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Gérardmer à la maison film #4



Poursuivi par la police dans les rues de Rome, Enzo plonge dans les eaux du Tibre et entre en contact avec une substance radioactive qui le contamine. Il réalise bientôt qu'il possède des pouvoirs surnaturels qu'il décide de mettre au service de ses activités criminelles.
Du moins jusqu'à ce qu'il rencontre Alessia, une jeune fille fragile et perturbée qu'il sauve des griffes de Fabio, dit "le Gitan" un mafieux psychopathe ultra violent qui travaille avec la Camorra.
Témoin des pouvoirs d'Enzo, Alessia est persuadée qu'il est l'incarnation de Jeeg Robot, héros du manga japonais présent sur Terre pour sauver le monde.

Vu le genre et l'improbable pays d'origine, j'étais assez curieux de voir ce qui aurait pu être le premier de nombreux "superhéros spaghetti" et dans un premier temps, j'ai été plutôt séduit par l'aspect low key/quotidien de l'origin story, avec cette intro toute conne, muette. On retrouve un peu de ce point de vue dans le portrait loin d'être glorieux du protagoniste mais très vite, le traitement s'éparpille sur plusieurs tons et plusieurs genres, avec du film de gangsters rital assez caricatural, un improbable personnage féminin handicapée mental, de longs moments où les trames ne se téléscopent pas et même si ça donne naissance à une jolie scène comme celle de la grande roue, ça devient vite assez banal et ça me fait penser que, dans l'esprit et dans le propos, les mal-aimés Jumper et Hancock sont déjà passés par là et s'en sont bien mieux sortis.


Ça sort au cinéma le 12 avril.

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Ah ouais la banalité totale de ce film... Déjà les italiens ne peuvent pas faire un film sans te mettre de la grosse mafia qui tâche dedans et qui sert à rien avec des histoires de deals dont on se bat royalement les steaks. Et tout le film se déroule selon un petit programme bien sage, bien naze, sans éclats, sans surprise. Il y a bien à un moment un mini trouble autour de la sexualité entre ce perso principal biberonné au porno et cette jeune fille perturbée victime de viol (clairement le meilleur perso du film, évacué comme une merde). Une scène qui semble à posteriori totalement hors-sujet touche un truc

Mais à part ça c'est le néant. Tout est résumé par la pauvreté du spectacle offert. On te propose quand même un film de super-héros avec un personnage dont le fait d'arme le plus impressionnant est d'arracher un un distributeur automatique d'un mur. Les combats sont nul à chier, il n'y a aucune tentative visuelle un peu fun, un peu "risky", tout reste affreusement au ras du sol. A l'image de ce méchant ridicule cramé au lance-flamme mais qu'on s'est même pas fait chier à maquiller et qui se contente de mettre une perruque et du fard à paupières (me demandez pas pourquoi). C'est d'une platitude, d'une facture tellement générique, sans ton particulier, sans gueule particulière... C'est pas du tout détestable ou même énervant, c'est juste quasiment sans intérêt quoi.

Bref quand je vois que ça s'enflamme sur Twitter sur un film aussi inconséquent putain...

2/6

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CroqAnimement votre

Mouaif. Je crois que j'ai été abusé par le côté culte du film, juste justifié par son originalité - le super-héros est un prolo italien et une mythologie nippo-ritale est établie, ça change des ricains qui sauvent le monde. Mais pour le reste, c'est vraiment ras des pâquerettes. La réal manque d'imagination et de peps, le scénario mise sur la vulgarité et j'ai un souci avec le perso féminin, assez bessonien, que le héros viole (si si) sans que ce soit vraiment questionné d'ailleurs. Et puis c'est trop long, beaucoup trop long.

2/6

Bon, le film a reçu 7 César italiens (bon, pourquoi pas)....

parmi ceux-ci... celui du meilleur second rôle féminin.

Le cinéma italien est mort.