Forum de FilmDeCulte

Camille a 15 ans, Sullivan 19. Ils s’aiment d’un amour passionnel, mais à la fin de l’été, Sullivan s'en va. Quelques mois plus tard, il cesse d'écrire à Camille. Au printemps, elle fait une tentative de suicide.
Quatre ans plus tard, Camille se consacre à ses études d'architecture. Elle fait la connaissance d’un architecte reconnu, Lorenz, dont elle tombe amoureuse. Ils forment un couple solide. C’est à ce moment qu’elle recroise le chemin de Sullivan….

Je comprends mieux pourquoi cette longue pleurnicherie n'est pas allée à Cannes. A un moment, il y a une scène où Camille et Sullivan sortent d'un cinéma et se mettent à discuter du film français qu'ils viennent de voir, elle est bouleversée, et lui a trouvé ça bavard et chiant, et elle en vient à conclure que décidément ils ne se comprendront jamais. C'est un peu ça Un amour de jeunesse, où la supposée ode à la vie (ou plutôt la leçon de vie quand le vieux professeur philosophe avec la sainte lolita) se ramène à filmer des adolescents se baigner dans une cascade, à la plage en Norvège ou je ne sais où... On a un peu pigé au bout de deux heures que c'était l'ultrasensible un peu casse-couilles (Lola Créton m'a rappelé ma jeune cousine, c'est dire si j'avais envie de lui filer des baffes) vs le beau parleur immature qui veut juste s'envoyer en l'air. Ce que j'avais aimé dans le père de mes enfants commence déjà à me gonfler, avec tous ses personnages à accents et cette manière de tout interpréter avec une petite voix fluette. Bonne grosse déception.
2/6

Ton avis est exactement l'idée que je me fais du film devant la BA.

Horrible.

_________________

Premier film de Mia-Hansen Love que je vois et j'ai adoré. Tout le monde parle d'hypersensibilité et c'est exactement ça, le film est constamment hypersensible, à fleur de peau comme on dit. Mais pas dans la passion, dans la violence, dans la tourmente mais au contraire dans l'apaisement, dans la tristesse et la mélancolie. Et puis il y a un joli romantisme dans cette façon d'affronter cet amour sans raison, sans avenir et ça le rend d'autant plus bouleversant. Belle révélation que Lola Créton. C'est vraiment très beau et finalement assez éloigné du cinéma bobo parisiano-centré auquel je m'attendais. Vrai gros coup de coeur.

J'ai eu beaucoup de mal avec l'acteur qui joue Sullivan au départ mais finalement après un moment ça passe mieux. Et juste Mia si tu pouvais la prochaine fois éviter les nus-pieds en plastoc sur ton actrice magnifique ce serait pas mal, parce que là ça m'a totalement cassé le délire et sorti du film.

5/6

_________________
CroqAnimement votre

Rholala... Je suis une pisseuse bonjour.

Et quoi je préfère être une pisseuse qu'un aigri !

_________________
CroqAnimement votre

Ca va pas du tout ce top 15 cette année Art Core... *découragement*

Tu devrais coucher avec plus de gens, tu aimerais moins ce genre de sottises!

HANLALA LA MENACE

_________________

Je suis sûr que le soir même il a rêvé de lui en Lola Creton avec sa nana dans le rôle de Sullivan.

Espèce de malade ! Il est très bien mon top, et puis c'est pas de ma faute si c'est une année moyenne (pour l'instant) !

_________________
CroqAnimement votre

Dixit le mec qui met plus à Mia Hansen-Love qu'à Terrence Mallick.

Tetete, c'est une bonne année...enfin, y a moins d'excellents films qu'en 2010 (ou 2009) pour le moment mais plus de très bons films (qu'en 2010) je trouve.

c'est reparti pour les stats existentielles de cinéphiles galériens

_________________

Pas mal de déceptions de mon côté et les films en haut de mon top ne sont finalement que des surprises.

_________________
CroqAnimement votre

Oh bah comme l'année dernière dis donc! Et puis celle d'avant aussi!

De là à dire qu'on sent une pointe de dézingage disproportionné de nimporte quel grand cinéaste établi à un amourrachement excessif de nimporte quel échec commercial en puissance avec des nanas prépubères frigides et des gamins martyrs il n'y a qu'un pas!

Tout pareil que monsieur.

_________________
Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Moi j'ai eu du mal avec lui et ça a duré et j'ai trouvé que celui qui joue Lorenz était aussi mauvais. Ca sonnait vachement faux et je ne suis jamais rentrée dans le film. C'est dommage car j'ai beaucoup aimé Lola Créton, j'ai trouvé ça très joli et sur le papier c'était fait pour moi.

2/6 généreux.