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MessagePosté: 30 Aoû 2005, 23:54 
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Antichrist
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La bande-annonce n'est pas mensongère. Voilà le film le plus calibré Oscar de l'année, une success-stroy ricaine à coup de violons et de crochets du gauche. Crowe est bien, Giamatti est géniale, Zellwegger à flinguer...

2/6

C'est long comme film en plus, surtout au début.


Dernière édition par Karloff le 19 Sep 2005, 13:07, édité 2 fois.

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MessagePosté: 31 Aoû 2005, 00:12 
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Serial Modo
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hop, un film de moins à voir... 8) (bon, en même temps, j'avais pas prévu de me déplacer...)

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MessagePosté: 16 Sep 2005, 19:51 
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Localisation: in the forest of the Iroquois
Karloff a écrit:
La bande-annonce n'est pas mensongère. Voilà le film le plus calibré Oscar de l'année, une success-stroy ricaine à coup de violons et de crochets du gauche. Crowe est bien, Giamatti est géniale, Zellwegger à flinguer...

2/6

C'est long comme film en plus, surtout au début.


C'est en effet pas top top. J'aime beaucoup toute cette ambiance "age d'or de la boxe", les vues du vieux Madison Square Garden, ce monde des boxeurs d'avant guerre, les commentateurs de la NBC... D'ailleurs je déplore qu'il y ait pas de "doc d'époque", parceque y'en a des tonnes et c'est toujours fendard. Bref.

Mais bon, ça reste la success américaine (très voire trop) de base. Ca tombe la même année que Million Dollar Baby et la comparaison fait très très mal pour Howard: là ou Eastwood est tout en retenue et envoie la sauce tout en finesse, Howard y va à grand coup de flashs, de musiques violonesques et de flash-backs minables... Crowe est très bon, Zellwegger est à baffer.

Et puis j'ai appris qu'il y avait des bidonvilles à Central Park pendant la grande dépression. C'est déja ça.


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MessagePosté: 16 Sep 2005, 20:07 
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Et Paul Giamatti ?


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MessagePosté: 16 Sep 2005, 20:29 
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Localisation: in the forest of the Iroquois
-K.Y.- a écrit:
Et Paul Giamatti ?


Honnêtement, il est pas particulièrement remarquable, mais son rôle est pas terrible...


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MessagePosté: 20 Sep 2005, 12:48 
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Localisation: in the forest of the Iroquois
Noony a écrit:
Karloff a écrit:
La bande-annonce n'est pas mensongère. Voilà le film le plus calibré Oscar de l'année, une success-stroy ricaine à coup de violons et de crochets du gauche. Crowe est bien, Giamatti est géniale, Zellwegger à flinguer...

2/6

C'est long comme film en plus, surtout au début.


C'est en effet pas top top. J'aime beaucoup toute cette ambiance "age d'or de la boxe", les vues du vieux Madison Square Garden, ce monde des boxeurs d'avant guerre, les commentateurs de la NBC... D'ailleurs je déplore qu'il y ait pas de "doc d'époque", parceque y'en a des tonnes et c'est toujours fendard. Bref.

Mais bon, ça reste la success américaine (très voire trop) de base. Ca tombe la même année que Million Dollar Baby et la comparaison fait très très mal pour Howard: là ou Eastwood est tout en retenue et envoie la sauce tout en finesse, Howard y va à grand coup de flashs, de musiques violonesques et de flash-backs minables... Crowe est très bon, Zellwegger est à baffer.

Et puis j'ai appris qu'il y avait des bidonvilles à Central Park pendant la grande dépression. C'est déja ça.


Bon, après quelques petites recherches sur les personnages représentés dans le film, j'aimerais mettre quelques bémols à la démarche de Ron Howard, notamment sur le personnage de Max Baer:

Max Baer n'a pas tué deux, mais un seul homme sur le ring (c'est bien celui qui est représenté dans la scène lourdingue de la projection). Il lui avait en effet décroché le cerveau (Baer est considéré comme l'homme ayant la droite la plus puissante de l'histoire des lourds) du pauvre type. Il est présenté comme un homme assez sanguinaire dans le film, se vantant d'avoir tué alors qu'il avait à l'époque arrêté la boxe, rongé, et accusé de meurtre par un tribunal californien. Il n'était remonté sur le ring que plus tard, perdant la plupart de ses matchs. Avant d'être repris par Jack Dempsey et de devenir champion du monde des lourds... Bref.

A quoi bon faire un biopic précis et détaillé sur un homme, avec certes un histoire passionante, si c'est pour "mentir" sur la vie d'autres en "hollywoodifiant" son personnage de méchant du ring? Je trouve ça assez puant comme démarche.


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MessagePosté: 05 Sep 2024, 14:42 
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Je reprend ma simili-rétrospective Crowe avec l'un des rares Ron Howard que je n'ai pas vu et, sans surprise, c'est pas top.

Je lis que Crowe parlait de ce projet depuis 1998 (donc avant la fame) et c'est dommage que le projet se concrétise en un film aussi superficiel, avec Ron l'impersonnel à la barre. Crowe aurait pu convaincre Mann ou Scott mais il débauche Howard (après que Lasse Hallstrom y fut attaché donc on n'était vraiment dans l'optique d'un truc sage à Oscars) et formellement, c'est académique avec quelques effets de style cheum. Même lui nous a habitué à mieux.

Dommage parce que, sur le papier, cette histoire de comeback improbable sur le ring mâtiné de contexte socio-politique avec la Grande Dépression, où le combat d'un homme devient celui de toute une population de crèvent-la-faim, est plutôt porteur mais à l'arrivée, on a un film qui s'étale sur 2h24 en piétinant narrativement de passages obligés en passages obligés, en répétant certains, sans que le mélo ne soit jamais assez fort (et ce, malgré la partition à violons typiquement newmanienne) ni les conflits assez dramatiques (Zelwegger n'a pas grand chose à jouer dans le rôle de Bobonne qui a peur pour son mari).

Politiquement, c'est très timide, les riches sont brocardés et y a bien une scène avec Paddy Considine qui parle de se syndiquer, mais sinon, ça se résume à des plans de clients du pub à fond derrière la radio (et le moins on en dira sur la caractérisation over-méchante - et complètement pipeautée - de l'adversaire final, le mieux ce sera).

Je suis sidéré de voir que le scénario était nommé aux Writers Guild Awards, faut croire qu'Akiva Goldsman avait vraiment la carte post-A Beautiful Mind. Giamatti était nommé à l'Oscar du second rôle pour ça et ça sent le rattrapage de ne pas l'avoir nommé en Meilleur Acteur pour Sideways (pourtant nommé dans plusieurs catégories) l'année d'avant.
Quant à Russell, il est bien, mais le personnage est trop lisse pour qu'il puisse en faire grand chose. Donc même sur ce tableau, je n'y ai pas trouvé mon compte.

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