Forum de FilmDeCulte

L'histoire vraie d'une bande d'ados coupable d'un homicide sur un mineur qu'il avait pris en otage.

Bon, ça commence plutôt pas mal, sorte de Seigneur de Dogtown version 90's et puis ça vire au gras lourdingue, sorte de sous-Bully du pauvre.

Le côté cul-fiesta-mais-mon-dieu-quelle-jeunesse fait assez hypocrite. Lol au passage Sharon Stone en Jabba the Hut.

3/6 pour le côté pas chiant

Le film du non-authentique: tu sens tellement le gentil réal loulou bien coiffé qui s'encanaille en faisant dire des gros mots à ses acteurs bébés lustrés, mais rien n'est jamais crédible une seconde, tout est trop propre, tout soft. Emile Hirsch en caïd? Emile Hirsch qui dit bitch et pointe son gun alors qu'il n'y a que des zut qui semblent pouvoir sortir de sa bouche bordée de Blédina? Je trouve toutes ses apparitions ridicules. C'est vraiment du sous Larry Clark light sans aucune consistance, où on te choppe le fait divers pour ne rien en faire à part quelques sensations chiens écrasés, avec une structure toute faiblarde et maladroite.

Le film semble plus moqueur sur ses jeunes qui jouent à vivre comme dans les clips qu'ils matent à la télé mais Cassavetes, à côté de ça, filme la séquence de la piscine exactement comme un clip de smack love gluant avec musique en fond. Il n'y a aucune distance ni aucune intelligence nulle part. Bref j'ai trouvé ça vraiment pourri.

A fortiori dans une salle remplie de vagins prépubères (et vérolés) dont le climax émotionnel de la semaine se situe lors de la diffusion hebdo du Hit Machine. Bon vu le film c'était pas très grave non plus.

1/6

Apparition effectivement interloquante de Sharon en fin de film

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est peut-être pas le plus mauvais film de l'année, mais c'est tellement sans consistance et sans intérêt que je sais même pas quoi écrire dessus (j'vais même pas chercher à le comparer à du Larry Clark, ce serait une perte de temps)

Et Sharon dans sa dernière scène, c'est ... y a pas de mots....

1/6

Bret Easton Ellis meets Larry Clark.

En tout mou.

Alors on s'ennuie pas, les blondes sont canons et peu farouches, l'histoire assez glauquy, mais Emile Hirsch est catastrophique et c'est tout plat.

Ca se regarde un dimanche soir totalement défoncé je pense.

Bah je vous trouve un peu dur. Moi j'ai trouvé ça assez fascinant: c'est un monde extra terrestre et à vrai dire l'authenticité de tout ça je n'en sais rien mais j'étais constamment atterré de la misère de ces gens (enfants et parents), imbéciles, sans repères. Je m'attendais à une espère d'engrenage alors que même pas: les jeunes prennent sans arrêt la mauvaise décision, mais jusqu'au bout on attend qu'une personne sensée intervienne.

Le film est bourré de défauts mais perso la fascination a marché. Et puis Timberlake est crédible là-dedans.

Basé sur une histoire réelle, le film nous plonge dans la vie d’un gang de grands adolescents ( si pas toujours en âge, au moins en esprit).
Chacune de leurs actions se fait presque sur une impulsion et nous suivons les conséquences de ces actes irréfléchis, mais hautement porteurs de conséquences.
Suite à une dette non payée qui dégénère en mesquineries revanchardes de part et d'autre, Zack un gamin de 15 ans va être kidnappé sur un coup de tête.
Il servira de caution à Johnny Truelove en attendant que son frangin Jack rembourse sa dette.
L’idée paraît rose dans l’absolu aux voyous, mais Zack est encombrant.
Ils vont le gaver d’alcool, de fumettes et de filles, des choses que va adorer un gosse en rébellion contre une autorité parentale trop stricte à son goût.
Il va même se lier d’amitié avec un des jeunes chargés de sa surveillance. N’empêche, le risque grandit, la police est alertée et Truelove décidé l’élimination de l’embarrassante preuve vivante de son forfait.
Le film de Nick Cassavetes est un peu fouillis.
Difficile de toujours comprendre les tenants et les aboutissants de l’histoire, ni la place de chacun des intervenants dans le film.
Traité à la fois comme un récit et un reportage, il est parfois difficile de faire la part des choses.
Tout se passe dans un milieu friqué, bourgeois, avec des parents absents ou démissionnaires, des fiestas régulières, des fumettes, de l’ectasie et autres drogues à volonté, des filles et du sexe (uniquement suggéré) et en utilisant un langage soi-disant jeune qui utilisent le mot fuck avec la même fréquence qu’un journaliste la barre d’espacement.
On éprouve donc un certain scepticisme, en se demandant où est la réalité et où est la fiction. Les pendules se remettent à l’heure et donnent froid dans le dos sur la fin du film quand on découvre avec précision la véracité de ce sordide … fait-divers.
Alpha dog est un film qui laisse très mitigé. D’un côté le côté brouillon, le jeu trop appuyé et finalement agaçant et peu crédible de Ben Foster et une fin qui tire un peu trop en longueur, de l’autre l’interprétation tout en finesse de Justin Timberlake, les quelques notes d’humour qui émaillent le scénario et quelques scènes mélodramatiques bien réussies.

Quinze ans après, alors qu'il n'a pas été au cinéma depuis fioouuuu, il va voir ça...

Bon bah pas grand chose à rajouter...un peu comme l'impression d'un film où il se passe pas grand chose, l'univers et les personnages sont à peine esquissés...ok on les comprend bien mais bon, ça reste des gens qui ambulent comme ça et bon bah c'est pas super passionnant...ça ne marche que sur l'attente du "ok alors comment va se résoudre ce problème?" et pour le coup, je trouve la scène "dans les montagnes" assez tendue, froide et bien calmante...

...magnifique contraste avec le scène qui vient JUSTE après avec l'apparition absolument de Stone, comme déjà précisé.

Faut savoir que j'utilise jamais ce " " tout pourri, mais là, y a juste pas d'autres moyen de mieux définir mon impression face à la scène.

Il aurait pu y avoir du bon drame avec les parents (Willis est pas trop mal en père filou qui doit cependant remettre son fils à sa place) mais bon, c'est tellement de la simple exposition de faits (Hirsch, généralement bon, n'a juste rien à faire là...il aurait fallu pousser le côté "grosse tapette derrière sa thune et son pouvoir", exploiter ce que le titre laisse sous-entendre...mais bon).

Au final, le perso (et l'acteur) le plus intéressant, c'est Timberlake.

Mais le reste c'est le vide. Niveau mise en scène c'est juste l'inintérêt (ouais les split-screens BIDONS).

Enfin bref...

2/6

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