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MessagePosté: 03 Juin 2011, 16:33 
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Antichrist
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Pedro Almodovar va-t-il un jour conquérir le Saint-Graal cinéphile, la fameuse Palme d’Or qui lui était promise pour «Tout sur ma mère» et «Volver» ? La question risque de demeurer sans réponse positive cette année tant «La Peau que j’habite», son dernier long métrage, est avant tout un exercice de style brillant et glacé, film de genre stylisé à l’univers visuel fascinant. Adaptation d’un roman de l’auteur français Thierry Jonquet, «Mygale», que vénère un certain Michel Houellebecq, «La Peau que j’habite» se passe quasiment en huis clos, dans le cabinet à domicile d’un chirurgien esthétique barré, interprété par un parfait Antonio Banderas. Deux drames ont provoqué en ce dernier un profond désir de perfection scientifique : le suicide de sa femme, brûlée au dernier degré, et ensuite de sa fille, violée lors d’une soirée un peu trop arrosée.

Il y a deux films en un dans «La Peau que j’habite» : le premier est une farce, plutôt ratée, dans la veine de «Kika», où l’on assiste au viol d’une patiente par un repris de justice déguisé en tigre, le second est un thriller médical sur l’identité, plutôt réussi bien qu’inabouti. Pedro Almodovar multiplie ainsi les pistes et les citations ouvertes – Louise Bourgeois, Alice Munro, «Les Yeux sans visage» de Franju – sans que la narration ne prenne véritablement corps malgré un formidable changement de perspective et la qualité de l’interprétation. Il manque peut-être le côté viscéral de David Cronenberg à ce film finalement assez lisse, que ce soit sur la vengeance ou le trouble identitaire. Reste la mise en scène, d’une précision chirurgicale et la tenace impression d’assister à une visite du petit musée des obsessions du cinéaste – le besoin du contrôle, le trouble de la personnalité et de la sexualité.

4/6


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MessagePosté: 17 Aoû 2011, 08:21 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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Question de chochotte pour ceux qui l'ont vu: est-ce que le film comporte des scènes/plans dégueus de peau, d'opérations, de brûlures, de trucs affreux ?

Ou est-ce que ça fait comme dans LE MOINE où ça tease mais tu vois rien au final ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 17 Aoû 2011, 10:18 
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Localisation: Why are there people like Frank?
Je crois que tu vois pas un seul plan de chirurgie, ou si je me rappel bien une fin de suturation.

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Why there is so much trouble in this world?


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MessagePosté: 19 Aoû 2011, 14:00 
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Oh, le chef d'oeuvre !!!!

Pas le temps de m'étendre dessus, mais contrairement à Karloff, je trouve qu'on est loin de l'exercice de style et qu'Almodovar, ici au sommet de son art, signe son meilleur film avec Parle avec elle. Pour répondre à la question des scènes dégueus, pas de gore ou d'effusions de sang mais c'est incroyablement trash sur le fond. Sans doute son film le plus osé, après l'amour avec les comateux dans Habla con ella, Pedro franchit encore une étape. Le moins qu'on puisse dire est qu'il a des cojones.

Ce qui est frappant dans le film est l'incroyable maitrise de la narration, la structure parfaite du scénario qui épouse son histoire et la rend d'autant plus forte. Les 20 premières minutes sont un peu déstabilisantes, on est catapulté en plein milieu du récit, un peu perdu, mais après c'est un régal de cinéma. Un peu un mélange des yeux sans visage de Franju, de revenge movie pervers mêlé à toutes les obsessions d'Almodovar sur le sexe, l'identité et la folie. En parlant de folie, Antonio banderas est parfait en docteur maboul.

Un peu de mal à parler du film, il faut un peu que ça décante, mais Pedro est vraiment maudit à Cannes. Sans faire injure aux autres bons films cannois (Melancholia, Tree of life...), La Piel que habito leur est tellement supérieur, film important dont le juste au boutisme a peut-être déplu au jury de Cannes qui l'a injustement écarté du palmarès. Plus j'y pense, plus je trouve la sélection de cette année bonne mais le palmarès terriblement consensuel.

Un petit mot sur la fin. Scène casse-gueule au possible, qui dure ce qu'il faut, coupée au bon moment et sobrement mise en scène. C'est dans ces moments qu'on mesure tout le génie de Pedro Almodovar.


