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aka Le Robot sauvage



L'aventure suit le voyage d'un robot qui fait naufrage sur une île inhabitée et qui doit apprendre à s'adapter à l'environnement rude, en établissant progressivement des relations avec les animaux de l'île et en devenant le parent adoptif d'un oison orphelin.

Après une excursion visiblement peu concluante dans le cinéma en prises de vues réelles (L'Appel de la forêt), Chris Sanders revient à l'animation, toujours pour DreamWorks, en adaptant le premier d'une série de romans pour enfants qui paraît marcher dans les pas du Géant de fer et de Wall-E mais qui s'inscrit surtout dans la continuité thématique des précédents films du cinéaste. À l'instar de Lilo & Stitch ou de Dragons, il est à nouveau question d'une amitié improbable nécessaire à la guérison d'êtres naufragés ou orphelins, passant par un apprentissage autant qu'un apprivoisement, et que le système en place refuse et souhaite même activement anéantir.

Le film sent donc un peu la redite à plusieurs niveaux mais a un cœur gros comme ça et le metteur en scène réussit une fois de plus ses scènes-clé comme un envol ou des retrouvailles, aidé par la musique emphatique de Kris Bowers, où la notion de parentalité au centre du film se fait vraiment émouvante. Foulant comme tant d'autres le sillon de liberté esthétique creusé par Into The Spider-verse, l'ouvrage a du style à revendre, mêlant un rendu photo-réaliste à une finition plus impressionniste, notamment dans les décors, pour un résultat que Sanders décrit comme "Monet peignant dans une forêt à la Miyazaki".

Néanmoins, l'écriture demeure minée par la précipitation, les scènes-clé susmentionnées étant parfois écourtées, et le didactisme, l'arc des personnages étant régulièrement verbalisé dans les dialogues pour que même le spectateur le plus jeune puisse bien tout comprendre. Par ailleurs, le film aurait gagné à explorer avec moins de timidité et de pudeur certaines facettes de la parentalité, dans ce qu'elle peut présenter de plus difficile et frustrant, et à ne pas se contenter de flirter frileusement avec la question de la mort, assez récurrente dans le film.

Par conséquent, il en résulte un film certes touchant et plutôt amusant mais tout de même trop léger et parfois même un peu simplet et évident dans son traitement.

PS : j'exige un documentaire sans fard sur les coulisses des prises de décision des noms français des personnages parce que je ne m'explique pas par quel sorte de raisonnement hors de ce monde un renard baptisé Fink dans la VO devient ESCOBAR dans les sous-titres.

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FF a bien résumé le truc, et c'est vraiment un gros souci : en gros il manque bien 20 minutes au film pour qu'on s'y attache, qu'on se pose un peu, ce qui serait nécessaire pour que les scènes d'emphase ou d'émotion intenses puissent fonctionner. En l'état tout ce qui est dans le film est sympa, mais c'est comme si on ne méritait pas chaque morceau de bravoure, comme si on zappait sur les meilleures scènes sans voir ce qui les lie.
J'ai eu parfois l'impression que quelqu'un cochait un cahier des charges mais en ayant totalement oublié de lier les scènes entre elles.
Ça reste 1000 fois mieux qu'un Vice versa 2 ou qu'un Kung Fu Panda 4 mais le résultat est tout de même bien frustrant et souvent ennuyeux tant tout y est attendu.
Dommage.

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Netflix les gars, Netflix.

Je suis assez surpris de l'accueil dithyrambique.

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Nivellement par le bas, comme d'hab.
Le niveau général est tellement bidon depuis des années que les gens s'enflamment dès qu'un truc est correct.
Pour ma part je l'ai déjà oublié malheureusement...

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Netflix les gars, Netflix.

Mignon. Mixte gentillet de wall e et de grand méchant renard, le film vaut surtout pour son graphisme. L'histoire est bateau et deroule les figures imposées ( le morceau musicale d'apprentissage en milieu de film,etc). L'emballement aest assez surprenant. On est dans le lambda bien loin d'un 5 légendes ou de la réussite de Dragon.
J'ai cru et espéré un moment qu'ils osent faire un film avec un robot et des animaux qui ne se comprennent pas mais s'apprivoisent. Bien que cela se serait appelé le voyage d'Arlo 2.

on dirait la phrase de conclusion d'une fiche de lecture !



j'avais rigolé en lisant ça quant tu l'avais posté, puis j'ai oublié puis quand je me suis dit "escobar...?" mais pourquoi escobar...?" pendant la séance je m'en suis rappelé et j'ai re-rigolé.

moi j'étais très heureux de faire partie des enthousiastes, d'autant que j'avais regardé croods sur la foi de ces mêmes enthousiastes et que j'avais pas du tout aimé.

là j'ai bien rigolé, j'ai un peu pleuré, et j'ai été très touché. je l'ai pris comme un très très beau film sur la parentalité non biologique.

et c'est tout ce qu'on a perdu avec pixar. cette histoire hyper simple, racontée de manière pure, frontale, naturelle. avec vraiment du coeur et de l'âme, mais pas en quota pendant 3 scènes, ça infuse tout le récit, de bout en bout. le troisième acte est peut être plus laborieux dans sa volonté de clore toutes les facettes du récit, et avec des éléments plus typiquement artificiels de scénario, mais peu importe, les idées sont excellentes, tout a du coeur et du sens, et le smash complet de cette première demi heure, où tout est simple, immédiat, drôle, prometteur... et toutes les promesses sont tenues.

j'ai adoré les visuels, qui sortent du tout venant, autant que le ton, qui ne cherche pas les blagues pour les blagues et sortent là aussi du ton unique des blagues de dessins animés us. ça n'en met pas plein la vue, c'est juste une superbe aventure, très belle, touchante, intelligente, drôle faite avec créativité et sincérité.

j'ai vraiment adoré.

Trop hâte!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

pas trop quand même.

Je sens que c'est pour moi.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Vu ton avatar, tu trouveras des ressemblances thématiques avec grand méchant renard. En moins drôle.

C'est bien mais très très déjà vu dans ce que cela raconte. je ne vois rien de neuf.



Oui mais vraiment rien de nouveau



Justement je ne trouve pas. Le début est effectivement très réussi puis cela patine avec les animaux qui perdent leur aspect animalier par un anthropomorphisme de parole puis de comportement. La grande maison pour animaux ou tout le monde s'aime, ne se chasse plus, lit des histoires au coin du feu . La scène de combat final. C'est ultra facile et justement ne tient pas ses promesses du beau début à la manière de l'ours.

Mais cela reste très beau même si là aussi j'ai du mal à y voir une révolution.

ce qui me convient parfaitement. j'en ai marre des trucs trop conceptuels, des trucs qui tralala, de la surenchère, des histoires alambiqués. j'ai envie d'histoires simples avec du coeur et du sens racontées efficacement et sincèrement, avec plein d'idées.
ça ne vaut pas pour tout tout le temps mais quand c'est réussi et que ça me parle c'est vraiment la formule qui m'emballe le plus, et j'étais en plein dedans.