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 Sujet du message: 13 Hours (Michael Bay, 2016)
MessagePosté: 18 Mar 2016, 03:12 
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J'ai mis un moment à comprendre le projet de Michael Bay sur ce film et c'est en voyant le film épouser un traitement procédurale (salut Castorp) que l'évidence m'est apparue : 13 Hours c'est l'anti-Pearl Harbor.

Malgré la présence d'un plan reprenant à l'identique le plus célèbre money shot de son prédécesseur, ce nouveau film de conflit armé inspiré de faits réels s'avère à l'opposé du précédent dans la forme, qu'elle soit narrative ou visuelle. Comme son titre l'indique, 13 Hours se veut un compte-rendu exhaustif de la nuit du 11 septembre 2012 et de l'attaque par des insurgés lybiens de deux complexes abritant des membres du gouvernement américain à Benghazi. Pour ce faire, le récit adopte le point de vue des anciens soldats devenus membres d'un service de sécurité privée chargés de protéger une annexe secrète de la CIA sur place et, à l'exception d'une exposition un peu longuette mais nécessaire pour présenter convenablement le bordel de la Lybie post-Khaddafi, Bay délaisse quelque peu le calibrage scénaristique qui guide habituellement ses films pour une structure plus proche de l'autre film de guerre produit par Bruckheimer en 2001, Black Hawk Down.

Avec cette approche vériste étonnante, non seulement le cinéaste se concentre sur ce qu'il fait le mieux - dans Pearl Harbor, seules les scènes de bataille étaient réussies - mais il arbore l'histoire avec une humilité et surtout une humanité inattendue. Aussi improbable que cela puisse paraître, 13 Hours est un film d'une relative sobriété, pour du Michael Bay en tout cas, et représente l'hommage ultime de l'auteur à la figure du soldat sacrifié qui incarne toute sa filmographie. Par conséquent, il s'agit également du premier film du metteur en scène complètement dénué du cynisme depuis The Island il y a plus de 10 ans. Et ça, putain, ça me fait plaisir.

Alors qui dit "retour de Bay qui se prend au sérieux" dit "retour de scènes honteusement clichés" et si on évite les indigestes images d'Épinal de Pearl Harbor, il reste deux-trois séquences abusément mièvres de soldats qui parlent à/de leur famille et les dialogues qui ne semblent pas sortir d'un Manuel du Film de Guerre ne sont pas légion. La caractérisation de l'équipe est tout aussi basique mais les acteurs parviennent à rendre ces archétypes ambulants attachants et même distincts malgré leur ressemblance physique presque délibérément confusante (cadeau Billy Budd).

L'agréable surprise est de constater que derrière l'étalage viril inhérent au genre, on n'est pas dans le machisme bayien d'autrefois. Ça bande les muscles, ça retourne des pneus de tracteur et ça se balade torse nu et huilé...mais ça chiale aussi. C'est un peu comme si après avoir dénoncé la culture du corps dans Pain & Gain, Bay ne pouvait plus se contenter de montrer des surhommes.
Le traitement du seul personnage féminin du film laisse clairement à désirer mais c'est tout de même la première fois dans la carrière du réalisateur qu'il ne s'agit pas d'un love interest et/ou d'une bombasse.

Cela fait 20 ans que Bay travaille la figure du soldat sacrifié, abandonné par son gouvernement. Depuis son deuxième long métrage, The Rock, avec le Général Hummel et ses hommes tués au combat ou l'espion désavoué John Mason, jusqu'à Optimus Prime, combattant réduit à l'état d'épave dans Transformers, l'âge de l'extinction, en passant par tous les personnages militaires qui peuplent presque chacun des films de l'auteur, Bay a témoigné de son admiration pour ceux qui sont prêt à mettre leurs vies en danger pour une cause plus grande (une qualité qu'il étend même à ses protagonistes civils). 13 Hours est la culmination de cette thématique.

Le patriotisme de Bay se situe exclusivement à ce niveau et le discours politique du film est d'ailleurs plus nuancé qu'il n'y paraît. Jamais puant comme un Du sang et des larmes ou un American Sniper.
Bay prétend que le film est apolitique mais étant donné qu'il adopte le point de vue de l'équipe, il fait tout de même état d'un gouvernement qui a initialement freiné la réponse défensive des américains, d'une sécurité insuffisante, d'un arsenal inadapté mais, et c'est plus surprenant, de la relative inanité de l'interventionnisme et de la présence prolongée de la CIA sur place. La "grande cause" suscitée est donc remise en question et, s'il admire leur sens du sacrifice, Bay montre des soldats qui finissent par réfuter leur crédo initial ("un soldat ne part jamais à la retraite") quand la situation est aussi confuse. Tout le long, les personnages ne savent jamais qui, des autochtones qu'ils aperçoivent autour de leur complexe, est "bon ou mauvais". S'agit-il de membres de la milice 17 février, alliée des américains, ou d'ennemis insurgés? Tout le long, le film constate cette confusion et celle-ci se traduit dans la forme. Et dans l'action.

