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MessagePosté: 13 Nov 2023, 12:49 
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En 1858, dans le quartier juif de Bologne, les soldats du Pape font irruption chez la famille Mortara. Sur ordre du cardinal, ils sont venus prendre Edgardo, leur fils de sept ans. L’enfant aurait été baptisé en secret par sa nourrice étant bébé et la loi pontificale est indiscutable : il doit recevoir une éducation catholique. Les parents d’Edgardo, bouleversés, vont tout faire pour récupérer leur fils. Soutenus par l’opinion publique de l’Italie libérale et la communauté juive internationale, le combat des Mortara prend vite une dimension politique. Mais l’Église et le Pape refusent de rendre l'enfant, pour asseoir un pouvoir de plus en plus vacillant...

Vraiment, Art Core, Lohmann, Karloff, c'est moi qui doit ouvrir le topic, alors que je n'ai vu aucun Bellochio avant et que je ne suis pas à fond du film?

C'est chaud, je n'ai vraiment pas grand chose à en dire.

Le film est forcément révoltant mais davantage dans les faits réels que dans la façon de les raconter ici. Je ne veux pas enlever quoi que ce soit à la réussite de la mise en scène, un réalisateur moindre n'aurait peut-être pas réussi à me faire chialer à plusieurs reprises (après, je suis sensible sur le sujet, d'autant plus depuis que je suis père), mais je n'ai pas non plus été soufflé par mon premier Bellocchio. Ailleurs, je vois Karloff parler de "mise en scène baroque" et...ah bon?

Mon principal souci vient plutôt de l'écriture. Le film est loin d'être mauvais, vraiment, mais je trouve qu'il survole parfois les aspects périphériques pourtant intéressants de cette histoire, notamment le renversement politique en Italie. Ça manque d'un point de vue en fait. C'est pas purement factuel mais ça m'a tout de même paru un peu superficiel (un peu de papa qui lutte, un peu de procès, un peu d'indignation populaire, un peu de tout quoi mais juste un peu à chaque fois, le strict minimum) ou rapide (y a une ellipse de dix ans à un moment, sans doute un peu inévitable mais bon).

Bon, et inévitablement, même si ce n'était pas, je le jure, la raison pour laquelle je suis allé voir le film ni la raison pour laquelle je reste un peu sur ma faim, il m'est tout bonnement impossible de ne pas passer la séance à me demander ce qu'allaient en faire Spielberg & Kushner, qui étaient à deux doigts du tournage il y a quelques années seulement (avec Mark Rylance casté en Pie IX et Oscar Isaac en père du gamin) avant de lâcher l'affaire après avoir auditionné des milliers d'enfants sans trouver la perle rare. Aurait-on vu davantage de la relation entre l'enfant et le pape? Quelle place aurait prise le procès? Et la vindicte du peuple?

Mais le plus improbable fut de réaliser que Spielberg avait déjà raconté cette histoire...il y a 32 ans.

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Il y a vraiment des scènes identiques, c'est troublant. L'enfant volé et emmené dans un autre "monde", le père qui tente une première fois de le récupérer en vain, la conversion insidieuse de l'enfant par la figure déifiée de ce monde, l'enfant complètement converti et son image remodelée selon celle de "l'ennemi" et qui refuse de rentrer...
C'est à se demander si Spielberg connaissait déjà l'histoire d'Edgardo Mortara et si cela a pu informer l'écriture de Hook ou s'il s'agit du plus incroyable des hasards.

Au moins, L'Enlèvement me fait trouver Hook décidément encore plus intéressant.

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MessagePosté: 13 Nov 2023, 13:02 
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J’ai pas vu beaucoup de films de Bellochio mais pas fan de son cinéma. Trop cérébral, trop elliptique, trop froid.

C’est pour ça que j’ai été assez déçu par son traitement de l’enlèvement d’Aldo MORO (avec la série Esterno notte) alors que le sujet est passionnant.

Je pense que c'est la même chose avec ce film, ce que ta critique confirme.


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MessagePosté: 13 Nov 2023, 14:29 
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Pas ouvert le topic parce que pas grand-chose à en dire. Je me rends compte que j'ai déjà un peu oublié le film en fait. C'est très beau, la reconstitution est soignée et il y a quelques passages où Bellochio tente des choses qui m'ont intéressé, surtout son point de vue sur le Pape, drôle de personnage, un peu bouffon. Le film insinue à quelques moments une possible pédophilie (le cache cache sous la soutane) mais reste finalement assez superficiel avec un côté quand même un peu trop factuel pour véritablement décoller. Surtout que, quitte à mettre les pieds dans le plat, je trouve l'histoire évidemment scandaleuse mais la religion catholique a tellement fait bien bien pire que j'avoue que ça ne m'a pas bouleversé ou indigné tant que ça.

