Forum de FilmDeCulte

Entre le Paris des années 1960 et le Montréal d'aujourd'hui se déploie une vaste histoire d'amour à la fois sombre et lumineuse, troublante et pleine d'espoir. Café de Flore raconte les destins croisés d'une jeune Parisienne mère d'un enfant unique, d'un DJ montréalais ainsi que des femmes qui l'entourent. Ce qui les relie : l'amour, troublant, maladroit, imparfait et inachevé, humain.

Voilà probablement le prochain crowd pleaser du cinéma québecquois après Incendies, la tranposition de deux histoires, celle dans les années 60 d'une mère courage qui élève seule son enfant trisomique l'étouffant presque de son amour inconditionnel , et celle de nos jours d'un DJ canadien quarantenaire qui décide de refaire sa vie après avoir quitté la mère de ses deux enfants avec qui il était depuis l'adolescence. Vallée compense par le visuel et par son énergie juke box une exposition qui n'exclut pas les longueurs mais qui retient direct l'adhésion par son peps, et par une Vanessa Paradis et un Kevin Parent irrésistibles. Dans le dernier quart, la manière dont les deux histoires vont se joindre est particulièrement what-the-fuckesque et je suppose que Noony a dû être assez éberlué en le lisant vu la tournure du scénar. Mais après ce virage d'illuminé, Vallée retombe une nouvelle fois sur ses pattes grâce à un sens de l'émotion frontale tellement désarmant qu'il évite le pathos. Une bonne petite surprise en tout cas.
4/6

Trop de bras.

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Parallèle trioliste, rien à voir avec le chocolat.

Oui moi aussi c'était 4/6 pendant les 2/3 du film (bonne zique, du Sigur Ros, belle énergie) puis arrive la fin et là je suis directement passé à 1/6... Bel exemple de "comment saborder son film en deux scènes".

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CroqAnimement votre

C'est un brin radical. Moi j'aime bien comment le film assume sa schizophrénie alors qu'on aurait pu en rester aux bons sentiments.



C'est si chiant que ça Faust?

C'est osé c'est sûr, ça aurait pu marcher d'ailleurs mais je trouve qu'en l'état c'est totalement foiré.

Et sinon Faust c'est super beau, l'ambiance est géniale mais la deuxième partie est juste totalement soporifique (enfin j'avais trouvé). Après je te dirais que c'est à tenter quand même de par son étrangeté qui pourrait totalement te charmer là où ça m'a ennuyé.

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CroqAnimement votre

Ah c'est pas ce que j'ai vu. A moins que ce soit Marvel-style après le générique de fin.



Bref je suppose que ça collait pas dans les critères d'un futur label UGC, producteurs du film.

Finalement sous ses airs de Jaco Van Dormael, Vallée cache bien sa dark side Sono Sion.

Cool! La BA fait peur.. mais tu m'as redonné confiance.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Bref ça mériterait une revision....mais bof quoi !

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CroqAnimement votre

J'ai un doute maintenant que tu le dis tu as les photos et le nom des comédiens qui défilent un par un, puis ce plan de ciel, et après le vrai générique... Suis-je parti avant ce que tu décris ou a-t-il coupé? Je pense que c'est plus crédible qu'il y ait eu coupe néanmoins

vv

Dis donc ducon tu racontes la fin du film il faut mettre des balises spoilers pour ceux qui ne l'ont pas encore vu

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