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MessagePosté: 04 Jan 2011, 19:51 
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Successful superfucker
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De l'entraînement à la gloire, l'histoire vraie du boxeur Micky Ward entraîné par son frère Dicky, lui-même ancien boxeur.

La rencontre entre Rocky et les Sopranos, aussi attachante que décevante. Attachante parce que le film carbure beaucoup au chahut familial, que Bale est immense dans le film et ne peut manquer l'oscar à moins d'une charia des techniciens contre ses furies sur Youtube. Décevante parce qu'au niveau de la boxe, c'est un bien petit gentil fall and rise qui impressionne plus par sa direction d'acteurs et ses goûts avisés de DJ que parce qu'il a à raconter. Whalberg est un peu tributaire de l'impossibilité du film à s'élever vers quelque chose de vraiment puissant parce qu'il est en-dessous, car même si le personnage est calme, à l'opposé complète des héros de boxeur qui ont la gagne, son jeu limité et lisse empêche d'avoir la gorge serrée lors des scènes de combat, alors que tout le reste du casting est excellent, notamment Amy Adams en femme forte à qui on ne va pas conter noises. Qu'il s'en prenne plein la gueule ou qu'il se relève en démontant son adversaire KO, on s'en tamponne un peu de le voir gagner ou perdre le marky mark. Ensuite il y a quelques ressorts de mise en scène pas très finauds qui font regretter Mann, Scorcese ou Stallone, et dégonflent l'humilité qui accompagnait jusque-là le film.
Du coup ça mériterait sans doute plus mais chez moi ça ne décollera pas du 3/6


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MessagePosté: 01 Fév 2011, 23:03 
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Antichrist
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Pas du tout accroché.

J'ai un peu compris ce que l'on reprochait aux films des Arronofsky and co, cette superficialité cynique avec des acteurs connus qui surjouent des gens pauvres (mention spéciale aux soeurs...), avec cette fausse mise en scène non travaillée, un peu comme du Ken Loach sans la sincérité politique.

Restent les acteurs, bien sûr bons, et quelques beaux passages - j'aime bcp quand le héros repart à la salle de boxe.

sinon, c'est bien sûr pas un film de boxe, mais je crois qu'elle n'a jamais été aussi mal retranscrite que dans ce film.

2/6


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MessagePosté: 02 Fév 2011, 09:59 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Karloff a écrit:
sinon, c'est bien sûr pas un film de boxe, mais je crois qu'elle n'a jamais été aussi mal retranscrite que dans ce film.

Retranscrite..?

Décrite? Montrée? Evoquée?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 02 Fév 2011, 10:57 
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Antichrist
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montrée si tu préfères, oui.


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MessagePosté: 09 Mar 2011, 23:23 
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Mouais bof. Un peu d'accord avec Karloff sur le côté un peu cynique des réals sur l'univers white trash pourri des personnages qui est extrêmement similaire à The Wrestler d'Aronofsky.
Christian Bale est absolument prodigieux, c'est l'immense valeur ajoutée au film parce que sinon il n'y a franchement pas grand chose à se mettre sous la dent. Alors que dans le fond on aurait pu avoir un film vraiment intense et tendu perdu dans les méandres de ces conflits familiaux qui finissent inexorablement par des coups. Mais finalement on reste un peu à la surface dans le schéma d'un scénario beaucoup trop classique. Le personnage de Mark Whalberg est énervant de passivité, il est littéralement bouffé par son frère et peine vraiment à exister. Et les combats de boxe sont horriblement mal filmés notamment le dernier combat entaché de ralentis tout bonnement interdits de laideur. Et puis le film m'a paru interminable avec un rythme mal géré.

Il est loin le David O.Russel du génial Three Kings et ça fait bien chier...

2/6

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MessagePosté: 10 Mar 2011, 00:54 
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Excellente surprise pour ma part. Je m'attendais pas à aimer autant.

La mise en scène de Russell m'a captivé direct, dès ce gros plan qui suit Wahlberg de dos avec les poings de Bale qui fusent in & out du champ, puis ce générique qui pose le contexte, et ce méga travelling arrière puissant...
Au niveau de la réa, ça m'a vraiment impressionné, cet habileté à adopter une forme héritée du cinéma indépendant, d'où provient Russell, tout en se permettant une réa parfois super dynamique (cf. ce premier sparring entre les deux frères, avec le travelling circulaire), qui hésite pas à surligner, mais sans que ça fasse lourd (un gros travelling avant par ci, un autre par là), parce que compensé par le réalisme de la caméra portée jamais abusée, qui ose le léché par moment (quand Wahlberg vient chercher Adams pour leur premier rencard, au coucher de soleil, par exemple) et donne même dans le multi-formats (l'enfance dorée illusoire en 8mm, la dure réalité des défaites en vidéo). C'est riche.

