Forum de FilmDeCulte

Film d'action/suspense sur Netflix calibré pour ma gueule ? Count me in, évidemment.

Bon bref, c'est exactement comme la bande annonce le laisse penser : la première moitié est très sympa, avec un perso principal attachant et malin. Et puis ça s'effondre totalement dans la seconde moitié dès qu'on sort du concept simple du début (mec assis à son bureau qui doit lutter à distance contre un méchant dans son oreillette) : sans jamais tomber dans le grand nawak, ça enchaîne les fausses notes et les péripéties non-sensiques.


Faudrait que je revoie Phone Game, dont j'avais un bon souvenir, et qui arrivait à tenir son concept jusqu'au bout.

Ok, vu que j'étais déjà pas trop dedans durant la première partie et que j'ai pioncé pendant la deuxième, je vais laisser tomber l'idée de rattraper ça.

Tenté seulement sur la vague idée que Collet-Serra était un réal solide mais en fait en regardant la filmo, je vois que je m'étais arrêté à La Maison de cire (final cool) et que la suite c'est pas la folie non plus.

J'avais mis la moyenne mais effectivement, je ne retiens que la fin.


Esther, Sans identité, Run All Night et Black Adam c'est bidon.

Mais Non-Stop et Instinct de Survive, c'est sympa.

The Passenger et Jungle Cruise c'est moyen.

Pas vu Goal II.

Son prochain? Un remake de Cliffhanger genderswapped.

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Sur le papier c'est tout ce que j'aime. Le high concept aéroportuaire, le fils hybride de PHONE BOOTH, RED EYE, DIE HARD 2...

J'ai bien aimé le personnage principal au bout de sa life en mode "Rent a cop" face à un plafond de verre intérieur et Taron Egerton arrive à le rendre attachant. D'ailleurs je me suis étonné du temps que le film prenait au début pour faire exister les atermoiements d'Ethan.

Après quand la situation s'installe ça tient bien cinq minutes, mais bien vite ça s'avère trop tiré par les cheveux, les méchants sont trop tout-puissants en mode maître-chanteur, et aussitôt je décroche.

Y a des petites péripéties cool de ci de là et y a cette richesse scénaristique à l'américaine presque indigeste où tu sens qu'ils ont voulu blinder le truc, mais c'est pas racé, fluide. C'est là que tu vois la perfection limpide d'un SPEED qui n'a pas besoin de toutes ces mésaventures pour être juste parfait.

Et puis le méchant est tellement ennuyeux bordel. Ce Jason Bateman qui n'exprime rien, à chaque fois qu'il apparaissait ça me plombait. Dans un monde de Gruber, de Howard Payne, même de David Suchet si élégant et classe dans ULTIME DECISION, pouah.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Nul à chier, beaucoup trop long (j’ai failli dire interminable mais ça ne convient pas vu que j’avais cessé de faire attention depuis longtemps) et rapidement je n’en pouvais plus de la voix et de la diction de Jason Bateman.
L’héroisation des agents de sécurité a quelque chose de rigolo et d’un peu abusé au début (ne voyez aucune condescendance dans cette remarque).

Collet-Serra revient au registre où il est le plus à l'aise sans pour autant être aussi satisfaisant que Non-Stop ou Instinct de survie, et si j'aurais préféré que l'écriture parvienne à être suffisamment inventive dans un cadre plus rigoureux et limité, comme la grosse demi-heure à la Phone Booth dans la première moitié du film (après une exposition beaucoup trop longue de 21 minutes), plutôt que de partir en simili-Die Hard 2 dans la deuxième heure, j'ai tout de même trouvé que le film avait de la ressource dans ses rebondissements et réussissait à être efficace en se permettant d'être poussif juuuuste ce qu'il faut (j'aime beaucoup le combat sur les tapis roulants). Même le remplissage reste sympathique, comme cette scène d'action avec d'autres persos, sur l'autoroute, avec un bon concept dans l'écriture (baston dans la caisse en mode auto-tamponneuse) et la réa (plan-séquence tournoyant) même si l'exécution est pas jojo (VFX voyants).

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Horrible scène dans la voiture, le film sombre à partir de ce moment pour moi.