Forum de FilmDeCulte

A hopeless man stranded on a deserted island befriends a dead body and together they go on a surreal journey to get home.

C'est sympa mais ça aurait pu être mieux. En fait ça tape parfois super juste, et c'est d'autres fois à côté de la plaque, surtout à la toute fin.

Le mieux du film, c'est ce jusqu'auboutisme dans le délire qui donne son titre au film, le cadavre à tout faire. C'est drôle/inventif/fou/crade.

L'autre truc cool, un peu lié, c'est la caractéristique du perso de Paul Dano :


Ya aussi un passage au milieu du film qui vire trop sur le côté "premier film de réal branché qui se la joue décalé" :


Le gros pb du film pour moi c'est la fin : la question qui traîne tout le long, c'est de savoir à quel point le perso principal est fou, à quel point ce que l'on voit est vrai ou imaginé par le gars. L’ambiguïté est maintenue pendant un moment. La toute fin commence par apporter une réponse satisfaisante et émouvante, mais se vautre lamentablement dans les dernières secondes :


Et sinon, niveau mise en scène et effets c'est super classe.

3/6

Un peu pareil. Je trouve que le film décline à mesure qu'il avance, jusqu'à ce final bien bof. Mais c'est suffisamment original et bien foutu pour que ça accroche... Même si un simple court-métrage aurait suffi.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Un film très charmant, porté par une interprétation sans défaut (bon, Paul Dano on commence à savoir qu'il est bon, et il faut bien du courage à Daniel Radcliffe pour un tel rôle).
C'est très inventif, bien réalisé, bien monté, un beau travail de maquillage/déco/son, bref une belle réussite. Et relativement accessible tout de même, même si c'est bizarre et très profondément marqué du sceau de l'indépendance, on reste loin de l'expérimental chelou total et de la branlette poétique indie imbitable.
La fin est effectivement plus faible, assez d'accord avec vous.

Oui c'est très accessible. Je sais pas pourquoi, mais j'ai senti que j'étais le bon public dès la scène d'intro.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Oui, le genre de film qui fait croire à monsieur tout le monde qu'il a vu un truc super spécial et expérimental, et que c'était fou fou, alors que non, c'est pas super profond, surtout avec cette dernière scène moisie.

C'est quand même original et audacieux, ça sort du lot tout d'même m'sieur allons.

C'est très inégal mais j'ai quand même fini le film avec la banane, et contrairement à vous j'ai adoré la toute fin, les derniers plans qui sont géniaux

J'ai été assez surpris dans un premier temps parce que d'une part je pensais et d'autre part que c'était un
Et si le film se perd par moment dans le côté bromance autour de la meuf, où Dano remet en scène des moments de drague (gros moment de creux), c'est heureusement régulièrement sauvé par des scènes de comédies absurdes vraiment sympa et conformes au titre et je finis par trouver sincèrement touchante la relation entre les deux persos (la scène de la fête, géniale).

Après il y a un truc que je trouve très raté c'est d'un pur point de vue de scénario. La fin semble un peu non-sensique. C'est con de se prendre un peu les pieds dans le tapis comme ça dans les dernières minutes.

Mais ouais j'ai trouvé ça attachant, j'adore la musique la mise en scène est cool, les deux acteurs sont sympas et cette ode au pet a su toucher une corde sensible chez moi. J'ai été le premier surpris d'être ému par

4/6

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CroqAnimement votre

Bah voilà, je dis exactement la même chose dans mon post : ça a pas de sens, ça se contredit, et c'est vraiment dommage.

J'ai un peu le sentiment qu'ils veulent faire et se faire plaisir avec cette ultime pirouette (et dans mon cas ça a plutôt fonctionné) mais ouais ça fout en l'air ce qui est juste avant.

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CroqAnimement votre

ça ressemble à la Tortue rouge en fait, me glisse ma femme. Sauf que la tortue est un maccabé qui pète. Le film le plus zarbi de Netflix, trop long, mais déroutant, à la fois attachant et complètement surfait. Daniel Radcliffe est assez incroyable de jouer ça après Harry Potter.

Sauf que c'est pas un film Netflix.