6/6


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MessagePosté: 19 Aoû 2011, 16:47 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Le consensus mou aurait justement été de primer l'ami Pedro, qui mérite une Palme d'Or pour sa prolifique carrière. J'avoue être resté à quai pour ce dernier opus, là où j'avais beaucoup aimé Etreintes brisées qui reste assez peu aimé.


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MessagePosté: 20 Aoû 2011, 16:17 
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Bien aimé Etreintes brisées également où la science de la narration d'Almodovar fait mouche.

En fait, c'est surtout Tree of Life en palme d'or qui me gêne. On a vraiment l'impression que le jury a récompensé Terence Malick plus que le film en lui-même. Ca me rappelle un peu l'année ou Loach a été sacré.


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MessagePosté: 20 Aoû 2011, 16:22 
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Abyssin a écrit:
Bien aimé Etreintes brisées également où la science de la narration d'Almodovar fait mouche.

En fait, c'est surtout Tree of Life en palme d'or qui me gêne. On a vraiment l'impression que le jury a récompensé Terence Malick plus que le film en lui-même. Ca me rappelle un peu l'année ou Loach a été sacré.


Ce n'est à mon sens ni d'un côté le film, ni de l'autre la carrière d'un cinéaste que l'on récompense avec la Palme. C'est les deux en même temps. Il me semble. Le plus souvent aussi, il s'agit de saluer le mérite d'un cinéaste iconoclaste, connu ou non, à continuer à brasser ses thèmes très marqués et à faire un cinéma personnel. Ce qui prévaut souvent sur la qualité, que l'on jugera toujours moins objectivement que la singularité. C'est parfois même des genres, des natures de film qui se font adouber par le cinéma européen et qui gagnent une légitimité internationale. Je pense que cette définition sied à tous les lauréats de ces 30 dernières années, d'Angelopoulos à Tarantino, en passant par Weerasethakul ou Michael Moore.

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MessagePosté: 20 Aoû 2011, 16:54 
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Z a écrit:
Abyssin a écrit:
Bien aimé Etreintes brisées également où la science de la narration d'Almodovar fait mouche.

En fait, c'est surtout Tree of Life en palme d'or qui me gêne. On a vraiment l'impression que le jury a récompensé Terence Malick plus que le film en lui-même. Ca me rappelle un peu l'année ou Loach a été sacré.


Ce n'est à mon sens ni d'un côté le film, ni de l'autre la carrière d'un cinéaste que l'on récompense avec la Palme. C'est les deux en même temps. Il me semble. Le plus souvent aussi, il s'agit de saluer le mérite d'un cinéaste iconoclaste, connu ou non, à continuer à brasser ses thèmes très marqués et à faire un cinéma personnel. Ce qui prévaut souvent sur la qualité, que l'on jugera toujours moins objectivement que la singularité. C'est parfois même des genres, des natures de film qui se font adouber par le cinéma européen et qui gagnent une légitimité internationale. Je pense que cette définition sied à tous les lauréats de ces 30 dernières années, d'Angelopoulos à Tarantino, en passant par Weerasethakul ou Michael Moore.


On va pas revenir sur ce débat que j'ai cru voir sur un topic du forum. Mais pour mon côté, c'est avant tout récompenser les meilleurs films du festival selon les goûts du jury. Je suis désolé mais ça me fait mal au cul de voir une année gagner Michael Moore pour un film nase juste parce qu'il revêt une certaine importance politique aux yeux du jury ou Ken Loach pour un de ses moins bons films juste parce que c'est un immense cinéaste. C'est les goûts du jury qui doivent transparaitre dans un palmarès et non un hommage bidon. A ce sens, les années ou Cronenberg et Sean Penn avait été présidents, on a beau aimé ou pas leur palmarès, c'était clairement leurs films préférés qui avaient été récompensés.

Soyons clairs, si Le vent se lève avaient été réalisé par un inconnu nommé John Smith ou le film de Michael Moore réalisé 5 ans après ou avec un non américain comme président du jury, ils n'auraient jamais eu de palme.
Et ta définition ne sied pas à tous les lauréats des 30 dernières années. Loin de là même! Même pour Tarantino et Angelopoulos. Je t'invite à regarder les sélections de ces années, et que les jurys d'alors puissent considèrer ces films comme les meilleurs du festival est très loin d'être une honte.


