Forum de FilmDeCulte

Le Contrat.

Un ancien agent du FBI devenu shérif d'une petite ville après avoir été renvoyé de l'agence à la suite d'une bavure est chargé par son ancien supérieur d'infiltrer une organisation mafieuse de Chicago responsable de la mort de son fils, afin de la détruire de l'intérieur.

Pas très bonne presse à l’époque et vaguement oublié à ce jour, ou en tout cas pas vraiment culte : sans Schwarzenegger il serait inexistant, sans même une réputation comme tant d’autres polars batards et maladroits de cette période. Le film pioche dans la niche des romans pulps/men’s adventure des années 70, à mi-chemin entre vigilantisme et mafiaxploitation. Là où les romans en question se démarquaient par leur ultraviolence revancharde et délirante (un homme seul, souvent ancien combattant, qui torture et massacre des criminels jusqu’à remonter au boss final), leur pendant filmique n'a jamais vraiment pu voir le jour aussi librement et salement. Seul The Exterminator de Glickenhaus s'en approchait un peu (d'ailleurs la novelisation avait été publiée à l'époque chez Manor Books, qui faisait ses choux gras de ce genre de récits).

C’est plutôt bien écrit dans son style, avec de bons zingers de part et d’autre. Le casting est cool, surtout du côté des sales gueules (Robert Davi en tête, mais aussi Paul Shenar). Schwarzenegger en mode poignée de noix fourrée dans une capote paraît constamment ridicule avec ses costumes et son schéma corporel complètement gauche (on a constamment l’impression qu’il trébuche, ne sait pas pivoter et saisir les choses avec naturel). Ca tente la comédie, la romance (la meuf paumée), les trucs un peu dramatiques (le père qui veut venger son fils), la baston, sans jamais que ça soit raté mais sans liant. D’ailleurs à un moment tout le monde cesse de faire semblant de vouloir bâtir une intrigue, tout est lâché avec brutalité pour précipiter le final showdown. Impression d’ensemble d’assister à un film à sketchs. Chouette scène de massacre en bagnole au son des Rolling Stones, avec le blouson en cuir pour capitaliser sur Terminator.

Et c'est jamais vraiment chiant. Toujours mieux que ce qu'il a fait depuis la fin de sa carrière politique.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Découvert tard (genre 18 balais) et j'avais trouvé ça donbi.

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Déjà à l'époque le film avait fait pâle figure face aux scores de Commando ou Conan. L'intérêt, c'était surtout de le vendre sur le jeu d'acteur de Schwarzie qui, à l'instar de Sly dans Cobra et Chuck dans Hero, ne "retirait pas sa chemise" et ne jouait pas un rôle musclé. Ce qui est drôle, c'est que des trois c'est le seul à tricher puisqu'il se retrouve quand même en débardeur dans le film et sur l'affiche.
Au cinéma j'avais bien aimé le côté plus polar, mais à 11 ans j'aimais tout. Effectivement, quand je l'ai revu quelques années plus tard, j'ai trouvé ça pas top du tout.

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Que lire cet hiver ?
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