Dans la forme, mais aussi dans le fond.
On voit d'emblée ce qui a intéressé Russell dans cette histoire de famille dysfonctionnelle recomposée, thématique qui lui est chère, et contrairement à Karloff et Art Core, je n'y vois aucun cynisme. A part les sours qui sortent tout droit d'un Cendrillon white trash, le film ne se moque jamais de ses personnages, ne se place jamais au-dessus d'eux. Au contraire, j'ai trouvé très humain le portrait qui est fait de cette famille où les membres abusent les uns des autres, je trouve nuancée la caractérisation de la mère, qui aurait pu être dépeinte comme une vraie méchante détestable qui exploite ses enfants alors qu'ici, comme son frère, comme tout le monde, elle croit toujours bien faire (j'aime d'ailleurs comme à un moment la situation se retourne contre Adams qui "devient comme eux").
Et le plus beau reste l'histoire de ces deux frères et comment l'un voudra toujours être le héros de l'autre, la manière dont la dynamique s'inverse peu à peu...C'est très touchant. La famille sur le ring à la fin, c'est on ne peut plus symbolique de tous les "fighters" du film. Et la dernière séquence est superbe. Et le dernier plan, super beau. (c'est presque dommage de montrer les vrais JUSTE après, ça casse un peu).
On évite d'ailleurs certains écueils du pathos habituel (pas de grosse scène de larmes, pas de grosse scène de mea culpa, etc.).

J'aime aussi beaucoup comme ça dynamite un peu l'académisme des biopics avec une structure qui ne répond à aucune norme mais épouse la réalité, le récit suit la vie, faite de hauts et de bas et non régulée par une construction en 3 actes.
Après, le rythme en pâtit un peu et ça peut paraître longuet, c'est sûr. D'autant plus qu'il reste des oripeaux de success story, comme ces 2-3 training montages classiques, mais le crescendo qui mène au combat final rend ce dernier d'autant plus poignant (par ailleurs, je trouve assez judicieux le filmage télévisuel des séquences de boxe, que je ne trouve pas mal montrées, les coups paraissent portés déjà, ce qui est loin d'être le cas de beaucoup de "films de boxe", même les plus célèbres comme Raging Bull).

Le casting, remarquable, y est aussi pour beaucoup.
Bon, je vois pas trop en quoi Melissa Leo et Amy Adams étaient nominables (surtout quand Wahlberg ne l'est pas) mais elles sont très bien (Adams est un bon caméléon). Le casting de Wahlberg dans le rôle d'un mec effacé dans l'ombre de son frère showman est également très bien vu. Wahlberg est un acteur limité, principalement bon dans deux registres : le loser/neuneu (Boogie Nights) ou le mec de la rue (The Departed). Ce second registre est plus facile, quand on sait canaiser son énergie, mais il est beaucoup plus dur de faire apparaître son charisme dans le premier genre de rôle, et ici, Russell y parvient une fois de plus (après de très bonnes performances dans Three Kings et I Heart Huckabee's).
Quant à Bale, on dira ce qu'on voudra sur le côté "voyant" de sa prestation (notamment une nouvelle perte de poids et un côté grande gueule), ça reste non moins parfait. Le vrai Eklund est comme ça, de toute façon, donc le show s'imposait. Et la transformation physique permet à l'interprète de disparaître dans le rôle et d'offrir un registre différent de ses sempiternels psychopathes (American Psycho, Shaft, Harsh Times) ou héros renfermés et droits (Le Règne du feu, Equilibrium, Batman, 3:10 pour Yuma).

4,5-5/6

Incroyable sélection aux Oscars cette année, je trouve.
Inception, The Social Network, Black Swan, Toy Story 3, The Fighter, même True Grit...pas vu Winter's Bone et The Kids are Alright...mais c'est le plus faible qui a gagné. C'est triste.

FUCK YOU TOM HOOPER.

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MessagePosté: 10 Mar 2011, 11:14 
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Film Freak a écrit:
Incroyable sélection aux Oscars cette année, je trouve.
Inception, The Social Network, Black Swan, Toy Story 3, The Fighter, même True Grit...pas vu Winter's Bone et The Kids are Alright...mais c'est le plus faible qui a gagné. C'est triste.

J'ai vu les 10. Et effectivement, c'est le plus faible qui gagne. C'est le pire scénario qui pouvait arriver.


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MessagePosté: 10 Mar 2011, 11:28 
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Prout Man a écrit:
Film Freak a écrit:
Incroyable sélection aux Oscars cette année, je trouve.
Inception, The Social Network, Black Swan, Toy Story 3, The Fighter, même True Grit...pas vu Winter's Bone et The Kids are Alright...mais c'est le plus faible qui a gagné. C'est triste.

J'ai vu les 10. Et effectivement, c'est le plus faible qui gagne. C'est le pire scénario qui pouvait arriver.

C'est d'autant plus dommage qu'il y a eu des années avec seulement 5 nommés et peu de bons films sur les 5.
Là y a 10 nommés et rien à jeter.

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MessagePosté: 10 Mar 2011, 11:44 
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Film Freak a écrit:
Et la dernière séquence est superbe. Et le dernier plan, super beau. (c'est presque dommage de montrer les vrais JUSTE après, ça casse un peu).


Parfaitement d'accord avec ça. Le dernier plan (en parfait miroir avec le premier d'ailleurs) est le seul moment du film où j'ai été vraiment touché. Une fois de plus Bale y est extraordinaire et bouffe littéralement tout le reste. Et d'accord aussi avec l'amoindrissement de l'impact de montrer les vrais juste après ce qui fait qu'on compare immédiatement, ça aurait été mieux à la fin du générique par ex.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 13 Mar 2011, 14:07 
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J'ai bien aimé. La mise en scène est sobre mais efficace pour filmer les rues d'une Amérique blanche et pauvre, une face que l'on ne voit plus si souvent que ça au cinéma (mais ce n'est qu'une impression, je me trompe peut-être)(raison pour laquelle j'avais bien aimé 8 mile, dans une moindre mesure). La famille dépeinte ici est d'abord amusante puis rapidement flippante, de la mère castratrice et vulgaire au loser qui se shoote (impressionnant Bale, d'autant plus quand l'on voit le vrai mec à la fin, qui est exactement pareil que le personnage), en passant par la sororité bien glauque, représentative de ce que la pauvreté peut parfois donner. Dans tout cela, la boxe n'est qu'un prétexte mais ceci dit, les quelques idées qui y sont attachées m'ont bien intéressées, par exemple la façon de boxer de Wahlberg, révélatrice de sa manière de fonctionner avec son entourage, la plupart du temps apathique puis le temps d'un instant extrêmement vif, précis, déterminé. Le film ne se veut pas du tout manichéen, j'ai été très agréablement surpris par l'idée qui émerge que l'on doit arriver à des compromis en famille pour que tout baigne. Le camp de la mère et du frère ne sont pas diabolisés, ils ont pu incarner une sorte d'horreur à un moment donné, mais ils sont aussi attachants, et ne sont pas fondamentalement mal intentionnés. De l'autre côté, la copine a ses limites en ce qu'elle, justement, enferme la famille dans une bataille binaire, destructrice. L'effort de Bale à se rabibocher avec elle est à cet égard assez touchant (et c'est vrai que c'est Bale qui crève l'écran d'une manière générale, la scène de la diffusion du docu dans la prison est très belle, notamment).

4.5/6


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MessagePosté: 13 Mar 2011, 19:51 
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Je m'attendais à un biopic académique assez lourdingue, eh bien non, c'est assez enlevé et pas trop étouffé par les codes du genre. On retrouve bien sûr les étapes habituelles du biopic, l'évolution du personnage est assez classique, mais c'est dans les détails que le film se distingue. Rares sont les films américains avec autant de détails je trouve, Russell filme parfois ce qui ne serait pas filmé par un autre cinéaste, il ne se contente pas de filmer l'histoire de ce boxeur et de son entourage et aventure sa caméra dans les ruelles de cette banlieue blanche et pauvre, auprès des fumeurs de crack et des vieux qui promènent leurs chiens. On ressent l'influence du (bon) cinéma indépendant dans ce qui n'aurait pu être qu'un biopic de boxeur de plus.
Les personnages existent tous, jusqu'aux seconds rôles qui sont toujours filmés avec une certaine humanité et sans mépris. Russell ne juge pas ses personnages, ne héroïsme ou diabolise personne et se contente de raconter ce qui reste une belle histoire. Les acteurs sont bien dirigés, en voyant la bande-annonce je redoutais un peu la performance de Christian Bale, mais finalement, sur la durée, j'ai marché, son jeu est beaucoup plus subtil que ce à quoi je m'attendais, il est loin d'être en roue libre du début à la fin comme je le présageais et est très touchant. Wahlberg n'est pas très expressif ou impressionnant mais est présent, et c'est ce que j'attendais de lui, comme toujours.
Je trouve aussi le film assez libéré et épanoui au niveau de la mise en scène, j'aime bien ces plans qui détonnent parfois avec le reste, je trouve que la caméra à l'épaule est bien gérée, pas trop misérabiliste, sans le désir de faire à tout prix réaliste, c'est formellement assez varié je trouve (bonne idée que d'avoir filmé les combats en vidéo, combats au demeurant assez crédibles et beaux), et jamais facile, on sent que Russell s'est posé des questions et qu'il s'est investi dans ce film.
Bonne surprise.
4,5/6