Pour ma part, j'ai bien aimé le tout début, même si j'ai été étonné de la rapidité avec laquelle Dano utilise le principal super-pouvoir de Radcliffe (les pets qui servent de moteur). Cette première vision de Dano en "hors-bord" sur Radcliffe est tellement ouf que le reste est un peu décevant.

Mais ce qui m'a surtout gêné c'est tout le milieu, certes idiosyncratique en diable, mais où je me suis ennuyé et où surtout j'ai été irrité par la pose, le côté un peu "Film content de lui", avec cette B.O. à base de vocalises "portlandiennes" décalées (même si j'ai bien aimé les paroles "All we need is a montage..." sur la séquence-montage).

Finalement, c'est la fin qui m'a le plus touché. Je garde pas un souvenir extra du film, mais j'ai été vraiment très ému lorsqu'ils arrivent à retourner le poncif avec ce moment sublime où Radcliffe dit
Là tout s'inverse, et il y a un vrai trouble émotionnel qui se créé.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le film préféré de Prout Man

Moi j'ai trouvé ça génial.

Je connaissais la bonne réputation du film, enfin surtout sa réputation de film où Paul Dano utilise les pets d'un cadavre joué par Daniel Radcliffe pour le chevaucher sur l'eau, mais je me méfiais justement du potentiel limité d'un tel film, énième "indie darling" décalé mais très vite, le film se distingue. Dès qu'un deuxième pet du cadavre vient interrompre un speech introspectif semblablement profond de Dano se lamentant sur sa situation.

Et par la suite, il ne sera presque plus jamais nécessaire de passer par des dialogues didactiques pour véhiculer le propos du film, à l'exception d'une interrogation de Manny qui parvient à boucler la boucle en intégrant ces blagues de pet, déjà érigées au rang d'art, dans les questionnements du film qui ont particulièrement résonné en moi.

A vrai dire, je me suis plusieurs fois fait la réflexion que le film était taillé pour moi, que ce soit dans son humour potache qui ne se limite jamais à la facilité - il existe un monde alternatif où les auteurs se seraient contenté d'utiliser les pets de cadavre comme simple ressort comique et non comme l'un des nombreux atouts de ce "couteau suisse humain" - ou, et c'est plus important, dans la manifestation de la foi absolue que les cinéastes vouent à leurs idées les plus barrées donc. Sans oublier la reprise de l'un de mes morceaux d'eurodance culte ("Cotton Eye Joe" de Rednex) ainsi que l'hommage incroyable à l'une des plus belles BO ever, utilisé tant diégétiquement qu'extra-diégétiquement.

J'ai d'ailleurs été surpris par les séquences qui donnent ouvertement dans le romantisme, jointes à des délires "faits à la maison" tout droit sortis d'un Michel Gondry ou...Le Règne du feu. Là où c'est devenu une formule qui tend au factice chez Gondry, j'ai trouvé ça joliment exploité ici, dans cette écriture qui ne perd jamais de temps, que ce soit dans son entrée en matière in medias res ou dans ses ellipses et ses montages (exemple : la construction des décors et costumes, le rasage).

Et justement, c'est dans le discours que le film développe sur la marginalisation et la solitude, ce qui fait de nous des individus que l'on peut aimer, sur ce que l'on cache par peur du jugement et que l'on devrait assumer que le film m'a touché.

Je vois sur le Trivia IMDb l'anecdote suivante :
Paul Dano revealed in an interview that he wanted to be in the movie after hearing a one-sentence synopsis from directors Dan Kwan and Daniel Scheinert. Specifically, the directors told Dano they wanted to make a movie where "the first fart makes you laugh and the last fart makes you cry."

Et c'est exactement ça. Ça commence avec de l'humour pipi-caca puis arrive la "théorie" de Manny qui sert de métaphore au propos du film. Et si les autres jugent et bah qu'ils aillent se faire foutre, et c'est ce que dit la fin dont j'apprécie justement l'absence d'ambigüité. A force, les "visions ou pas", ça devient facile. Trancher, c'est plus courageux en l'occurrence. Et j'aime que le film se termine sur cette foi indéniable.

Un petit bijou.

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Film génial oui, malgré mes réserves je l'adore. Et quelle BO.
J'ai l'autre film du duo sur mon dd j'ai peur de le lancer tellement la hype est haute.

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CroqAnimement votre

Critique incoming.

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