Forum de FilmDeCulte

En 1985 une cargaison de cocaïne disparue après le crash de l’avion qui la transporte est ingérée par un ours brun.

Je m'étais abstenu de trop en savoir sur ce film assez séduisant par son titre cash et gonzo et son potentiel fendard. Et soi-disant inspiré d'une histoire vraie, même si apparemment l'ours est mort d'une overdose direct et n'a pas eu le temps de commettre un massacre comme dans le film.

Bon, c'est un peu ce que je craignais: une fausse série B qui force l'aspect "transgressif". On sent les auteurs content de leur idée et de l'approche sale gosse.

Le hic, c'est qu'ils essaient de forcer l'attachement en suivant les différents "destins" de personnages dont on n'a franchement que faire. Donc on installe plusieurs fils narratifs -un enfant perdu en forêt, un dealer qui essaie de récupérer la coke, un garde forestier aux prises avec des voyous - mais on s'en contrecarre et on subit de longues minutes de métrage pour rien. Surtout que le film a une tonalité humoristique factice et facile, le genre de film où le commissaire a un petit chien avec un ruban rose dans les cheveux, ou bien lorsque l'ours poursuit une ambulance on needle drop Just can't get enough.

Si encore on y trouvait notre compte au niveau du gore ça pourrait aller, mais même pas. Certaines des blessures sont séduisantes mais le film ne devient jamais jouissif comme pouvait l'être par exemple un DESTINATION FINALE. Et c'est même pas viscéral ou stressant.

Bref, gros ratage: piètre survival, mauvaise comédie, personnages sans intérêt, quasiment rien à sauver.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Dommage, j'ai de la sympathie pour Elizabeth Banks (dont le seul film que j'ai vu est le court dans le film à sketch honni des frères Farrelly, où elle met en scène une ado qui va chez un copain, et elle a ses règles, ce qui suscite le dégoût de tous les mâles présents, des fils jusqu'au père, court plutôt réussi).

Elizabeth Banks les gars, Elizabeth Banks.

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Netflix les gars, Netflix.

Présentement au Max pour voir le film avec un groupe de potes. On est 10.

Y a UN autre gars.

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Ce bon vieux Thomas Sarrazin !

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Netflix les gars, Netflix.

Présentement au Max pour voir le film. Je pensais être tout seul.

Et là y a UN GROUPE DE 10 qui arrive.

Ah les vieix doubles comptes qu'on ressort pour une blague, c'est bonnard.

PS : le guichetier nous dit quils ont fait 85 spectateurs sur 5 séances. Giga bide alors qu'ils pariaient sur "le public du PIFFF". Par conséquent, semaine pro, ils font une programmation variée et ne gardent pas le film.

Ça leur apprendra à déprogrammer Spielberg. #cinémaavec5bonnesplaces #etsonquirésonne

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Ah cool. D'ailleurs ils ont gardé une ou deux séances du Spielberg ce week-end.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Programmation incompréhensible, j’ai cru que c’était un deal avec Universal pour la rétro Spielberg.

Alors que moi je me souviens encore la déception Snakes on a Plane de mon gars sûr David Ellis.


Well duh.


Oui, c'est pas tellement le surnombre de personnages, le problème - il faut un certain nombre de victimes potentielles et l'envie de dresser une galerie de personnages hauts en couleurs est louable - mais l'écriture. Il y a quoi, 25 minutes cumulées d'ours camé sur 1h35 de film?

Cette narration éclatée, et éclatée, et cette relative pauvreté en money scenes, est desservie en outre par une mise en scène et un montage mollasson. Fallait filer ça au Chazelle de Babylon, on aurait davantage senti la cocaïne.
Sincèrement, cf. le découpage de la baston dans les chiottes, c'est limite amateur.


La sous-intrigue en BALSA.


Pas de souci avec ça mais...c'est même pas exploité. Je vais faire mon QGJ qui aime le sens mais le choix de la chanson ne présente aucun intérêt vis-à-vis de la scène qu'elle illustre. Mais même sans cette considération, elle ne colle pas du tout au rythme de la séquence (qui reste sans doute la "meilleure", avec notamment les meilleures morts du film).


La référence serait plutôt Piranha 3D. C'est ça qu'ils auraient dû viser.


Lol pour les vagues tentatives de tension genre "où est passé l'ours? par où va-t-il surgir?". J'ai cru que le film oserait les clins d'oeil gratuits à Jaws ou Jurassic Park, parce que la potentiel était là, mais même pas.


Et décevant de voir qu'il y a Lord et Miller à la prod. Ils nous avaient habitué à mieux.

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Mais content de voir qu'il n'y a pas de mauvais sang entre Alden Ehrenreich et eux.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui j'étais content qu'ils l'aient rappelé, surtout que je fais partie de ceux qui avaient aimé sa presta dans Solo et j'aime bien le gars en général (dans le Coen, il était très bien aussi). Mais ils lui ont donné un rôle de merde dans un film bidon.

Heureusement, y a Cri-Cri qui est arrivé.

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Pires producteurs. Souvenirs douloureux de l'immonde étron America : The motion picture.
Et quasiment déjà 10 ans qu'ils ont pas réalisé un film, dingue, la chute des mecs...

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CroqAnimement votre

Oui, ça c'est catastrophique.
Brigsby Bear c'est pas ouf non plus.

Par contre, Cigognes & Cie, Lego Batman et The Mitchells vs The Machines, c'est très sympa.

En fait, ils sont meilleurs scénaristes que prods.


Y a eu la très bonne série The Afterparty, dirigée surtout par Miller.


Nan mais y a pas de chute non plus, faut pas craquer... D'ailleurs, tout ce qu'ils produisent cartonnent.

Tu sens juste que l'expérience Solo les a un peu refroidis.

Mais ils se sont attachés à plusieurs projets :

In September 2017, Lord and Miller were announced as co-directors of the film adaptation of the 2017 novel Artemis. However, due to the Disney-Fox merger and producer Simon Kinberg ending his deal with the company, the fate of the project is unknown.

On May 15, 2020, Variety reported that Lord and Miller are attached to direct a film adaptation of Andy Weir's next novel Project Hail Mary for MGM, with Ryan Gosling attached to star in the leading role and Amy Pascal producing.

In May 2021, it was announced that Lord and Miller would produce and direct an adaptation of the book The Premonition: A Pandemic Story, which chronicles the early days of the COVID-19 pandemic.

Étrange choix, le dernier.

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Quand même, au moment de Solo, c'était un peu les nouveaux wonderboys (à la Daniels pour comparer), des jeunes mecs plein d'ambition. On ne peut qu'être déçu, surtout que leurs projets ont tous l'air de se casser la gueule.

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CroqAnimement votre