Forum de FilmDeCulte

Après l'échec du mésestimé PLANETARIUM, Zlotowski voulait faire un film simple ("sur une question compliquée", dit-elle). En résulte ce "film-avec-Zahia".

Il faut bien reconnaître que tout l'intérêt du projet est là: dans l'objet-Zahia à l'image (cette tronche... et en même temps ce corps...), dans la curiosité de voir Zahia jouer, dans le rapport "Zlotowski la réal hype qui fait tourner la star people vulgos"... Il y a tout un sous-film sous le film qu'on suit davantage encore que l'intrigue, surtout lorsque le personnage de Zahia dispense des conseils qu'on soupçonne venir davantage de l'actrice du personnage ("Avant de sortir dîner avec un homme, il faut manger avant"). On est fasciné par elle, par le regard/positionnement de la réal (et de nous) sur elle, et aussi par sa diction, cette voix empruntée étonnamment Nouvelle Vague.

Car pour le reste, on est devant un film d'apprentissage le temps d'un été/coming of age des plus classiques, qu'on a déjà vu moult fois. On pourrait arguer que l'intérêt est ailleurs, certes, mais bon ça ne suffit pas pour autant à en faire un film passionnant.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Donc Magimel c'est Audiard ou pas ?

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On s'en fout d'Audiard, la vraie question est:

Voit on ses boobs non floutées dans le film?

Non, mais les tiens si.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

De quoi pourrir ta e-réputation.

On les voit dans la BA sur allociné en tout cas...

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N'écoutez pas Film Freak

Lol. Quel film par exemple ?

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N'écoutez pas Film Freak

Elle a un ton très old school, on dirait Bardot dans LE MEPRIS.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Perso un peu similaire j'ai l'impression.

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N'écoutez pas Film Freak

C'est un hommage avoué.

Zlotowski c'est quand même la débandade, chacun de ses films est moins bon que le précédent (encore que je préfère ce Une fille facile à Planetarium). J'ai été surpris de voir à quel point c'était un film "petit" qui ne développait pas vraiment ses personnages mais se contentait de sa petite évolution théorique, dans une construction "coming of age" très classique. Le personnage de Zahia est en effet fascinant et elle, dans son rôle d'actrice est très bien. Elle a ce mélange de vulgarité absolue (elle a des seins bizarres, impression qu'ils sont un peu déformés par la chirurgie) et d'une beauté un peu fragile. C'est presque attendu la manière de traiter le perso, montrer qu'elle vaut plus que la somme des ses opérations chirurgicales et parfois dans l'écriture ça se sent un peu trop (le passage Duras notamment) alors qu'ailleurs c'est plus subtil (quand elle parle italien). Mais le perso reste assez impénétrable (à part pour le perso de Nuno Lopes, lol), c'est plus une espèce de figure fantasmée qu'un personnage véritablement consistant.
Pour le reste ce qui est plutôt intéressant c'est la relation entre l'ado et Magimel (qui n'avait pas été aussi bon depuis longtemps) même si là encore c'est assez court et superficiel. Mais leur dernière rencontre est belle.

Sinon j’espérais un peu un film sociologique sur les ultra riches et sur qui sont ces gens à Cannes qui glandent sur leur yacht mais finalement comme le reste on prend pas vraiment le temps d'en parler. C'est vraiment un tout petit film, bien fait, assez rond mais sans génie, assez décevant dans sa mise en scène d'ailleurs là où Zlotowski m'avait semblé plus intéressante par le passé.

2-3/6

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CroqAnimement votre

Magimel était dément dans La Douleur

sinon d'accord en tout point. Si tu enlèves les aller-retour Yacht-Cannes La Bocca, le film dure 55 minutes.

Ah oui c'est vrai, de toute façon tout le monde était génial dans La douleur.

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CroqAnimement votre