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MessagePosté: 20 Aoû 2011, 17:09 
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Abyssin a écrit:
Mais pour mon côté, c'est avant tout récompenser les meilleurs films du festival selon les goûts du jury.


Là c'est plutôt le Grand Prix du Jury.

Citation:
Je suis désolé mais ça me fait mal au cul de voir une année gagner Michael Moore pour un film nase juste parce qu'il revêt une certaine importance politique aux yeux du jury ou Ken Loach pour un de ses moins bons films juste parce que c'est un immense cinéaste. C'est les goûts du jury qui doivent transparaitre dans un palmarès et non un hommage bidon.


Je n'ai pas parlé d'hommage, mais plutôt de reconnaissance, de validation, de légitimation, d'encouragement.

Autrement, j'aime beaucoup le Ken Loach, très difficile, et j'aime énormément le film de Michael Moore malgré ses défauts. Ils n'étaient pas les meilleurs films du festival, mais je trouve que la Palme se justifie pleinement chaque fois selon ma définition. Après, il n'est pas question de "faire débat", chacun a son sentiment sur le sujet et je ne prétends pas détenir la vérité.

Citation:
A ce sens, les années ou Cronenberg et Sean Penn avait été présidents, on a beau aimé ou pas leur palmarès, c'était clairement leurs films préférés qui avaient été récompensés.


Ouais enfin faut pas perdre de vue que le gros bonus c'est d'être DANS LA SÉLECTION. Le reste - outre l'aspect économique de distribution du film et de son lancement - c'est de la confiserie.

Citation:
Soyons clairs, si Le vent se lève avaient été réalisé par un inconnu nommé John Smith ou le film de Michael Moore réalisé 5 ans après ou avec un non américain comme président du jury, ils n'auraient jamais eu de palme.


Ils n'auraient pas non plus été sélectionnés... ta remarque est un peu bête.

Citation:
Et ta définition ne sied pas à tous les lauréats des 30 dernières années. Loin de là même! Même pour Tarantino et Angelopoulos. Je t'invite à regarder les sélections de ces années, et que les jurys d'alors puissent considèrer ces films comme les meilleurs du festival est très loin d'être une honte.


Relis ma définition, elle colle parfaitement à CHAQUE LAURÉAT. Ce qui ne veut pas dire que d'autres ne collaient pas non plus à celle-ci...

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MessagePosté: 21 Aoû 2011, 19:47 
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Z a écrit:

Citation:
A ce sens, les années ou Cronenberg et Sean Penn avait été présidents, on a beau aimé ou pas leur palmarès, c'était clairement leurs films préférés qui avaient été récompensés.


Ouais enfin faut pas perdre de vue que le gros bonus c'est d'être DANS LA SÉLECTION. Le reste - outre l'aspect économique de distribution du film et de son lancement - c'est de la confiserie.


Elle a bon goût la confiserie



Citation:
Soyons clairs, si Le vent se lève avaient été réalisé par un inconnu nommé John Smith ou le film de Michael Moore réalisé 5 ans après ou avec un non américain comme président du jury, ils n'auraient jamais eu de palme.


Ils n'auraient pas non plus été sélectionnés... ta remarque est un peu bête.

[/quote]

Et alors??? Ta réponse est un peu bête si je peux me permettre en toute amicalité ;)

Ca me choque pas de sélectionner sur la carte de visite pour la sélection. Mais après récompenser dans le palmarès la carte de visite et non la qualité du film, ça me gêne plus. Quelques années, c'est clairement ce qui s'est passé : voire Loach que personne, mais vraiment personne ne donnait gagnant cette année là et soulignait la qualité assez moyenne du film.

Je préfère clore le débat, on va pourrir un topic ;)


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MessagePosté: 21 Aoû 2011, 21:33 
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Oh, le pas chef d'oeuvre !!!!

Bon déjà, le twist, c'est ce dont je me doutais à la vue des premières photos, mais je dois avouer m'être orienté vers autre chose au cours du film.
Sur le papier, le scénario est pas trop mal. Il y a beaucoup de détails que j'aime, notamment dans tout ce qui touche au film de genre pur, la SF des expériences de Banderas au début, le revenge movie du milieu avec un plan machiavélique et tordu qui m'a rappelé Old Boy, en gros tout ce qui tourne autour du corps, avec notamment cette direction artistique vraiment séduisante, en particulier les costumes (les justaucorps, le maque à la Les Yeux sans visage).

