad guys" de la première partie y passent salement les uns après les autres mais le film ne dit finalement pas grand-chose de son sujet. Alors j'aime toujours autant le jusqu'au boutisme des coréens qui y vont à fond dans l'outrance et l'hémoglobine mais au final c'est assez moyen et le réalisateur n'a rien fait de remarquable depuis.

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CroqAnimement votre

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