Et pour tout dire, il suffit d'aller sur la page Wikipédia d'Edgardo Mortara pour réaliser que le plus passionnant de l'histoire et tout ce qui se passe après. La façon dont ce jeune garçon devient un fervent catholique qui a essayé de convertir sa famille et a une relation trouble avec le pape qu'il considère comme son père. Mais le film passe totalement à côté de ça et c'est vraiment dommage.

4/6

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MessagePosté: 13 Nov 2023, 23:02 
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Art Core a tout dit

Pour le baroque, c'est à la fois pour l'ampleur de la mise en scène, la furia du montage (ça va très très vite, surtout au début) et l'emploi grandiloquente de la musique.

Après ce n'est pas son meilleur (le Sourire de ma mère et Le Traitre pour moi).


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MessagePosté: 14 Nov 2023, 06:54 
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Salut,

C'est clair, aborder un sujet aussi lourd que celui de "L'Enlèvement" est un vrai défi. Dommage que le film n'ait pas exploré plus en profondeur certains aspects politiques et personnels. Ça aurait pu ajouter une dimension plus riche. Et ouais, la comparaison avec ce qu'auraient pu faire Spielberg & Kushner est intrigante. Ça aurait été une autre vision, c'est sûr. Bref, un film qui soulève des questions, même si ce n'est pas un coup de cœur total pour toi.


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MessagePosté: 26 Nov 2023, 11:21 
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Art Core a écrit:
Le film insinue à quelques moments une possible pédophilie (le cache cache sous la soutane)
Pas vu ça comme ça. La scène où il se cache sous la soutane du pape rejoue la scène de rapt, où il se cache sous les jupes de sa mère - moins pour échapper aux gendarmes, que pour échapper à son père, qui était prêt à le jeter par la fenêtre. Je connais mal Bellocchio - et encore plus mal la psychanalyse - mais le film demanderait une telle lecture : la scène de rapt fonctionne comme un traumatisme que le gamin "code" à l'envers: c'est le père qu'il voit comme une menace, à en juger par ses cris de terreur quand son père le tient au-dessus du vide, sans qu'il comprenne que c'est pour le lancer à ses amis massés sous la fenêtre. En tout cas, ça explique qu'ensuite, l'enfant voie le pape comme une figure protectrice et qu'il se donne entièrement à l'Eglise : dans son esprit, le Pape l'a enlevé à sa famille qui lui voulait du mal.

Ce qui confirme cette lecture, c'est que le gamin se réfugie sous les jupes du pape au cours d'un jeu de cache-cache identique à celui qu'on a vu au début, dans le foyer familial, où il jouait avec ses frères. Le film fonctionne selon ce principe d'échos, où le gamin rejoue indéfiniment, sous une forme "cryptée", la scène d'enlèvement initiale.

Après cet enlèvement, Edgardo est comme "envoûté" (il faudrait un terme psy, mais je l'ai pas), il ne sort plus de cette bulle interpétative où le père est l'agresseur et le Pape le protecteur. C'est ce que montre la scène nocturne de l'enterrement du pape, qui rejoue la scène du rapt en l'inversant : cette fois, c'est le papa/pape qu'on veut jeter dans le vide. La foule en colère s'apprête à balancer le cercueil dans le Tibre, et Edgardo, soudain, se mêle à la foule furieuse en injuriant le pape et en cherchant à jeter son corps par-dessus bord. Scène de "raptus" (je crois que les psys appellent ça comme ça? Ce qui donnerait un autre sens au titre original, "Rapito"?) où le gamin révèle qu'il a vécu la scène traumatique de l'enlèvement comme une tentative de meurtre par son père.

(Dans l'esprit d'Edgardo, le pape semble à la fois le père et la mère: figure protectrice et agressive en même temps. Ce qui pourrait expliquer son ambivalence à son égard, comme dans cette scène où Edgardo se jette sur lui et le fait tomber. Geste d'amour et de haine en même temps.)

Sa conversion suggère qu'il plaque sa propre histoire sur celle de Jésus - d'où son identification à cette figure. Jésus, lui disent les bonnes soeurs, était un juif comme toi, et ce sont les juifs qui l'ont tué. C'est aussi comme ça qu'Edgardo se voit.

Beaucoup aimé le film (mais je ne maîtrise pas les concepts de la psychanalyse qui permettraient d'en parler précisément).


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MessagePosté: 26 Nov 2023, 17:32 
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Interprétation très intéressante


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MessagePosté: 26 Nov 2023, 17:44 
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Iui première chose intéressante que je lis sur le film.