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MessagePosté: 21 Mar 2011, 12:21 
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Bien aimé mais certaines scènes sont trop brièvement développées

le retour de Bale dans la salle d'entraînement à sa sortie de tôle, Wahlberg qui le jette, puis qui cause avec lui, puis qui revient dire à son staff qu'en fait il est indispensable, le tout traité en 3 minutes à tout casser, la scène de l'arrestation où Wahlberg se fait péter la main, mais pourquoi? Sûrement à cause du passé de son frangin à Lowell et pas par pure brutalité policière mais la scène est trop rapidement emballée pour crédibiliser cette violence

ou lourdingues

on comprend vite que Whalberg utilise la tactique que son frangin lui a donnée au parloir, pas besoin d'insister avec la conversation téléphonique entre Bale et leur mère pendant le match

Pour le reste la b.o. tue (comme d'hab chez Russell) et Bale est hallucinant.
3,5/6.

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The son of a bitch is here. I saw him. I'm gonna get him.


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MessagePosté: 08 Avr 2011, 19:06 
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Film agréable, mais inférieur à tous les niveaux à ceux qui l'ont précédé dans le genre. 4/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 19 Mai 2011, 23:03 
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Messages: 19467
Localisation: Rebirth Island
J'ai kiffé ! Je kiffe la mise en scène dynamique de O. Russell, je kiffe tous les acteurs, je kiffe la musique, je kiffe tout.

Spoilers :
J'ai beaucoup aimé comment était géré l'entourage de Walhberg : la famille de freaks qui fait peur pendant un moment pour qu'au final tu te rendes compte que quand même, c'est sa famille quoi. Et puis sa gonzesse est bonne, dans tous les sens du terme. J'aime bon le moment ou elle "devient comme eux". La scène du combat que Bale suit à la radio en taule est enormissime. J'adore les petits trucs de mise en scène ou venant des acteurs qui donnent un côté "sale gosse" au film. La répétition du plan de Bale se jetant dans les ordures, le bras d'honneur de Bale furtif sur la photo avant le combat final, le plan du prégénérique avec Bale qui donne des coups de poing dans le dos de son frère. Ca fait beaucoup de Bale en fait, il m'a fait mourir de rire à plusieurs reprises.

5/6. Dommage que le combat final soit foireux avec ses ralentis moisis. Et puis il souffre de la comparaison avec celui très similaire d'Ali, qui envoie du bois violent.


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MessagePosté: 29 Déc 2012, 00:33 
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Comme Karloff et Art Core, j'ai pas accroché du tout. Ça me fatigue dès les premières secondes cet espèce de naturalisme US obsédé par la reconstitution du white trash illustré, avec son directeur artistique soucieux de bien cradifier les décors en bordel, avec un concours d'acteurs pour savoir qui arrivera le mieux à jouer le péquenot... Ça m'endort direct. Le film est mignon quand il se referme sur le couple Wahlberg/Adams, la timidité du premier et la bonne volonté de la seconde donnant d'autres couleurs à cet univers froncièrement anti-charismatique et fier de l'être. Forcément sur le long on finit par accrocher un peu à ses personnages (les rachetant dans un compromis que je trouve aussi un peu facile), mais le contraire eut presque été surprenant. Du reportage dans le film à caméra portée jusqu'à l'insert vidéo des combats, Russel semble chercher à exister sans que ses expérimentations accouchent de grand chose de réellement efficient.

Bref, me suis fait chier.


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