Forum de FilmDeCulte

Mère célibataire, Flora ne sait plus comment s'y prendre avec Max, son fils adolescent. Sur les conseils de la police, Flora cherche un hobby pour Max et tente de l’occuper avec une guitare acoustique.

Il existe peu de sous-genres avec un meilleur ratio de bons films que celui de "Les prolétaires de Dublin jouent de la musique": THE COMMITMENTS génial, ONCE chef-d'oeuvre...

C'est pour ça que j'ai gravement déchanté devant la première moitié de ce nouvel opus de Carney. Je savais que le bonhomme, après ses débuts avec le rugueux et fragile ONCE, était allé vers un cinéma davantage crowd-pleaser, qui a d'ailleurs ses fans ici (cf. le topic SING STREET). Mais rien ne m'avait préparé à cette vision gentillette et propre de la galère, tout est trop beau, la lumière est trop belle, rien n'a de texture.

De plus, les motivations de Flora au début pour apprendre la guitare sèche n'ont ni queue ni tête: tout ça c'est pour reconquérir son ex, sérieusement ? Difficile à avaler.

Cependant, une fois qu'on a digéré le parti-pris mignonnet du film, on se laisse prendre au jeu. Le charme éternel de Gordon-Levitt en prof de guitare via YouTube apporte beaucoup au film et permet de faire passer la pilule de quelques séquences invraisemblablement trop stylisées et fake.

C'est d'ailleurs pendant ces moments qu'on oublie le "... and son" du titre, et quand dans le dernier tiers le fils reprend de l'importance, le film retombe enfin sur ses pattes. Carney trouve enfin son sujet et réussit à faire une "success story" réaliste et humble, où le success ne consiste La vie quoi.

Bref, ça se termine bien mieux que ça n'avait commencé.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ouah ça donne pas envie.

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La midinette en moi qui a démesurément adoré Sing Street veut quand même le voir.

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Netflix les gars, Netflix.