"Aaaaah enfin, il parle de l'action!" Oui parce que bon, "on est dans un Michael Bay" me direz-vous.
Il y a un peu de tout mais, dans l'ensemble, l'approche de Bay, d'accoutumée opératique, est plus mesurée. Là aussi, plus humble. J'ai vanté plus haut les scènes de bataille de Pearl Harbor mais on n'est pas du tout dans le même genre de "spectacle" ici. On est davantage dans le chaos et la tension. Les mini-set-pieces du premier acte, avant l'attaque, annoncent la couleur. Il n'y a pas d'envolées emphatiques, ça se joue constamment en standoffs. Un face à face qui risque de péter à tout moment.

Ensuite, il y a la prise du complexe de l'ambassadeur, un premier morceau de bravoure adéquatement chaotique où les assaillants viennent de tous les côtés, où l'on ne sait plus qui est ami, qui est ennemi, qui est où. Un véritable merdier. Un enfer, qui se termine avec cette incroyable fuite en voiture à la violence sans relâche. Comme la version "on rigole plus" de la poursuite de Bad Boys II où ça se balançait des cadavres. This shit just got real.

Mais c'est dans la deuxième moitié que Bay fait preuve d'une maîtrise du build up comme il ne l'avait pas fait depuis un moment. Le film passe en mode Alamo, avec une géographie plus claire et un assaut par vagues qui viennent s'écraser contre le bâtiment, toutes plus dévastatrices et défaites du glamour bayien de jadis. À part le plan de la bombe, qui fait tâche du coup, il n'y a aucun plan faux aidé par les CGI. C'est le premier film que Bay tourne intégralement en numérique, salutaire vu le tournage de nuit, mais c'est son film le plus analogique depuis The Rock. Et les quelques effusions signature du cinéaste, comme certains ralentis bien sentis, ponctuent la mise en scène de façon toujours appropriée.

Beaucoup ne trouveront pas leur compte dans cette retenue. Pour ma part, j'étais pris dedans.

13 Hours est imparfait et n'a rien d'inédit, dans l'écriture ou dans la réa, mais pour Michael Bay, c'est une intéressante évolution. C'est même une maturation.

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MessagePosté: 30 Mar 2016, 19:22 
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Question: on sent passer les 2h30 ou ça va ? Parce que la durée me refroidit grave là...

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MessagePosté: 30 Mar 2016, 21:05 
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On sent 2 bonnes heures, je dirais. C'est un peu long au début.

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MessagePosté: 30 Mar 2016, 23:37 
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Mmmmfffff

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MessagePosté: 30 Mar 2016, 23:43 
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Y a rien d'autre à voir. Va.

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MessagePosté: 31 Mar 2016, 08:58 
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Je me force pas quand ya rien d'autre !

J'aime pas les films de guerre, ça m'emmeeeeeeeerde.

Et en même temps si je le vois pas au ciné, je suis pas sûr de le voir un jour. Dilemme.

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MessagePosté: 31 Mar 2016, 08:59 
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J'étais chaud, et puis 2h30, ça m'a refroidi.


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MessagePosté: 31 Mar 2016, 09:45 
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J'adore Bay mais un peu pareil je dois dire. Je sais d'avance que ça va être bourratif et qu'il y avait moyen de faire un film de moins de deux heures tout aussi bien.

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Moi ce qui m'a gavé c'est qu'il passe pas à Bercy. Du coup j'y vais au MK2 Bibli cet aprèm...

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MessagePosté: 02 Avr 2016, 10:04 
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J'ai trouvé ça très mauvais. Peut-être le Michael Bay que j'aime le moins (pas vu Pearl Harbor).
Malgré tout ce qu'on peut lui reprocher je m'amuse toujours dans son cinéma déviant, fascinant, jouissif et spectaculaire. J'ai à peu près retrouvé rien de tout ça ici ou plutôt si mais à de trop faibles reprises. Pour faire court, je m'éclate lors de trois scènes d'action et quelques plans badass d'iconisation des personnages (le mec avec la tonne de munition autour du cou, l'image finale du héros martyr blessé, couvert de suie et de sang et qui fait peur aux femmes).

Et c'est tout. Le reste est d'une médiocrité quasi totale. Les personnages sont nuls, je les déteste, espèce d'Action Men pourris, bas du front. Et comme le dit Freak ils se ressemblent tous, dans le feu de l'action c'est impossible de les différencier. Les dialogues sont pathétiques (souvent pas loin du nanar), les scènes "famille" font saigner du cul tellement elles sont clichées et caricaturales (mais pas au point de devenir marrantes), le message finale me fait gerber (mecs mort pour leur pays alors que le film occulte totalement le côté purement mercantile de leur présence sur place).

Le pire c'est que même côté action c'est loin d'être exemplaire. Toute la première partie, le début de l'attaque, est un bordel sans nom. C'est incompréhensible, il n'y a aucune gestion de l'espace, on comprend pas où sont les personnages, leur relation géographique, qui tire sur qui, le montage est totalement à la ramasse. On sent que Bay a tenté un truc beaucoup plus brut, sans effet, une approche terre à terre sur le terrain, au plus proche des combats. Le problème c'est qu'il n'a pas vraiment les armes pour assumer une telle sobriété. Alors ça marche ça et là (une poursuite en bagnole assez dingue, la meilleure scène du film, la partie Alamo qui par moments parvient à faire monter l'adrénaline). Mais l'ensemble est quand même ultra faible. Ca dépasse jamais la série B militariste (même si les mecs sont pas militaires) et patriotique (ah ce dernier plan prévisible) basse du front.

Le film à un moment cite Black Hawk Down comme pour exorciser la référence évidente (il y a d'ailleurs un plan similaire de mecs qui courent au milieu d'une rue) mais le film de Scott peut dormir tranquille. La mise en scène en est à des années lumière (et la photo aussi, qui est particulièrement fade ici). Je dirai même que l'assaut final de Zero Dark Thirty est presque mieux que tout ce 13 hours. Bref, Michael arrête de te prendre au sérieux, c'est vraiment pas pour toi. Retourne filmer des robots qui se mettent sur la gueule, ça te va beaucoup mieux.

2/6

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MessagePosté: 02 Avr 2016, 12:10 
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Perso, j'ai pas mal apprécié le film tv que John Stockwell (le fameux réalisateur de Into The Blue) a fait sur l'opération Neptune's Spears.


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MessagePosté: 02 Avr 2016, 12:16 
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Art Core a écrit:
le message finale me fait gerber (mecs mort pour leur pays alors que le film occulte totalement le côté purement mercantile de leur présence sur place).

Au contraire, c'est même explicitement évoqué dans un monologue du perso de Silva, le fait qu'ils savent même pas pourquoi ils sont là, que la CIA reste sur place pour rien.

Citation:
Le pire c'est que même côté action c'est loin d'être exemplaire. Toute la première partie, le début de l'attaque, est un bordel sans nom. C'est incompréhensible, il n'y a aucune gestion de l'espace, on comprend pas où sont les personnages, leur relation géographique, qui tire sur qui, le montage est totalement à la ramasse.

Parce que c'est précisément ce que vivent les persos.
Une fois qu'ils sont retranchés, ça devient plus clair parce qu'ils maîtrisent.

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MessagePosté: 02 Avr 2016, 13:49 
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Film Freak a écrit:
Au contraire, c'est même explicitement évoqué dans un monologue du perso de Silva, le fait qu'ils savent même pas pourquoi ils sont là, que la CIA reste sur place pour rien.


Oui c'est évoqué, il y a toute une critique de l'armée d'ailleurs. Mais dans les dernières minutes finalement ils sont réduits à des médailles et à deshhommages "militaires".il y a une belle hypocrisie là qui traduit le manque de point de vue de Bay.

Citation:
Parce que c'est précisément ce que vivent les persos.
Une fois qu'ils sont retranchés, ça devient plus clair parce qu'ils maîtrisent.


J'en étais sûr qu'on allait me répondre ça. Sauf que pour moi c'est du chaos pas maîtrisé, brouillon et tout simplement désagréable.

Sinon j'oubliais mais le film a une belle idée pour lui
les femmes qui viennent pleurer leurs morts au petit matin.

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MessagePosté: 02 Avr 2016, 13:49 
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Film Freak a écrit:
Au contraire, c'est même explicitement évoqué dans un monologue du perso de Silva, le fait qu'ils savent même pas pourquoi ils sont là, que la CIA reste sur place pour rien.


Oui c'est évoqué, il y a toute une critique de l'armée d'ailleurs. Mais dans les dernières minutes finalement ils sont réduits à des médailles et à deshhommages "militaires".il y a une belle hypocrisie là qui traduit le manque de point de vue de Bay.

Citation:
Parce que c'est précisément ce que vivent les persos.
Une fois qu'ils sont retranchés, ça devient plus clair parce qu'ils maîtrisent.


J'en étais sûr qu'on allait me répondre ça. Sauf que pour moi c'est du chaos pas maîtrisé, brouillon et tout simplement désagréable.

Sinon j'oubliais mais le film a une belle idée pour lui
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MessagePosté: 02 Avr 2016, 14:10 
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Art Core a écrit:
Film Freak a écrit:
Au contraire, c'est même explicitement évoqué dans un monologue du perso de Silva, le fait qu'ils savent même pas pourquoi ils sont là, que la CIA reste sur place pour rien.


Oui c'est évoqué, il y a toute une critique de l'armée d'ailleurs. Mais dans les dernières minutes finalement ils sont réduits à des médailles et à deshhommages "militaires".il y a une belle hypocrisie là qui traduit le manque de point de vue de Bay.

Le point de vue de Bay ici, c'est justement que ces hommes donnent leur vie, pour une cause discutable, et sont oubliés. Réduits à des étoiles anonymes sur un mur.

Citation:
J'en étais sûr qu'on allait me répondre ça.

Bah dans la mesure où il y a du chaotique et du non-chaotique dans le film, ça me semble délibéré.

Citation:
Sinon j'oubliais mais le film a une belle idée pour lui
les femmes qui viennent pleurer leurs morts au petit matin.

Très joli, oui. Les mecs sont soudain humanisés, c'est honnête.

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