Après, je trouve la structure un peu maladroite, l'entrée in media res s'articule un peu bizarrement avec ces rêves/flashbacks, mais surtout, je trouve l'écriture souvent facile dès qu'il s'agit d'enclencher chaque tournant de l'intrigue, ça tient presque du deus ex machina (l'intrusion - à plus d'un titre - du Tigre, le pétage de cable de Norma dû à une chanson, le coup de la photo dans le journal à la fin). Et j'ai trouvé la toute dernière scène un peu ridicule, la crédulité de certains personnages étant trop exagérée, ce qui m'empêche de trouver vraiment cathartique cette conclusion.

3/6

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MessagePosté: 21 Aoû 2011, 23:59 
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Film Freak a écrit:

Et j'ai trouvé la toute dernière scène un peu ridicule, la crédulité de certains personnages étant trop exagérée, ce qui m'empêche de trouver vraiment cathartique cette conclusion.

3/6


Je trouve ça justement très sobre quand des cinéastes auraient allongé la scène et viré au larmoyant. Rien de cathartique en effet. Après les gouts et les couleurs ;)

Qu'as-tu pensé de Banderas? Il y a des interviews très intéressantes sur son jeu et la direction que lui a fait prendre Almodovar à ce sujet.

Rien à voir, ça me donne envie de lire du Thierry Jonquet. Qu'est-ce que les connaisseurs pourraient me conseiller?


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MessagePosté: 22 Aoû 2011, 00:15 
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Abyssin a écrit:
Qu'as-tu pensé de Banderas? Il y a des interviews très intéressantes sur son jeu et la direction que lui a fait prendre Almodovar à ce sujet.

Il est bien, surtout que ce contre-emploi (méchant vieux beau qui parle dans sa langue natale) le change de ses rôles habituels (gentils beaux gosses qui parlent en anglais).

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MessagePosté: 22 Aoû 2011, 09:05 
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Gros, gros film.

J'aime beaucoup Almodovar, que je suis depuis Todo Sobre Mi Madre environ (le seul que j'ai loupé depuis, c'est La Mala Educacion). On retrouve tout le temps les mêmes thématiques : personnages brisés, traînant de lourds boulets psychologiques, le pardon ou la vengeance, la reconstruction de la vie, l'identité (notamment sexuelle)...

Mais ici, Almodovar arrive à se dépasser en appliquant sa recette à un film qui tient autant du Thriller que du film de moeurs habituel. Rien que pour cette capacité d'un réalisateur à se renouveler, le film marque une étape. Il y a plus. La structure du film sert admirablement le récit (présent -flash back -présent) en permettant de donner des détails, de préciser ce que traîne chacun des personnages (tous bons, et Banderas remarquable, flippant, complètement à contre-pied de ses rôles habituels comme cela a été souligné). Le twist, s'il est anticipable, reste un choc. Le travail sur les corps, la chair, est remarquable.

Au final, je suis un peu déçu par 15 des 20 dernières minutes, même si la toute dernière reste très forte -sans tomber dans le déchaînement lacrymal, comme l'a justement souligné Abyssin).

5.5/6

Grosse année à Cannes... étonnant que le film soit reparti bredouille quand même (récompenser des outsiders c'est cool mais bon...)

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I am the constant. You were always a variable.


Dernière édition par elmomo le 31 Aoû 2011, 09:42, édité 2 fois.

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MessagePosté: 27 Aoû 2011, 19:57 
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Mouaif.
Je ne suis pas fan d'Almodovar et ce n'est pas cet opus qui va me faire changer d'avis. Le sujet est bon, mais qu'en fait-il, sinon un thriller mou à rebondissements tarabiscotés ? Il se perd un peu dans sa structure temporelle, on s'ennuit un peu dans son huis-clos froid, c'est filmé de manière très inégale (pour une poignée de beaux plans, beaucoup d'autres très scolaires), et, vraiment, où est le discours sur le corps, la sexualité, la perte, la vengeance, la filiation ? Et sans ce discours, comment justifier toutes les grosses ficelles servant de charnière au récit ?
2,5/6


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