Forum de FilmDeCulte

Synopsis: A 12 heures de la fin du monde, avant qu'un terrible événement n'éradique la vie sur Terre, James traverse une ville où le crime règne en maître pour se rendre à une fête phénoménale, la fête ultime. En chemin, il sauve à contrecoeur la vie d'une fillette, prénommée Rose, qui recherche son père à tout prix. Tandis que l'échéance fatale se rapproche, James, désormais investi d'une nouvelle responsabilité, est contraint de remettre en question ses priorités...

Aprés the Rover un autre film australien Cannois sur la fin de notre chère civilisation, sauf qu'ici on troque le outback aride et sec pour une ville estivale du sud.
Premier film oblige c'est bourré de bonnes intentions et de références mais le soucis c'est que son réalisateur n'en fait absolument rien, ne déviant jamais de son postulat de base malgré un contexte propice à de nombreuses situations. Résultat on passe par tous les poncifs du genre, visite chez maman, visite chez sa copine, visitez chez son true love, visite chez son pote puéril....Même les situations font un peu catalogue ikea et inhale du coup toutes les émotions, on voit souvent avant le personnages ce qu'il va se passer, pour un film de fin du monde c'est un peu problématique....

Reste une relation touchante entre les deux personnages principaux mais la encore ça flaire bon la facilité d'écriture et malgré quelques scénes qui fonctionnent, on est face à une œuvre pas très fine (le coup de la copine enceinte avec la gamine qui débarque juste après étant clairement honteux dans son écriture). Niveau "genre" passé les 20 premières minutes ou il y a quelques scénes assez "sec" ça se calme clairement et il y a vite plus rien à se mettre sous la dent (bon c'est pas ce que je cherchais spécialement dans le film mais je préviens).

Ça reste suffisamment court pour ne pas ennuyer mais on clairement pas face à une grande œuvre sur le sujet, pour donner une idée on se croirait plus face à un DTV de luxe qu'on pourrait trouver dans des festivals de genre qu'à un film de la quinzaine des réalisateurs, mais bon why not...

3/6

Film quasiment sans intérêt, hormis des vagues interrogations "Et si...?" qui le peuple. Je suis content de voir la Quinzaine s'ouvrir à des films comme ça, mais pour le coup celui-ci je le trouve tellement balisé et dénué d'intérêt que sa présence à Cannes me dépasse.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste