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Laura Mars est une photographe new-yorkaise a succes. Sa brillante reussite est troublee depuis peu par d'eprouvantes visions lui decrivant en detail les meurtres de ses proches. La panique s'empare de Laura, lorsque ses visions deviennent realite.

Sur un scénario de John Carpenter, qui tire d'ailleurs le thriller vers les rives du fantastiques, Les Yeux de Laura Mars offre un suspens 70's très efficace, en tout cas dans sa première heure, avec son pervers fétichiste du crevage d'yeux et son mood Michael Zager Band *everybody move your body*. Mais la dernière demi heure s'étale un peu jusque



contractuel là où le film offrait, à mon sens, des perspectives plus excitantes, plus perverses et plus ambitieuses. Enfin ça reste cool. Faye, après 10 ans de règne hollywoodien, est déjà en phase de Mommy Dearestation, mais elle tient bien la maison.

A noter que les photos du film sont l'oeuvre d'Helmut Newton et Rebecca Blake.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est sympa, du niveau du téléfilm Meurtres au 43è étage... Le scénario reste un peu brouillon, comme d'hab chez carpenter. J'ai toujours été surpris qu'il soit parvenu à vendre des scénarios à d'autres cinéastes que lui même.
4/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

L'indulgence ici-bas, fouyaya...

J'étais intrigué par le pitch et l'improbable team-up réal/scénariste mais je ne sais pas ce que Lucas a vu ici qui lui a fait dire que Kershner était le réal idéal pour L'Empire contre-attaque (et quand on voit Jamais plus jamais et Robocop 2, on n'est pas plus avancés) et même en agnostique de Carpenter, c'est décevant (mais son script initial a été grandement réécrit selon lui).

C'est fou d'avoir un concept avec un tel potentiel, surtout quand ce pouvoir/malédiction arrive à une photographe attirée par le sexe et la violence, et de ne globalement rien en faire, que ce soit d'un pur point de vue narratif (c'est quand même globalement les trois mêmes scènes shooting/vision/"ouin ouin que m'arrive-t-il?" répétées ad nauseam pendant 1h44), avec pas la moindre inventivité dans l'exploitation des visions, mais surtout d'un point de vue thématique/théorique (c'est une oeuvre de cinéma! l'art scopophilique par essence! c'est un thriller surnaturel ayant pour protagoniste une femme qui MET EN SCÈNE des meurtres sexués! et se met à voir à travers les yeux d'un tueur dès qu'il est pris d'une pulsion de meurtre! et tout reste superficiellement à l'état de simple texture). Laisser en friche un tel matériau, c'est criminel.

Si encore il y avait un quelconque mystère, ou une enquête entraînante, ou juste un minimum de frissons dans l'écriture ou la mise en scène des meurtres, mais non, c'est prévisible de bout en bout, avec un coupable grillé dès la deuxième morte soit au bout de 15 minutes de film, et chaque vision, déjà moche avec cet effet de flou cheapos, est identique.

Dunaway est agaçante en victime passive, Jones n'était pas encore dans son registre de bougon et s'avère complètement fade.

Non vraiment c'est chiant.

Je ne comprends pas que ça n'ait pas été remaké (même si des concepts similaires pullulent).

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Complètement à côté de la plaque, ce film, oui. Je crois que c'est Jon Peters qui a transposé le script dans le milieu de la mode qui fournit la seule matière visuelle intéressante (les photo-shoots dans NY). En tout cas, on peut être sûr que c'est lui qui nous a collé DEUX fois la chanson de Barbra Streisand.

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J'aime bien la chanson cela dit.

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Celui qui avait enquiquiné Burton sur le 1er Batman (et fréquenté Basinger) ?

L'homme dont Kevin Smith a si bien chanté la chanson.

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Et les projets Superman tombés à l'eau, mais aussi du coup, Superman Returns.

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