Forum de FilmDeCulte

La souffrance.

N'étant même pas sûr d'avoir jamais vu le film, en entier ou partiellement, mes TOC de cinéphile geek exhaustif m'ont poussé à rattraper cette "lacune" avant d'aller voir Dans l'ombre de Mary.

Et bah ça m'a bien gavé.

Le film sacrifie presque intégralement l'histoire qu'il essaie de raconter au profit d'un spectacle qui part un peu dans tous les sens (chansons, danses, dessin-animé), parcouru de trouvailles visuelles (l'escalier de fumée), de belles idées (le décor dessiné à la craie qui s'efface sous la pluie), d'innovations pour l'époque (le mix live/anim), de jolies images (les ramoneurs à contre-jour sur les cheminées), mais dont chaque séquence est INTERMINABLE (le passage dans le dessin donc ou les ramoneurs également) et ne sert que peu le propos, à part de répéter "Mary Poppins elle est trop cool".

D'ailleurs, même si Julie Andrews est très mimi, je la trouve pas si cool que ça, la nounou. Comme presque tous les autres personnages (le père sévère archétypal, les gamins moches et irritants), elle m'apparaît même carrément antipathique (vaniteuse et vaguement superficielle en fin de compte).
C'est ce père qui est censé changer au gré du récit mais il n'est quasiment jamais mis face à elle. Le scénario le néglige grandement, notamment durant toute la première heure, préférant filmer Dick Van Dyke faire des claquettes avec des pingouins toons (scène durant laquelle les enfants aussi sont complètement absents...non-sens).
Ne parlons pas de la fin qui voit la mère mettre fin à ses activités de militante pro-droit de vote pour les femmes pour devenir mère au foyer...

Et ça dure 2h20.

2h20 de cabrioles et d'effets spéciaux et de mots inventés qui ne divertissent pas l'enfant en moi et ne satisfont aucunement l'adulte.

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J'aimais vraiment pas ce film, gamin.
Souvenir de chansons longues et chiantes, et de péripéties ronflantes.

Aucune envie de le revoir.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est insupportable.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Moi rien que les sempiternels extraits passés tous les Noëls dans les émissions Disney quand on était gamins me donnaient des boutons.
L'impression d'un truc nunuche, tellement con-con...

Bon j'ai quand même kiffé Dans l'ombre de Mary sans ça.

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Netflix les gars, Netflix.

J'ai dû voir ce film au moins 20-30 fois gamin. Je me sentais bien dans ces décors, avec ces personnages, à passer d'une chanson à l'autre (que je trouve toutes assez réussis d'ailleurs). C'est un univers de cartes postales, identique aux dessins que fait le ramoneur sur les trottoirs, ou il y a encore quelque chose d'une autre époque qui passe...et c'était complètement dépaysant.
Le film est pour moi un espèce de cocon (comme avec d'autres Robert Stevenson disneyiens).
Très attaché aux voix en VF et aux chansons bien que l'histoire ne m'interessait pas plus que ça (je m'en fichais, c'était l'univers, la tête des personnages (caricaturales), les couleurs et les chansons qui m'interessait). Je rapproche ça de l'album pour enfant, de la cassette qu'on écoute avec le livre sur les genoux...La longueur du film ne m'a jamais gêné.

Et c'était bien avant que je regarde pas mal de comédies musicales. Celle ci doit faire pâle figure maintenant mais dans mon souvenir c'était quand même très soigné.

Alors moi j'ai toujours adoré ce film, mais vraiment... Je l'ai vu pleeeein de fois gamin. Puis, il n'y a pas si longtemps, je l'ai revu "adulte", et j'ai sur-adoré, je m'étais emballé comme un gros porc sur feu mon ancien blog:



Ca, c'est la tête que tirais en revisionnant Mary Poppins, que je n'avais plus revu depuis des années... En 1964, Walt Disney, a réalisé le film familial ultime: dans Mary Poppins, on voyage à travers les dessins, les oiseaux chantent en chœur, les jouets se rangent en un claquement de doigts, le rire est une maladie contagieuse qui nous fait élever dans les airs, la nounou magique devient mère de substitution, et à la fin le papa rigide comme une pendule retrouve son âme d'enfant... Quel que soit l'âge du spectateur, il est proprement impossible de résister au charme de ces effets spéciaux, à la joie inouïe de ces chansons (gravées au burin dans la mémoire de tous ceux qui l'ont vu), au talent comique de Dick Van Dyke et, surtout, à Julie Andrews, plus belle que jamais (particulièrement avec de la suie sur le minois)... En un clin d’œil, elle est entrée dans l'histoire du cinéma, et avec elle ces innombrables scènes d'anthologies (mention spéciale au "Step in time" des ramoneurs à claquettes). Ode à l'imagination, à l'enfance et à la joie de vivre, Mary Poppins est un émerveillement constant qui fait rêver les gosses et fait retomber les adultes en enfance. De plus, cet émerveillement (idée simple et géniale que je constate avec mon regard d'aujourd'hui) est personnalisé à l'écran par ces deux adorables frimousses (tiens, la gamine ressemble à Patricia Kaas): on ne compte plus les bouches bées. Ce qui me mène à l'argument choc à l'indispensable acquisition du DVD: il faut montrer ce film à ses enfants.
Et puis, en le revoyant aujourd'hui, on perçoit mieux, cachée à la fin du film, cette sublime note d'émotion: quand il est temps de repartir, Mary a accompli sa mission (rétablir l'affection entre parents et enfants), mais elle repart seule, le cœur serré. Car, comme le lui rappelle son parapluie parlant, ces enfants, elles les aimait. "Spit spot", le verdict est indiscutable: chef-d’œuvre.

je maintiens cet avis!

*lancez les tomates*

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est pas culte pour moi, mais je trouve ça délicieux, et j'ai jamais trouvé ça long.

Revois-le.

Le récit s'arrête complètement dans ces scènes et elles ne racontent rien.

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Le problème de 95% des comédies musicales.

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Netflix les gars, Netflix.

Non, non...là c'est vraiment du hors sujet pur.

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Je l'ai revu il y a quelques mois et j'ai adoré.

Copain.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'aime bien, mes filles aiment bien. Point barre, le découvrir bien sûr, en tant qu'adulte, ça n'a pas aidé je pense.

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Ceux qui aiment, vous kiffez aussi L'Apprentie sorcière (Bedknobs and Broomsticks) ?
Je le trouve vachement plus engageant, perso, sans l'aimer furieusement.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Non, beaucoup moins. Vu qu'une seule fois, il y a perpète, mais j'avais pas accroché plus que ça (et déjà gamin je trouvais justement que Mary Poppins était mille fois mieux). Quasi aucun souvenir...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"