Forum de FilmDeCulte

Une nouvelle élève, Cady Heron se retrouve à côtoyer l'élite de la chaine alimentaire sociale, les filles populaires appelées "Les Plastiques", dirigées par leur queen Regina George et ses sous-fifres Gretchen et Karen. Mais quand Cady a un crush sur Aaron, elle ne réalise pas tout de suite qu’elle vient de commettre une grosse erreur, sa nouvelle bestie va rapidement se transformer en ennemie. Cady décide de renverser l’ordre établi avec l'aide de ses amis losers, Janis et Damian. Rester fidèle à soi même tout en se frayant un chemin dans la jungle impitoyable du lycée : tout un programme, vous avez 2 heures.

C'est quand même magique le cycle auto-cannibale de l'industrie de divertissement américaine. À la base, il y a un livre de non fiction sorti en 2002 et destiné à aider les parents gérer leurs adolescentes transformé deux ans plus tard en teen movie par une Tina Fey post-Saturday Night Live et pré-30 Rock et Unbreakable Kimmy Schmidt rapidement devenu culte au point d'être transposé sur scène en 2018 pour un musical...adapté à son tour en film aujourd'hui.

On pourra débattre éternellement de l'utilité des remakes mais je ne suis pas foncièrement gêné de voir une nouvelle version pour une nouvelle génération (l'original a...20 ans, ça ne rajeunit pas le Lohanmaniaque que j'étais alors) surtout quand elle parvient à remettre l'univers au goût du jour. En fin de compte, s ce n'est pour une représentation plus diverse et body-positive, rien n'a changé à part les smartphones, ce qui tend à prouver l'intemporalité et l'universalité des thèmes abordés (et à justifier qu'on les adresse à la jeunesse d'aujourd'hui).

Et puis il y a la valeur ajoutée de la comédie musicale.
Si je n'avais pas accroché aux chansons, mon constat serait évidemment différent (les répliques que je connais par cœur, dans leur timing, dans leur cadence, don't hit the same dites par d'autres mais j'ai vite abandonné les comparaisons tant le nouveau cast est loin de démériter) mais il y a une dizaine de chansons et je sais que j'en réécouterai plusieurs. Au-delà de mon appréciation personnelle, il est intéressant de voir quels moments, quelles scènes, quelles idées les compositeurs et paroliers ont élu de passer en chanson et les choix sont tout à fait pertinents, notamment dans la façon de donner une voix aux personnages secondaires ou de remplacer des séquences montage.
Dans la mise en scène, il y a pas mal d'idées. Certaines un peu évidentes et dont la cohérence m'échappe (pour certaines chansons, le format passe du 1.85 au 2.35 mais pas pour toutes), d'autres plus à propos (exploitation du format vertical du selfie et de l'interface TikTok).

Une très bonne surprise pour ma part, j'ai passé la séance à taper du pied.

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Pour écraser les punaises ?

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Netflix les gars, Netflix.

J'ai.

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Par ailleurs, pour faire suite au débat évoqué l'autre jour en shoutbox concernant la promo des musicals qui cache qu'il s'agit de musicals car, selon les agences marketing, "les gens détestent les musicals donc il faut les tromper", un pote me disait qu'à la projo presse/avant-première du film au Rex lundi dernier (donc on pourrait croire plutôt des gens avertis), une partie des spectateurs râlait à chaque fois qu'une chanson commençait.

Et voici une vidéo d'un cinéma aux States où la même chose se produit :

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