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Bande Annonce
Oliver Tate, un adolescent de 15 ans a deux objectifs: perdre sa virginité avant son anniversaire et éteindre la flamme entre sa mère et son ex qui vient de revenir à la surface.

Il y avait de nombreuses affiches dans Londres pour ce film désigné comme "la meilleure comédie british de l'année (voire des précédentes), j'ai donc décidé d'aller le voir. Réalisé par Ayoade, je comptais me marrer pas mal de fois (excellent dans the IT crowd !). Niveau réalisation, j'en n'attendais pas des masses.
Sur le plan comédie, il n'y en pas assez. La première demi-heure est excellente. Sur la suite, on rigole bien quelques fois mais sans plus.
Sur le plan émotionnelle (c'est quand même une histoire d'amour entre deux ados), il y en a trop. Il ne fallait pas tomber dans l'excès de la romance entre deux jeunes de 15 ans, déjà vue et revue. Malheureusement, dès que celle-ci débute, on sent quelques longueurs.
Sur le plan réalisation, c'est plutôt bon. Beaucoup de mouvements, d'actions dans des plans parfois anodins ! Assez étonné à ce niveau. Par contre, je n'ai pas compris pourquoi avoir divisé ce film en parties (prologue/3 parts/epilogue).
Au niveau de la BO, c'est réussi (Artic Monkeys inside). Contrairement à la bande-annonce, il n'y a malheureusement pas de Brel dans le film
En conclusion, on peut dire que c'est une comédie british sympathique avec Moss aux manettes qui n'est pas mauvais. On passe un bon moment
4.5/6

C'est Alex Turner, pas les Artic Monkeys. Du coup la bo pas mal du tout au demeurant ressemble plus à du last shadow puppets.

Ouai pardon. N'empêche elle colle bien au film

Pour moi ce n'est pas une comédie.
Bien sûr les relations du héros avec sa dulcinée font sourire, par la gêne très adolescente (et bien vue) qui transpire de leurs dialogues. Les parents d'Oliver, eux aussi, bien coincés, bien aliénés, font partie des aspects comiques du film, sans parler du gourou new age qui fait penser au Tom Cruise de Magnolia, avec bien moins de charisme.
Mais l'essentiel du film pour moi n'est pas drôle. La détermination du héros pour conquérir cette paumée provocatrice, l'explication de l'état d'icelle (non il n'y a aucun contrepet), le dilemme d'Oliver Tate au moment de choisir entre , ne prêtent pas à rire, et sont relativement bien gérés. Sauf que dans ce choix il aurait pu s'occuper des deux, et je ne suis pas sûr que ce soit un vrai dilemme donc.
Quelques belles idées de mise en scène et de photographie aussi, et comme il a été dit la musique est bien utilisée pour faire monter la mélancolie.

Cela étant dit, ça ressemble trop souvent à un Wes Anderson foireux (un peu les mêmes défauts que dans Moonrise Kingdom), et c'est probablement lié à la difficulté de s'identifier / compatir avec un ado qui tire la gueule tout le temps- un ado quoi. Pourtant dans Rushmore j'avais marché à fond! Question d'humeur peut-être. Et aussi on se fait un petit peu chier des fois.
Bref, un bon moment quand même, en particulier grâce aux dialogues, souvent incisifs. Et puis je kiffe trop les accents britanniques (ici Gallois je crois) pour bouder mon plaisir.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.