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MessagePosté: 26 Nov 2023, 19:44 
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8)

Je pense pas me gourrer: sinon, la scène de l'enterrement du pape est incompréhensible (on voit Edgardo tout faire pour protéger le cercueil, puis, pris dans la bousculade qui rappelle celle de son enlèvement, il a un moment d'absence, comme si le souvenir remontait à la surface, et brusquement, comme possédé, il se met lui aussi à attaquer le convoi et à vouloir jeter le cercueil dans le Tibre).
Dans la scène de l'enlèvement, la police est particulièrement amène: l'officier s'excuse presque auprès de la famille de venir enlever le gamin. C'est le père qui, brusquement, explose et met l'enfant au-dessus du vide. On peut facilement imaginer que le gamin ne comprend rien, et ne se souvient que de ce geste.

L'autre souvenir qui joue en ce sens, c'est celui du baptême: la nourrice baptise l'enfant pour le sauver des limbes, parce qu'il est malade et qu'elle croit qu'il va mourir. Autre "souvenir" qui peut lui laisser le sentiment que sa famille le laisse mourir alors que l'Eglise le sauve.
(Je ne crois pas qu'il y ait de scène, dans le film, où on lui raconte son baptême de cette manière, donc j'extrapole peut-être. Mais je me disais que ce "souvenir" pouvait expliquer la fascination d'Edgardo pour le petit malade qui reste alité dans le dortoir: il doit le voir comme un double de lui-même, celui que sa famille laisse mourir).

J'ai pas vu beaucoup de Bellocchio (au fait, Film Freak, pour la fonction "Recherche", il faudrait rajouter un "c" à Bellocchio dans le titre), mais les familles oedipiennes/ dysfonctionnelles, c'était chaque fois le sujet, dès son premier long, "Les poings dans les poches".


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MessagePosté: 26 Nov 2023, 19:55 
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Moi la scène du daron qui veut refiler le gamin par la fenêtre ça m'a rappelé...la scène de Saving Private Ryan avec le daron qui veut donner sa fille aux soldats pour la sauver à travers l'immeuble défoncé. Là aussi, est-ce que Spielberg connaissait/pensait à Mortara? La coïncidence est amusante en tout cas.

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MessagePosté: 26 Nov 2023, 19:56 
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Oui, et Marx peut attendre nous montre bien quelle famille hors norme est la sienne.


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MessagePosté: 26 Nov 2023, 20:47 
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Film Freak a écrit:
Moi la scène du daron qui veut refiler le gamin par la fenêtre ça m'a rappelé...la scène de Saving Private Ryan avec le daron qui veut donner sa fille aux soldats pour la sauver à travers l'immeuble défoncé. Là aussi, est-ce que Spielberg connaissait/pensait à Mortara? La coïncidence est amusante en tout cas.
C'est vrai qu'il y a une même ambiguïté: abandonner/ sauver.
Je parcours des articles sur l'affaire Mortara mais rien d'assez précis: je ne trouve rien sur le déroulement de l'enlèvement, je ne sais pas si le geste du père est une invention, si c'est dans le livre ou quoi.

Tu as lu le bouquin de David Kertzer sur lequel s'appuient Spielberg et Kushner?


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MessagePosté: 26 Nov 2023, 21:01 
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Non, j'ai presque toujours été déçu par les adaptations de livres que j'avais lu avant de voir le film donc je m'abstiens.

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MessagePosté: 26 Nov 2023, 23:48 
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je suis parmi ceux qui n'ont pas grand chose à dire. le film est assurément bien fait, de très beaux plans à la composition picturale, j'aime beaucoup la musique... l'histoire est historiquement passionnante, sur l'histoire de l'italie, sur le pouvoir l'emprise et les abus du catholicisme en europe, sur la place des juifs, en creux sur la manière dont notre continent a culturellement évolué si massivement en relativement si peu de temps, ça fait penser aux enlèvements d'enfants ukrainiens par la russie...

et en même temps, j'ai eu les pires difficultés à m'y intéresser vraiment. alors qu'humainement c'est incroyable et hyper riche, et c'est évident que spielberg aurait insisté sur cet angle (une vraie trouvaille le parallèle avec hook, ff !). mais là, ce petit garçon, puis ce jeune homme manquent vraiment totalement de personnalité, une figure creuse d'individu de sexe masculin, du coup ça bloque quand même beaucoup l'empathie. comme le personnage du père n'apparait que sporadiquement, difficile de prendre ce côté là aussi. le choix de ne montrer la religion que sous l'angle de l'endoctrinement sectaire fait évidemment sens, mais l'angle de la conviction religieuse et comment elle peut nourrir n'est du coup pas là... bref, j'avais envie de me passionner mais chaque porte d'entrée était fermée à double tour.

donc il y a assurément l'approche et les axes très intellectuels analysés par latique, mais quand le film ne me parle pas de base, ça ne m'intéresse pas trop.


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MessagePosté: 27 Nov 2023, 00:12 
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Thanks. Je rêve que quelqu'un lui pose la question un jour. C'est tellement énorme.

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